Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Fiction Percabeth
Fiction Percabeth
Publicité
Archives
Newsletter
3 abonnés
28 juillet 2015

Coucou la compagnie :P ! Je suis prête à vous

Coucou la compagnie :P ! Je suis prête à vous donner la suite des mésaventures de notre team préférée ! Et j'en profite pour remercier mes adorables lecteurs qui laissent régulièrement des commentaires ! Merci à InvictusNais, Guiguilefrelon et à Aka-chan98 ! Connaitre vos avis est un véritable plaisir ! Allez, bonne lecture :) ! 

Chapitre 25

       Je sanglotais toujours en la tenant contre moi lorsqu'une voix me fit brusquement sursauter. 

- Comme c'est touchant, ironisa une voix que je ne connaissais que trop bien. 

Annabeth et moi nous nous relevâmes brusquement et la jeune fille pointa instinctivement son poignard dans la direction de la voix. Le nouveau s'était pourvu d'une lampe torche et nous contemplait d'un air goguenard. 

- Merci de vous être donnés autant de mal pour nous, continua-t-il en s'appochant alors que de nombreux ennemis sortaient littéralement de terres. 

Une embuscade... Je me tournais vers le demi-dieu des haricots. 

- Vous, crâchais-je avec mépris en pointant turbulence dans sa direction. Je vais ...

Annabeth me retint par le bras et me tira en arrière. 

- Heureusement pour nous, notre offre était plus alléchante que la votre, s'écria Luke en partant dans un grand rire. Et heureusement que ce nigaud tient à voir sa firme naître ! 

Il se tourna vers le demi-dieu des haricots. Ce dernier s'approcha de Luke et se courba devant lui. 

- Seigneur fils d'Hermès, dit-il avec déférance. 

Luke répéta la phrase avec un grand sourire. Puis il jeta aux pieds de l'homme trois grosses bourses pleines. 

- Lorsque Cronos sera le maître, vous serez le seul fournisseur d'haricots du monde. Je vous l'ai promis ! 

Cyamites exécuta une seconde courbette et soudain, il se retrouva plaqué sur le sol par une furie blonde. Elle avait sa dague tout contre le cou du demi-dieu qui criait aux fidèles de Cronos de l'aider. Annabeth regarda l'homme droit dans les yeux. 

- Tu regretteras ce que tu viens de faire, hula-t-elle alors que plusieurs demi-dieux ennemis la tirait en arrière. 

Ils la repoussèrent violemment vers nous. Je regardais autour de nous. Ils étaient tellement nombreux. Nous n'avions pas la moindre chance. Pas la moindre... Même la Dague Sépulcrale ne nous serait pas d'une grande aide puisqu'elle sert à tuer Cronos exclusivement... C'était énervant ! Tant d'efforts pour tuer un seul Titant ! Je serrais les dents. 

- Rendez-vous, sourit Luke. Rendez-vous ou mourrez. 

Je passais ma maigre troupe en revue. Clarisse avait le visage couvert de terre et des cheveux emmelés qui lui tombaient dans les yeux. Elle pointait courageusement son arme vers ses ennemis. Grover était arme d'une branche et se tenait près à livrer combat. A l'instar de Tanaïs qui se dressait bravement devant les partisans de Cronos. Et Annabeth... Elle avait tout d'une vraie guerrière... L'air farouche, le maintient fier... 

- Percy, Tu ne peux pas nous demander de nous rendre, chuchota Annabeth comme si elle percevait mes doutes. 

Je la regardais. Nous étions mort. Si nous nous battions nous étions mort. Et la cause perdue. 

- Je veux me battre jusqu'à la fin, hurla-t-elle de toute ses forces. 

Et sans attendre plus longtemps, elle se jeta en avant dans le but de pourfandre l'un de nos nombreux ennemis. C'est le signal qui donna lieu à l'une des batailles les plus déséquilibrées qu'on ait jamais vu. Ils étaient dix pour chacun de nous mais nous donnions tout ce que nous avions au plus profond de nos entrailles. Evidemment, en quelques minutes, chacun d'entre nous fut maîtrisé totalement par nos antagonistes. Luke, toujours bras croisé, rit. 

- Comme c'est stupide. 

Il rit encore. 

- Vous êtes mort, sourit-il. 

Je fermais les yeux alors que mon coeur battait fort dans ma poitrine. Nous avions échoués... 

- Mais pas tout de suite... J'ai encore besoin de vous ! 

        Voilà comment nous nous retrouvâmes encore dans les cachots du Princesse Andromède. Je tapais rageusement contre les barreaux. Retour à la case départ ! C'était tellement frustrant ! Et cette fois, ma jolie Annabeth ne pouvait rien pour nous aider. Elle se trouvait du même côté des barreaux que moi... Je m'assis à la même place que la dernière fois. Je revoyais les larmes de la jeune blonde... Toute la scène se rejouait devant moi. Et je l'avais perdue... Pour une fichue Dague que je n'avais même plus ! Il ne me restait rien... Rien du tout. Que'est-ce que j'aurais donné pour un simple regard d'elle juste avant de mourir... Un de ses regards mystérieux dont elle a le secret... Annabeth... La porte claqua et j'emmergeais brusquement. Un "garde" apportait un plateau presque vide de victuailles. Mais la seule chose que je remarquais fut le verre d'eau... De l'eau ! Dès que ce verre salvateur fut de mon côté des barreaux je me jetais dessus... Annabeth m'arrêta.

- Tu n'as pas l'intention de le boire, n'est-ce pas ? 

Je plongeais mon regard dans ses magnifiques yeux gris... La lueur qui y brillait me fit comprendre que nous avions la même idée... Je souris. Non... Non je n'avais pas l'intention de le boire. 

- Quelqu'un a une pièce, chuchotais-je. 

Clarisse, Grover et Tanaïs secouèrent la tête. Quant à Annabeth, elle retira sa chaussure droite. Tanaïs la stoppa. 

- Ce n'est pas le moment de te mettre à l'aise, persifla-t-elle. 

La fille d'Athèna leva les yeux au ciel en murmurant que décidemment, elle n'était plus très futée. Je sentis Tanaïs se raidir mais elle ne dit rien. Annabeth retira sa chaussette et alla y rechercher un drachme tout au fond. Elle me le tendit. Je remarquais alors sur sa peau blanche la marque rouge laissée par la pièce sur son pied. Je lui pris délicatement le pied et la tirais vers moi. Elle poussa une exclamation de surprise et se rattrapa inextrémiste à mes épaules. Je déposais mes doigts froids sur la peau rougis. 

- Ca te fait mal, demandais-je en chuchotant. 

Elle rougis et tenta de reprendre son pied en murmurant qu'il était tant de cesser mes enfantillages. Je ne cedais pas et maintenais son pied dans ma main. Elle fronça ses adorables sourcils blonds et me fusilla du regard. C'est alors sous son regard surpris que je portais son petite pied à mes lèvres et embrassais tendrement le petit morceau de peau meurtris. Annabeth ouvrit de grands yeux étonné et rouge tomate, grommela que j'étais decidemment un crétin irrécupérable. Puis, lorsque je l'eus lâché, elle me donna un léger coud de pied dans l'épaule avec un petit air boudeur. Je souris. Un bruyant soupir me fit émerger de cette petite bulle dans laquelle je venais de nous enfermer, elle et moi. Tanaïs me fusillait du regard. 

- Tu as fini tes anneries, Percy Jackson, s'énerva-t-elle. On peut envoyer un message iris à la colonie ? 

Je me sentis devenir rouge de honte en pensant au spectacle que je venais de leur fournir. Et le regard goguenard d'Annabeth sur moi n'était en rien pour arranger les choses... 

        Ce fut Clarisse qui passa le fameux message iris et les étudiants encore à la colonie promirent d'arriver le plus rapidement possible. Mais nous n'étions pas dupe, l'organisation de cette attaque du Princesse Andromère mettrait un peu de temps. Je soupirais. Il nous faudrait tenir jusque là... Et rien était moin sûre que notre temps de survi... Au bout de ce qui me sembla une éternité, une escrote de demi-dieux vint nous chercher. 

- Levez-vous, ordonna l'un d'entre eux. Luke vous attend. 

Je m'exécutais et tous, nous grimpâmes les quelques marches qui nous emmenèrent sur le pont du navire. Il faisait nuit... Une journée était passée... Ou peut être deux ? Dans le sous-sol, nous perdions toute notion du temps. On nous conduit dans une grande salle. Au centre, trônait un énorme cercueil sombre. Luke était penché en position de recueillement aux pieds du cercueil. A notre arrivé, il se releva et nous invita à entrer. Nous nous exécutâmes. 

- Vous allez avoir la grande chance d'assister au retour de Cronos, notre maître à tous, s'exclama-t-il. Mais avant, nous devons régler quelques questions. 

Il se tut un instant. Je vérifiais les environs de la pièce d'un coup d'oeil rapide. La Dague Sépulcrale était posée délicatement dans un coin de la pièce. Et depuis le temps, je savais Turbulence de retour dans ma poche ! Mais seul, je n'avais pas la moindre chance. Il me fallait attendre les renforts. Luke s'approcha de la fille d'Athèna. 

- Où est l'amulette que t'avais prêté Tanaïs et que tu n'as pas utilisé, sur la plage, lui demanda-t-il. 

Annabeth le regarda droit dans les yeux. 

- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-elle avec un aplomb déconcertant. 

Luke la regarda un instant en soupirant. 

- Tu la lui avais emprunté, reprit-il en la prenant par les épaules. 

- Non, je ne l'ai pas fait, répondit la blondinette toujours sûre d'elle. 

Luke plongea ses yeux dans le regard gris d'Annabeth. 

- TANAIS, hurla-t-il si brusquement que nous sursautâmes. 

Sans même la regarder, ni dévier son regard de celui d'Annabeth qui le défiait sans ciller, il lui demanda si elle avait prêtait son amulette, celle que son père lui avait offerte, à la jeune blonde. Je priais alors pour que Tanaïs aille dans le même sens que la jeune fille. 

- Je...Je, balbutia l'enfant de treize ans. 

Je fermais les yeux. Oublie ta rancune...Oublie ta rancune et dit non, la suppliais-je mentalement. 

- TANAIS, gronda Luke en tournant une tête ornée d'un rictus effrayant vers la jeune fille.

Tanaïs se tendit alors qu'il lâchait Annabeth pour se diriger vers elle. Il la saisit par l'arrière du crâne et plongea ses yeux emplit de colère dans ceux terrorrisé de la jeune fille. Il lui reposa la question en serrant d'autant plus sa prise sur son cou... Par pur instant, je saisis la main de la jeune métisse pour lui donner du courage. Les pieds de la fille d'Arès ne touchait presque plus le sol. 

- Lâche-là, hurla brusquement Annabeth. Lâche-la, Luke ! 

Il se tourna vers elle. 

- Je te connais parfaitement, Annabeth, gronda-t-il. Tu me mens ! TU L'AS ! 

Il rejetta Tanaïs en arrière et la jeune adolescente s'écroula brutalement sur le sol. Annabeth se précipita vers elle alors que des gardes m'empêchaient de bouger. Ils tenaient également Grover et Clarisse. La fille d'Arès repoussa violemment la fille d'Athèna qui se recula. Luke s'approcha de manière nonchalante d'Annabeth. 

- Annabeth, murmura-t-il. Cette amulette peut rendre notre maître invincible en lui prodiguant la force d'Arès ! 

- Je n'ai pas de maître, hurla Annabeth. Personne ne me dicte ma conduite. Ni Cronos, Ni les Dieux, Ni la colonie, Ni même toi, Luke ! 

Luke sourit. 

- Vraiment, Annabeth ? Tu sais ce qui te dicte ta conduite ? Tu sais où se trouve ta faiblesse, ma petite traîtresse ? 

Annabeth le défia du regard. Luke s'approcha d'elle et ils se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre. 

- ça, chuchota-t-il en posant sa main à l'emplacement de son coeur. Tes sensitiments, Annabeth. Ils sont ta force... Et ta plus grandes faiblesses ! Ils te détruiront ! 

Annabeth le repoussa. 

- Tu te trompes ! Si je ne t'ai jamais donné cette amulette c'est qu'au fond tu ne m'avais jamais fait totalement perdre tout bon sens ! Je savais que tu n'en ferais pas un noble usage alors je l'ai caché, hurla-t-elle. Je l'ai caché de toi ! Alors même que tu représentais à mes yeux, tout ce que j'aimais le plus ! 

Luke recula d'un pas. 

- Tu as cessé de me connaître parfaitement lorsque tu as commencé tes bêtises ! Lorsque tu t'es tourné vers Cronos, tu as cessé d'être celui qui me connaissait le mieux ! 

Elle se tut. 

- Rend toi compte, Luke, sourit-elle alors que ses yeux étaient plein de larmes. Tu ne me connais plus. Et si tu me connaissais parfaitement, tu n'aurais même pas eu besoin de me demander où était cette amulette, tu l'aurais su. 

Luke s'avança vers elle. 

- Annabeth... 

Un grand fracas lui coupa le sifflet. Le toit de la salle venait littéralement d'exploser en morceaux. Je sortis directement Turbulence et courus récupérer la dague alors que des vagues de demi-dieux amis déferlaient dans le bâteau. 

 

Chapitre 26

        Comme s'était bon d'être de retour à la colonie. Bon, le point négatif c'est que Luke, le cercueil de Cronos ainsi que de nombreux partisans du titan avait réussi à prendre la fuite. Mais nous avions la Dague Sépulcrale. Cette bataille était finie, mais la guerre en était encore qu'à son commencement. Mais après cette nuit à l'infirmerie, je me sentais beaucoup mieux. Et aujourd'hui, les chefs de bungalows devaient se réunir pour traiter d'une question importante. Mais avant cela, je m'arrêtais devant le lit d'Annabeth. Elle dormait encore dans le lit de l'infirmerie. Je caressais doucement sa joue et elle grommela dans son sommeil, faisant ainsi naître un petit sourire sur mes lèvres. Je la contemplais encore un peu lorsque je sentis une présence dans mon dos. Je me retournais pour me retourner face à Tanaïs. Elle me sourit. Elle portait un simple short et une chemisette rose à carreaux. Ses cheveux étaient habilement coiffés. Elle me détailla des pieds à la tête et rit. 

- Tu peux aller te changer, tu sais ? 

Je baissais les yeux à mon tour sur ma tenue... Mon tee-shirt était en lambeau et mon jean ne valait pas mieux... Je la remerciais d'un signe de tête et allais partir lorsqu'elle cria mon nom. Je passais la tête dans l'embrasure de la porte. 

- Lorsque tu seras prêt, on pourrait parler. 

Bien sûr, j'acceptais et me dépêchais de me laver et de m'habiller. J'étais intrigué par ce qu'elle projetait de me dire. Pourquoi me demandait de parler puisque c'était déjà ce que nous faisions ? Je la retrouvais sur le terrain d'entrainement. Elle maniait l'épée tranquillement. J'attendis sans la déranger. Tanaïs mit plusieurs minutes à remarquer ma présence. 

- Ca fait longtemps que tu es là, demanda-t-elle en trottinant vers moi. 

Je secouais la tête et lui tendis une canettes de coca. Elle me remerica et en avala une gorgée alors que nous nous éloignions du terrain d'entrainement. 

- Alors de quoi voulais-tu me parler. 

Elle s'arrêta et fixa un moment sa canette de coca. Elle se mordit la lèvre et finit par relever la tête vers moi. 

- Je ne sais pas vraiment comment te dire ça... mais ..euh... Autant le dire directement. 

Elle prit une profonde inspiration. 

- Je t'aime Percy, débita-t-elle alors d'un traite. 

Je restais silencieux alors qu'elle me regardait. 

- Je sais que tu aimes Annabeth, reprit-elle. Mais tu n'as jamais eu ta chance avec elle. Elle aime Luke. 

- Elle m'aime, rétorquais-je. 

Je me tut avant de reprendre d'une voix cassée. 

- Enfin...Elle m'a aimé... 

- Impossible. Annabeth est à Luke. 

- Annabeth n'appartient à personne, hurlais-je brusquement. C'est une femme libre et pleine d'ambition qui n'a comme restriction que sa propre imagination ! 

Tanaïs posa une main appaisante sur mon bras. 

- Annabeth l'aime, lui. Et même si un jour, elle t'as aimé, ce n'est plus le cas. 

Je soupirais et lui expliquais que c'était ses sentiments que la dague m'avait prises. 

- C'est vrai. C'est ce que sa réaction laissé supposer mais... Moi je n'y crois pas ! Annabeth est sournoise et elle se joue de toi. Tout simplement. Tu m'érites quelqu'un qui t'aime sincèrement et exclusivement. 

- Et c'est ton cas, ironisais-je. 

- Je le crois, répondit-elle. Mais si la dague a vraiment prit ses sentiments. Alors elle ne pourra plus jamais t'aimer. Jamais. Parce que ce que la dague prend. Elle le prend à jamais. 

Je fermais les yeux et accusais le coup. Plus jamais... C'était impossible... Je la reconquérirais s'il le fallait ! Je serais les poings ! Une main se posa sur mon épaule. 

- Penses-y, Percy. Dans tout les cas, tu as perdue Annabeth à jamais ! 

Elle repartit alors que je m'assaillais sur le rocher. 

- Annabeth, hurlais-je soudainement. Je te reconquérirais s'il le faut mais je n'abandonnerai pas ! Je t'aime ! 

Puis je me souvins brutalement de la réunion et courus pour m'y rendre. 

       Lorsque j'arrivais tout le monde était déjà installé. Je m'excusais pour mon retard et me glissais sur ma chaise réservé en tant que chef de bungalow de Poseidon. Chiron prit alors la parole. 

- A la demande de nombreuses personnes, nous allons évoquer le "cas Annabeth Chase". 

Je levai les yeux au ciel. Mais c'était une manie chez tout le monde ou quoi ? Il fallait toujours qu'ils parlent d'elle, lui cherche des noises et compliquent les choses ! Je décidais donc de prendre la parole sans attendre que les faits sois exposés. 

- Ecoutez, je ne vois pas le problèmes, commençais-je en me levant. Annabeth a décidé de revenir vers vous. Au lieu de vous méfier, vous devriez vous réjouir ! 

Mon discours fut accueillit par un énorme silence et ensuite, il fut complètement ignoré. Tout le monde s'accrodait pour dire qu'elle était une espionne potentielle, qu'ils ne pouvaient pas lui faire confiance, elle les avait tous trahis, elle n'était pas loyale et blablabla et blablabla... Soudain, Clarisse se redressa. 

- Je suis tout à fait d'accord avec vous mais il serait néanmoins bon de lui accorder le bénéfice du doute, s'écria-t-elle. 

Je me redressais, surpris. Clarisse allait...défendre Annabeth ? 

- Oui, c'est une traitresse, elle n'a pas de loyauté puisqu'elle ne cesse de changer de camps et nous a souvent fourré dans les pires ennuis...

Peut-être pas, en fait...

- Mais sans elle, je dois dire que nous ne serions plus ici aujourd'hui. Vous savez combien ça me coûte de vous dire ça de la fille que je déteste sans doute le plus au monde. Néanmoins, il est bon de dire la vérité. Elle nous a sorti de situation parfois difficile. Et nous a fourré dans d'autre... Il est claire que son objectif n'est pas clair. Mais qui n'a pas déjà fait des erreurs ? Annabeth nous a été très utile dans cette quête. Ses idées de génies nous ont permis de réussir et de ramener la Dague Sépulcrale. Comme tout les membres de notre équipe, elle a fait des sacrifices et vécues des moments difficiles. Mais nous les avons vécus ensemble ! Je vous propose de ne pas la condamner d'emblée ! Elle mérite que nous lui donnions un sursit ! 

J'applaudis le discours de Clarisse et à ma grande surprise, ne fut pas le seul. Elle semblait avoir su leur parlé comme il fallait. 

- Que proposes-tu, Clarisses, demanda le chef du Bungalow d'Héphaïstos. 

- A mon avis, nous devrions la confiner dans un pièce pendant quelques jours pour voir comment les choses évolue au sein de la colonie et faire en sorte que l'idée de sa présence soit bien encré dans les esprits. Puis, nous lui confiront une bonne partie des corvés à faire. Elle ne saura rien de l'avancé des stratégies guerrières et ne regagnera son bungalow que lorsque tous les enfant d'Athèna seront d'accord. Elle sera également interdite de réveillon jusqu'à nouvel ordre. Pour le reste, elle sera totalement libre. 

Encore une fois, les paroles de Clarisse fut admises. Mais pas à l'unanimité cette fois car je n'étais pas du tout pour ! Pourquoi la punir autant d'une erreur ? Elle avait simplement suivi son coeur ! Clarisse fut chargée de conduire Annabeth dans une chambre de la Grande Maison qu'elle ne quitterait pas pendant plusieurs jours. Je soupirais. Le pire fut que pendant une journée entière, elle fut interdite de visite. Il me fallut donc attendre 24 heures (et pas une minutes de plus, je vous le dis) pour pouvoir aller la voir. 

       J'entrais dans la pièce. Elle était allongée sur son lit en face d'un jeu de questions/réponses. 

- Tu es venue saluer la prisonnière, ironisa-t-elle en me voyant. 

- Tu n'es pas prisonnière, tentais-je de dire. 

-  Alors je suis quoi, s'écria-t-elle. Détenue, captive, enfermée, à moins que ce soit, embastillée ou.. 

J'éclatais de rire devant son air courroucé. Elle me fusilla du regard et reprit son jeu, seule. Elle posait les questions et donnait les réponses automatquement. 

- Je peux jouer avec toi ? 

Elle accepta et je m'installais près d'elle sur son lit. Pendant plusieurs heures, nous nous posâmes des questions à tour de rôles. 

- Si tu trouves la réponses à ses deux questions cis, tu égalises, me prévint-elle en me lançant un regard sérieux. 

Je hochais la tête en souriant. 

- Vocabulaire. Question 1 : en huit lettres : Qui cause un ravissement par sa beauté, par sa douceur ? Relatif au ciel et au divinité ? 

                       Question 2 : en huit lettres : De grande valeur et très important. 

Je réfléchis un instant et comptais sur mes doigts. 

- Alors, s'impatienta-t-elle après plusieurs minutes alors qu'elle savait partinemment les réponses. 

Je comptais encore et encore parce que moi, contrairement à elle, je ne savais pas. Soudain j'eus un éclair de génie. Je plongeais mes yeux dans les siens. 

- Au deux questions je réponds "Annabeth". 

Publicité
Publicité
22 juillet 2015

Salut ! Me voilà avec la suite des aventures de

Salut ! Me voilà avec la suite des aventures de notre petit Percy adoré ! Mais avant de vous donner ce que vous voulez, quelques remerciements ! Alors merci à tous les lecteurs anonymes qui ne souhaitent pas laisser de petits commentaires ! Et un énorme merci à ceux qui laissent des commentaires et plus précisément à InvictusNais et à Aka-chan98 !! Maintenant, vous pouvez lire ! Et n'oubliez pas le petit commentaire qui fait plaisir ;) ! 

Chapitre 23

        J'entrouvris les yeux péniblement et fut violemment agressé par la lumière solaire. Je plissais les yeux et grognais. A ce moment précis, je sentis un douce étreinte m'envelopper. Un parfum de fraise des bois titilla mon odorat et je humais profondément la senteur fruité. Un petit sourire naquit sur mes lèvres sèches et gercées. Annabeth... Je gardais les yeux fermés et soupirais de bien être. Soudain, le corps chaud de la fille d'Athèna se recula et un frisson me parcourut. Sa tendre chaleur corporelle me manquait déjà... J'ouvris complètement les yeux pour contempler son doux visage lorsque des cheveux noire emplir ma visions.Je me sentis alors étouffer par une forte étreinte et toussais. 

- Tu m'as fait si peur, chuchota Tanaïs en me serrant encore davantage. 

Une forte douleur à l'abdomen me fit gémir. La jeune fille fut alors tirée en arrière. Annabeth la fusilla du regard.

- Tu lui fais mal, lui reprocha-t-elle sèchement avant de remonter mon tee-shirt doucement.

Je regardais ses traits fins et saisis une mèche de ses cheveux dorés entre mes doigts. Je la portais doucement à ma bouche et l'embrassais. Je me rendis alors compte de toutes les paires d'yeux posés sur moi et rougis en lâchant les précieux cheveux d'un geste vif. Annabeth sourit tout en plongeant son nez dans une trousse à pharmacie. Elle saisit alors quelques carrés d'ambroisie et me les tendit. Je voulus en saisir un mais une atroce douleur me scia sur place. Je gémis et laissais mon bras retomber mollement sur l'herbe. Annabeth sortis un baume de la trousse et ouvrit le pot. Une forte odeur mentholée me prit à la gorge. La jeune blonde passa délicatement ses doigts sur la crème grasse et les posa délicatement sur mon torse. Je me crispais mais ses doigts froids avaient un effet apaisant sur ma douleur. En quelques minutes, j'étais totalement détendue. Annabeth massa délicatement de ses doigts fins ma peau endolorie et sur son visage rosie régnait un air de concentration troublée. 

- Lorsque tu as été projeté hors de la bouche du cyclope, tu as dû atterrir au coin du feu avant de rouler sur le côté, expliqua-t-elle d'une voix douce. Tu n'as rien sentis sur le coup et avec l’adrénaline mais tu as été brûlé. Et mon atterrissage n'a pas arrangé les choses. 

Elle faisait maintenant de petits cercles concentriques sur mon torse et gardait les yeux résolument baissés sur son massage. 

- Finalement, tu t'es évanouie. Nous avons essayé de te faire avaler de l'ambroisie mais rien à faire. Nous n'y arrivions pas. Alors on a acheté ce baume dans une pharmacie et on te l'a mis. 

Elle leva enfin les yeux vers les miens. Le nuage gris rencontrèrent la mer bleu-verte et un douce chaleur se répandit dans mon ventre. Annabeth se lava alors les mains avec du gel nettoyant et saisit avec douceur un carré d'ambroisie qu'elle approcha de mes lèvres. Je les entrouvris sans cesser de la contempler. Ses doigts caressèrent ma lèvre inférieure lorsqu'elle glissa la nourriture des dieux dans ma bouche. Je mâchais consciencieusement alors qu'elle se relevait et époussetait son jean. 

        Plusieurs heures plus tard, j'étais enfin capable de me lever avec l'aide de Tyson et je m'assis à une table de camping. Clarisse aidait la petite Sophia à faire un coloriage. Elle releva la tête vers moi à mon arrivée et me sourit. Je lui répondis sincèrement. Nous nous installâmes tous autour de la table de bois. 

- Maintenant que Percy est réveillé, déclara Grover, il est temps de faire le point. 

Tout d'abord, tout le monde resta silencieux. La carte réalisée par Annabeth se trouvait au milieu de la table. Je la tirais vers moi. 

- On a dû faire une erreur de lecture, commençais-je en l'étudiant de nouveau. 

- Non, s'écria brusquement Tanaïs ! Il n'y a pas eu d'erreur de lecture ! Il n'y a pas eu d'erreur du tout ! Annabeth nous a guidé sciemment vers cet endroit afin de nous voir mourir et de retourner auprès de Luke et de Cronos tranquillement ! C'est notre ennemie ! 

Annabeth se leva pour faire face à Tanaïs qui se tenait debout de l'autre côté de la table. 

- Et j'aurais risqué de me faire avaler par le cyclope en même tant que vous ! C'est vrai que ce plan est tout à fait digne d'une fille d'Athèna, railla-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. 

Elle se tut un instant. 

- Il fut un temps où tu réfléchissais mieux que ça, fille d'Arès, déclara Annabeth en se rassaillant tranquillement. 

Tanaïs sera ses poings et un éclat de fureur passa dans ses yeux. Et brusquement, elle se tourna vers moi. 

- Tien, pas de "Annabeth" avec un petit air outré, cracha-t-elle. Cela tu me le réserves, n'est-ce pas ? Elle, elle a le droit d'être odieuses sans que ça ne te gêne le moins du monde ! Non, tu es même fière de sa répartie ! Et ...

- STOP, hurla Clarisse en se levant et en abattant le plat de ses mains sur la table de bois. 

Tous les regards convergèrent vers elle. 

- Ce n'est pas le moment pour régler vos comptes amoureux, s'énerva-t-elle. Je vous rappelle que nous avons une quête à mener à bien ! Les autres demi-dieux comptent sur nous alors arrêtez vos enfantillages ! 

Elle prit le temps de se calmer avant de reprendre. 

- Bout-en train, assieds-toi et reste calme. Tout vient à point à qui sait attendre. Percy, assume ton rôle de chef de cette quête et guide nous jusqu'à la fin. Quant à toi, Annabeth, que tu l'ais voulu ou non, tu nous a guidé dans un piège qui aurait bien pus tous nous tuer, à ta place, je me tairais et ferais profil-bas un certain temps. 

Annabeth pinça ses fines lèvres roses mais n'objecta rien. Je sortis de mon sac à dos la carte de méduse, à mes yeux toujours vierge. Clarisse avait raison, se disputer ne servirait à rien. Nous devons terminer cette quête. Je demandais donc si quelqu'un voyait quelque choses sur cette carte. Tout le monde secoua la tête négativement après l'avoir examiné. Annabeth, elle, ne la regarda même pas. Soudain, la petite Sophia saisit son crayon feutre vert et coloria la carte. 

- Non mais ça va pas, hurla Clarisse en reprenant le précieux papier. Qu'est-ce qui t'as pris ? 

L'enfant pris un air contris et les larmes au yeux balbutia qu'elle voulait juste colorier la petite montagne. Nous nous regardâmes tous. Elle voyait le chemin... 

- Super, râla la fille d'Arès en se laissant retomber sur sa chaise, il ne manquait plus que ce soit une gamine incapable de lire une carte qui voit le chemin. 

Je soupirais. C'est vrai que ça ne nous serait pas d'une grande aide... Soudain, Annabeth se frappa le front de sa paume de main et fouilla dans son sac en pestant qu'elle était vraiment longue à la détente. Nous la regardâmes tous jusqu'à ce qu'elle sorte une feuille d'un blanc transparent, légèrement abîmée de son sac. Elle voulut la donner à Sophia mais Clarisse l'intercepta d'un geste leste. Elle la regarda les yeux plissés en la tournant dans tout les sens. 

- Tu vois un piège, demanda Tanaïs, suspicieuse. 

Clarisse secoua négativement la tête. 

- C'est du papier calque, s'exaspéra la jolie blonde en levant les yeux au ciel. 

Les deux demi-sœurs la fusillèrent du regard alors que Clarisse passait la feuille à l'enfant. Annabeth lui expliqua ce qu'on attendait d'elle et la petite commença à tracer des traits hésitants sur la feuille de papier calque. Elle reproduisait la carte ! Je félicitais Annabeth pour son génie et la serrais dans mes bras. Elle me sourit. Sophia mit plusieurs heures à recopier la carte et sa petite langue rose dépassait du coin de ses lèvres. Je souris en la regardant lorsqu'un passage de la prophétie me revint à l'esprit. 

La fille de la sagesse sauver tu ne pourras. 

 

La clef de tout elle détiendra, 

 

Et après la liberté, l'enfer tu lui offriras. 

 

Mais sans elle à rien tu arriveras.

Sophia signifiait sagesse en grecque ! Et si c'était elle la fille de la sagesse que j'allais damner ! Je contemplais le p'tit bou qui s'échinait à faire des jolis traits avec effroi. Je ne voulais en aucune manière causer sa perte ! Il fallait que je la mette en sécurité ! Et je ne connaissais qu'un seul lieu sûr... 

- Tyson, m’exclamais-je, lorsque Sophia aura recopier la carte. Tu pourrais l'emmener à la colonie ? 

Le petit cyclope accepta sans hésiter. Peut-être pourrais-je contrer la prophétie ! Encore faudrait-il que je l'ai correctement comprise... 

 

 

Chapitre 24

       Je comparais maintenant la carte de la petite Sophia à celle d'Annabeth et réalisais avec effroi que l'est et l'ouest avait été inversé. Nous étions à l'exact opposé de là où nous étions sensé aller ! Je levais les yeux des carte pour regarder la fille d'Athèna assise un peu plus loin. Elle grignotait un sandwich au saumon d'un air distrait mais sentant mon regard sur elle, elle releva les yeux. Je m'empressais de regarder mes feuilles en rougissant. Et si Annabeth... Non, non, c'était impossible ! Mais nous sommes à l'opposé du bon chemin... Annabeth ne nous aurait pas trompé ainsi ! C'est impossible ! Quoique... NON! Je ne voulais pas écouter cette petite voix pleine de doute qui résonnait maintenant dans mon esprit. 

       Soudain, une main se posa sur mon épaule. 

- Tu vas bien, me demanda Annabeth en s'installant à mes côtés. 

Je hochais la tête précipitamment et fourrais la carte qu'elle avait dessiné dans mon sac. Les autres n'avaient pas besoin de savoir... 

       C'est à dos de pégases que nous gagnâmes l'état de Washington. Ils nous fallut plusieurs jours pour traverser le territoire américain et nous subîmes de nombreuses attaques. La plus notable d'entre elles fut celle des Harpies et à cause d'elles nous fûmes clouées au sol du Minnesota pendant plusieurs jours pour attendre que Clarisse soient guéries de ses blessures aux jambes. Mais enfin, nous arrivions au point où se trouvait la fameuse Dague Sépulcrale ! Dans quelques heures, nous y serions... 

        Nous posâmes enfin un pied dans l'état de Washington ! Je saisis la carte et regardais partout autour de nous. 

- On est censé aller où maintenant, demanda Grover en regardant les environs. 

Autour de nous s'étalaient des champs à perte de vue. Je tournais plusieurs fois sur moi-même. 

- Normalement, nous y sommes, m’exclamais-je, sans comprendre. 

Clarisse me prit la carte des mains et l'étudia à son tour. 

- Il a raison... On y est ... 

Nous nous mîmes tous à chercher dans les alentours mais il n'y avait rien. Rien que des champs de haricots. Je me laissais tomber sur le petit chemin de terre qui traversait le champ où nous nous trouvions. Je fus très vite rejoins par le reste de la troupe. 

- On fait quoi maintenant, demanda Tanaïs en se tournant vers moi. 

Je la regardais et haussais les épaules. Je ne savais pas. Cette carte était sensée nous guider jusque la Dague Sépulcral. Nous étions arrivés mais pas de trace de la dague ! Quelle arnaque ! 

- Que disait la prophétie, demanda subitement Annabeth. 

Je récitais. 

Au sud de l'endroit où chantent les tourterelles tu chercheras, 

 

La seule personne qui te guider pourra,

 

Et l'objet de tes tracas par dénicher tu finiras

 

Car le haricot à la clef des nuages te mèneras. 

 

Par ton important choix tu sauveras ou tu détruiras. 

 

Mais dans tout les cas le prix  tu paieras, 

 

Car la fille de la sagesse sauver tu ne pourras. 

 

La clef de tout elle détiendra, 

 

Et après la liberté, l'enfer tu lui offriras. 

 

Mais sans elle à rien tu arriveras.

- Car le haricot à la clef des nuages te mèneras, répéta-t-elle encore et encore. 

Cela dura bien une dizaine de minutes. 

- Oh tais-toi, s'énerva Tanaïs en lui envoyant une poignée de terre dans la figure. On a compris que tu connaissais cette phrase par cœur ! 

Annabeth retira la terre sèche de ses cheveux et de son visage. 

- J'essaie de comprendre cette prophétie, contre attaqua-t-elle, pas comme certaine qui ne font rien pour aider ! 

- On a déjà vu à quelle point ton aide était précieuse alors si tu veux aider, non merci ! 

- Je ne te... 

Je plaquais une main sur sa bouche pour la faire taire et fis signe à mes amis d'écouter. Un petit bruit allait en se rapprochant. 

- Ce ne serait-pas...un bruit de moteur ? 

Nous continuâmes d'écouter un instant jusqu'à ce qu'un coup de coude me fasse sursauter. Annabeth me fit remarquer que j'avais toujours ma main sur sa bouche. Je rougis et la lâchais après avoir déposé un très léger baiser derrière son oreille. Un petit sourire goguenard naquit sur ses lèvres. Nous nous redressâmes lorsqu'un jeep s'approcha dans un nuage de poussière. La voiture s'arrêta à notre hauteur. Le conducteur fit descendre sa vitre.

- Vous venez pour la firme ?

Nous le regardâmes ahuris mais il ne nous laissa pas le temps d'objecter. Nous montâmes derrière lui. Il serra la main d'Annabeth et lui dit de manière très professionnelle "Je suis Cyamites, le demi-dieu des haricots. Et vous devez être l'équipe qui va m'aider à monter ma firme, n'est-ce pas ? Qui de mieux placé qu'une aussi jolie fille d'Athèna pour m'aider ?" Il enchaîna ensuite sur la visite sans laisser le temps à Annabeth de le détromper. Nous fûmes donc obligés de suivre une visite guidée de la plantation de haricots. On y trouvait dons des haricots de toutes sortes : flageolets chevriers, haricots alaric, bingo, blanc, michelet, soisson vert et soisson blanc... et j'en passe et des meilleurs ! Cyamites ventait sans cesse son exploitation et il était impossible de le couper pour en placer une. Finalement, nous nous retrouvâmes assis dans sa salle à manger. 

- Que souhaitez vous manger, demanda-t-il alors, des haricots rouges, kondor, jaune de chine ? Peut-être des ...

- Nous ne sommes pas là pour votre firme, hurla Annabeth par dessus sa voix. 

Il se stoppa net. 

- Mais qui êtes vous, bandes de charlatans, vous voulez me voler mes secrets de fabrications ! Vous allez voir je vais vous jeter dehors, espèce de... 

- Nous sommes arrivés ici dans le cadre d'une quête, s'époumona la jeune blonde. Nous avons besoin de votre aide ! 

Le demi-dieu des haricots se tut et contempla la jeune fille sans rien dire. 

- Mon...mon aide, balbutia-t-il, sonné. 

Annabeth hocha la tête. 

- La prophétie dit que vous avez la clef des nuages, expliqua-t-elle. L'objet de notre quête se trouverait donc dans le ciel et vous seriez celui qui nous aidera. 

L'homme passa une main dans ses longs cheveux noirs et déglutis difficilement

- Jamais demi-dieux n'est venu demander de l'aide à Cyamites, chuchota-t-il doucement. Tout le monde se fiche du demi-dieux ayant trouver comment cultiver les haricots ! Demi-dieux des haricots, c'est tellement... tellement sans intérêt ! 

Annabeth s'approcha de lui et pris la main de l'homme dans les deux siennes. Il baissa les yeux vers elle. 

- Aujourd'hui, nous avons besoin de votre aide, déclara-t-elle en le regardant droit dans les yeux. 

L'homme, ému, nous proposa de nous installer avant de filer en cuisine cacher ses larmes. 

- Un thé sera plus approprié, murmura-t-il d'une voix tremblotante. 

La fille d'Athèna s'assit autour de la table et nous fîmes de même. 

- Quel thé voulez-vous, haricot "oeil de perdrix", "coco nain blanc précoce" 'saint esprits à oeil rouge" "comtesse de Chambord"...J'ai aussi "Alaric"...

- Vous n'auriez pas quelque chose de plus...traditionnel, demande Tanaïs, d'une voix hésitante. 

- Bien sûr que si, s'exclama Cyamites, enthousiaste, il y a "haricot rouge", "flageolet", "haricot marbré"... 

Je pinçais les lèvres pour ne pas éclater de rire. 

- Je crois que je vais goûter, "Comtesse de Chambord", déclara subitement Annabeth, surprenant ainsi tout le monde. 

Je m'empressais de prendre la même chose tandis que Clarisse se tournait ver le "coco nain blanc précoce". Tanaïs et Grover choisirent la même chose que la fille d'Arès. Le demi-dieux des haricots revint et nous donna à chacun une tasse avant de s'installer et de souffler sur son thé...au haricot ! Je regardais la couleur blanc laiteuse de mon thé et réprimais une grimace. 

- J'essaye de créer une firme de thé aux haricotsexpliqua Cyamites en buvant son thé. Le haricot est démodé de nos jours alors j'essaye de lui donner un nouveau souffle. Mais personne ne s’intéresse à ce projet. 

Il se tut avant de reprendre. 

- Mais ce n'est pas pour ça que vous êtes là alors oublions cela ! Expliquez-moi tout ! 

Je lui racontais donc le but de notre quête et la phrase de la prophétie qui avait fait Annabeth lui dire que nous avions besoin de lui. Il resta un moment silencieux à boire son thé. Puis, une fois la tasse vide, il croisa les doigts. 

- Le seul moyen que je connais de gagner le ciel, c'est de se servir de la chevelure de Bérénice ! De temps en temps, à intervalle régulier, le dieu des Etoiles, Astréos, déploie la chevelure de Bérénice depuis la constellation qui porte le même nom et les demi-dieux peuvent grimper jusqu'aux cieux ! 

- Ce sera quand, m’exclamais-je de nouveau plein d'espoir. 

- Dans soixante ans ! 

Dans soixante ans ?! C'était une blague ! Nous n'avions pas soixante ans devant nous pour mener à bien cette quête ! 

- Mais Astréos me doit une petite faveur, reprit-il avec un clin d’œil à Annabeth. Je pourrais m'en servir pour le faire déployer la chevelure de Bérénice ce soir. Et en échange, fille d'Athèna, tu me donnerais un petit coup de pouce pour la création de ma firme ! Qu'en dis-tu ? 

La blondinette accepta d'un simple hochement de tête. Nous nous regardâmes en souriant  ! Ce soir, la Dague Sépulcrale serait à nous ! En attendant, il fallait nous préparer pour cette expédition ! Nous préparâmes donc nos sacs tandis que le demi-dieu des haricots allait s'arranger avec le dieu des Etoiles. Et à vingt heure tapante, nous étions de nouveau au milieu du champ. 

- J'aurais tellement aimé que vous grimpiez là-haut grâce à un haricot magique comme dans le conte de Jacques et le Haricot magique, déplora Cyamites. Cela aurait convaincu le monde entier de la nécessité des haricots ! 

Annabeth le rassura en chuchotant que le prestige d'avoir participé à notre quête serait bien présent. Le demi-dieu aux cheveux longs hocha la tête. Puis il nous montra la constellation de la chevelure de Bérénice. Nous la contemplâmes les yeux brillants. Je contemplais les étoiles se reflétant dans les yeux de la fille d'Athèna en souriant. Elle se tourna vers moi et me sourit. 

- J'ai oublié de vous dire, s'exclama-t-il brusquement. Un seul demi-dieu peut grimper la chevelure de Bérénice. Alors, choisissez le bien ! 

J'étais celui qui devait prendre la dague, j'étais donc celui qui monterait. Tout le monde le savait. Enfin, de fins cheveux d'or brillant au firmament descendirent jusque sur le sol. Alors que j'allais m'avancer, Annabeth me saisit le bras. Je me tournais vers elle. La jeune fille posa sa main sur ma joue et approcha ses lèvres des miennes en fermant les yeux. A quelques millimètres de ma bouche, elle chuchota qu'elle m'aimait. Son souffle chaud caressa doucement mes lèvres et je me rapprochais pour l'embrasser. Nos lèvres se fondirent parfaitement les une sur les autres et nos langues dansèrent alors un ballet effréné. Nous nous séparâmes le souffle court. 

- Reviens-moi, chuchota-t-elle tout contre mon oreille. 

Je lui promis avant de l'embrasser encore. Un raclement de gorge nous fit nous stopper. 

- La chevelure, elle remonte, hurla Grover, en pointant son doigt dans cette direction. 

Je lâchais Annabeth et sautais pour attraper la chevelure. Je commençais donc mon assention sans quitter ma dulcinée des yeux. Puis, elle devant si petite que je ne la distinguait plus. Je reportais donc mon attention sur les nuages autour de moi, à la recherche d'un indice sur ce que je devais faire après. Il était certain que je ne devais pas m'approcher trop près des étoiles de la constellation de la chevelure de Bérénice si je ne tenais pas à finir un poulet grillé ! Soudain, devant moi se dressa une immense porte. Une sorte de fumée grisâtre sortait par le interstices. Je lâchais les cheveux luisant pour sauter devant la porte. Je m'approchais et posais mes doigts dessus. Un souffle puissant me repoussa alors que les portes s'ouvraient. Je me mis à ramper dans cette direction, les yeux fermés et le corps parcourus de frissons incontrôlables. Je m'accrochais comme je pouvais et finis par passer les portes. Ces dernières disparurent et je me retrouvais seul sur un nuage. La dague posée sur un socle devant moi. Elle se trouvait entre la terre et les cieux, la meilleur cachette en ce qui concerne Zeus... Je m'approchais et la main en suspension au dessus de l'arme, j'hésitais. La première fois, elle prend ce qu'on a de plus cher, la deuxième fois, il faut lui donner sciemment. Mon cœur battait fort dans ma poitrine. Ce que j'avais de plus cher... D'une main tremblante, je saisis le manche de la Dague Sépulcrale. Un éclair de lumière m'aveugla et lorsque je rouvris les yeux je me retrouvais allongé sur le dos, sur un sol terreux. Je me redressais tant bien que mal. Mes amis me regardèrent et s'approchèrent doucement. Je brandis la dague et ils applaudirent tous. Grover me donna une tape amicale dans le dos et les deux filles d'Arès m'embrassèrent chaleureusement. Je remarquais ensuite Annabeth, un peu en retrait. Je me précipitais vers elle et l'embrassais fougueusement et... elle me gifla violemment. Ahuri, je portais une main à ma joue endolorie. 

- Non mais ça va pas, hurla-t-elle. Pour qui tu te prends toi ? Ce n'est pas parce que j'ai rejoins ton camps que tu peux te croire tout permis ! 

- Annabeth, chuchotais-je sans comprendre. 

- Non mais on aura tout vu, râla-t-elle en me gratifiant d'une regard noir. 

Je restais immobile, bras ballants, sans rien dire. Mon Annabeth... Quelle était cette nouvelle lubie ? Elle m'embrasse et semble m'aimer et alors que je reviens avec l'objet qui mettra fin à notre quête, elle me repousse... C'était à n'y plus rien comprendre. 

- Annabeth, explique-moi, je...

- Que je t'explique, s'énerva-t-elle. TU m'embrasses et c'est à MOI de te donner des explications ? C'est une blague c'est ça ? C'est loin d'être drôle, Cervelle d'Algues ! C'est TOI qui me dois des explications ! 

Ses narines frémissaient de colère et je trouvais ça très mignon. Mais ça ne m'aidait pas à la comprendre... Soudain, je réalisais. Je baissais les yeux sur la dague toujours dans ma main droite. Non...

- Saches que ta vie et tes sentiments pour moi sont les deux choses les plus précieuses à mes yeux , chuchotais-je des trémolos dans la voix. 

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête alors qu'Annabeth me contournait pour rejoindre les autres derrière moi. Je déglutis difficilement. Ses cheveux caressèrent ma joue et délivrèrent sa si douce odeur de fraises... Je fis volte-face et l’emprisonnais brusquement dans mes bras. 

- Percy ?! Mais c'est quoi ce jeu stupide ?! 

Je posais un doigt sur sa bouche. 

- S'il te plait...Ne dis rien...ne dis rien... 

Les larmes coulaient sur mes joues et je la serrais de toute mes forces. Nous tombâmes à genoux dans le champs et j'enfouis mon visage dans son cou. Soudain, une larme brûlante tomba sur mes bras. Je fis Annabeth me faire face. De grosses perles salées roulaient sur ses joues. Je les essuyais doucement de mes doigts. 

- Pourquoi pleures-tu, lui chuchotais-je. 

- Parce que... Je...En fait... Je ne sais pas. 

Je la serrais dans mes bras et caressais doucement ses cheveux blonds. Elle posa sa tête sur mon épaule. Je la tenais contre moi et mon cœur battait fort. Les larmes ne s'arrêtaient plus de couler sur mes joues et venaient même se perdre dans les cheveux d'Annabeth. Tant de douleur me broyait. Elle avait oubliée.... La dague me les avait pris ! Je peinais à respirer alors que la pensée se former de plus en plus clairement dans mon esprit. La dague m'avait pris les sentiments d'Annabeth. Je levais les yeux vers les étoiles. 

- Noooooon, pleurais-je en la serrant le plus fort possible dans mes bras. 

11 juillet 2015

Je suis désolée pour ce silence mais j'étais en

Je suis désolée pour ce silence mais j'étais en panne sèche. Je n'arrivais pas à écrire ce chapitre et je n'en suis toujours pas fière. Il ne me plait pas. Pardonnez-moi mais je ne suis pas sûre d'être capable d'arriver à mieux... J'espère qu'il vous plaira quand même un peu ! 

Chapitre 22

       Nous débarquâmes sur la plage et je remerciais encore mon père pour son aide. Nous étions dans le Maine ! Je souris à mes amis ! Bientôt, notre quête toucherait à sa fin ! Et ce serait un succès ! J'en étais certain ! Efin...Je l'espérais sincèrement ! Je sortis la carte et regardait le chemin qui nous restait à parcourir. Ce n'était plus très loin. Plan en main, je pris la tête des opérations. Annabeth marchait à mes côtés tandis que Clarisse et Tanaïs suivaient derrière. Grover trottinait en queue de peloton. 

       La destination finale nous accueillit après plusieurs heures de marche à un rythme soutenu. Il s'agissait d'une gigantesque grotte. Je la contemplait la bouche ouverte. 

- Je ne suis pas sûr que ce soit très prudent de s'aventurer là, chuchota Grover en prenant son petit air apeuré. 

Clarisse leva les yeux au ciel et déclara que si la dague était là, c'est là que nous allions ! J'aprouvais ses quelques mots. Notre but était à portée de main ! J'entrais le premier mais Grover me barra la route. 

- Ca ne sent pas bon, Percy, s'ecria-t-il. Pas bon du tout ! 

Je le repoussais pour entrer. Annabeth m'emboîta le pas. Clarisse et Tanaïs suivirent. Nous avançâmes à l'aveugle pendant un bout de temps. Et soudain, la lumière d'un énorme feu nous éblouit. Je plaçais ma main en visière pour me protéger un peu. La salle était immense et creusée à même la roche. Je tournais la tête dans tout les sens. Une forte odeur de viande grillée reignait ici... Soudain, une énorme main entra dans mon champ de vision. Un hurlement parcourut notre petit groupe. 

- Repas, grogna une voix grave et sourde qui fit tremblait les murs. 

Je décapuchonais turbulence et me préparais à lancer l'assaut. Mais une main me saisit par derrière et je me retrouvais soulevé au dessus du sol. Je battais des pieds dans le vide en criant et en donnant des coups d'épée au monstre qui venait de me soulever. 

- Percy, hurla Annabeth en s'agrippant à l'un de mes pieds. 

Mais elle n'était pas assez forte et elle aussi se retrouva suspensu au dessus du vide. Elle hurla alors qu'elle avait de plus en plus de mal à rester accrocher. Clarisse et Tanaïs se précipitèrent pour nous donner un coup de main. 

- C'est un cyclope, cria Tanaïs en sortant son épée. On doit absolument sortir d'ici ! 

Les deux filles, armées, allèrent attaquer les immenses jambes du cyclope mais il les balaya d'un revers de main. Soudain, je me retrouvais face à son immense oeil. Je ne m'étais jamais senti aussi petit de ma vie. Je tendis la main vers Annabeth. Elle essayait de la saisir alors que l'oeil se rapprochait pour nous examiner. L'énorme pupille dilatée était fixée sur nous et je peux vous dire qu'il s'agissait d'une vision d'horreur. Enfin, les doigts de la fille d'Athèna s'agrippèrent aux miens et je la tirais vers moi. Soudain, l'oeil se recula. Je me sentis soulagé. Mais ce fut de courte durée car une énorme cavité buccale s'ouvrit juste en dessous de nous. La langue énormes ainsi que les dents jaunâtres nous attendait. Et l'odeur fétide nous donnait envie de vomir. Lorsque je nous vis nous rapprocher inexorablement de cette antre humide, je donnais de grands coups d'épée en hurlant. Annabeth grimpa sur mes épaules et réussis à se hisser sur la main du monstre. Elle se tourna ensuite vers l'oeil du cyclope et y lança sa dague. Cette dernière se figea dans la pupille et l'animal rugit. La douleur le fit me lâcher instantanément et Annabeth courut pour me rattraper. Ce qu'elle réussit à faire. Mais nous nous trouvions en équilibre instable et nous glissions inexorablement vers la bouche. Annabeth hurla mon prénom. 

- On n'a aucune chance de s'en sortir si on tombe la dedans, lui criais-je. Alors lâche moi. 

Elle s'agrippa d'autant plus à moi en criant que c'était impossible. 

- On va mourir, m'époumonais-je. 

Elle tenta un haussement d'épaule. Nous chutâmes alors vers ce trou béant qui n'attendait que le plaisir de nous savourer. 

- Je t'aime Percy, hurla une voix que je ne connaissais que trop bien alors que nous tombions. 

Je serrais encore plus les doigts de la jeune fille et nous atterrimes brutalement sur la surface rose et rugueuse qu'était la langue de se monstre. La bouche allait se refermer et nous allions sois mourir machés, asphyxiés ou digérés... 

- Percy, il faut qu'il nous recrache, cria Annabeth couverte d'une bave luisante. 

Je hochais la tête alors que la lumière disparaissait. Commença alors le phénomène de mastication. Je me faisais entrainé et roulais sur la langue dans la bave tout en évitant les immenses dents de justesses. Avec mon épée, j'entaillais tout ce qui passait à ma portée. Et cela, sans jamais lâcher la main de ma dulciné qui, n'étant plus armée, donnait des coups de pieds dans tout ce qui passait près d'elle. Soudain, la lumière entra à flot. Je plissais les yeux. Je me sentis brutalement reculer puis projeté brutalement en avant. J'atterris lourement par terre en un cri et ouvrit les yeux pour regarder autour de moi. L'air étouffant de la grotte entra dans mes poumons et je crâchotais. Soudain, un cri retentit. Je levais la tête en toussant pour voir un projectile-Annabeth arrivait sur moi en hurlant. J'eus donc le rôle du coussin alors que la jolie blonde atterrissait. Elle ouvrit les yeux et me regarda. Je lui souris. 

- Eh, les tourteraux, on se bouge, hurla Grover en relevant Annabeth avec force. 

Il fronça les sourcils et le nez. 

- Tu pues, ma jolie, laisse-moi te le dire, s'écria-t-il alors qu'il s'armait d'un bout de bois enflammé provenant du grand feu au milieu de la grotte. 

Une chance pour nous que nous n'ayons pas atterrit là ! Je jetais un regard à Annabeth. Nous devions retrouver nos armes. Je parcourus la grotte des yeux et me rappelais soudain qu'elle devrait revenir dans ma poche. Par chance, ce fut le cas. Je décapuchonais une nouvelle fois Turbulence alors qu'Annabeth se jetait sur son poignard à quelques mètres de là. Le cyclope crachait du sang et une gerbe d'expectoration éteind le feu, provoquant la création d'une épaisse fumée et un assourdissant concert de crépitemment. J'allais ordinner le replis lorsque des pleurs me firent me retourner. 

- Replis, hurlais-je alors que je saisissais la main de la fille d'Athèna pour courir dans le sens des cris. 

Une petit fille pendue par les pieds hurlaient à plein poumons. Je coupais les cordes qui la retenaient alors qu'Annabeth l'aidait à descendre. La petite fille se laissa tomber sur le sol. Elle n'arrivait pas à marcher. Je la pris alors sur mes épaules et nous fîmes volte-face. Une énorme ombre noir nous surplombait. La fumée nous cachait encore, mais plus pour longtemps. Nous devions sortir de là. Soudain, Clarisse, Tanaïs et Grover apparurent. La fille d'Arès me donna un énorme coup dans le tibia. Je la fusilais du regard. 

- Ne joue pas les héros, Percy ! Tout ce qu'on affronte, on l'affronte ensemble, hurla-t-elle. Alors n'ordonne plus jamais ce genre de replis ! 

Je tenais toujours Turbulence mais avec la petite sur les épaules, je n'allais pas être capable de grands choses... Je brandis néanmoins mon épée. 

- Où est la sortie, demandais-je. 

Tanaïs montra le monstre du doigt et déclara qu'elle était derrière. Je serrais les dents.

- A trois, on attaque, m'écriais-je. 

1...2...

- Stop, cria quelqu'un derrière nous. 

Nous fîmes volte face précipitemment et un deuxième cyclope entra dans notre champ de vision. Il était beaucoup plus petits que l'autre mais tout aussi impressionnant ! 

Annabeth pointa sa dague dans sa direction. 

- N'approche pas, s'époumona-t-elle menaçante. 

Elle le fit reculer. Il leva alors les mains en l'air alors que nous nous placions tous dos à dos pour faire face à cette attaque sur deux fronts. 

- Je ne vous veux aucun mal ,expliqua-t-il en tentant de calmer la fougue véhémente d'Annabeth. Il y a un autre passage qui nous permettra de sortir. Faites-moi confiance ! 

Annabeth plisa les yeux. 

- On était à deux doigts de se faire gober par l'un des tiens alors ne pense pas qu'on va te suivre, siffla-t-elle. 

Le cyclope tenta de s'approcher mais Clarisse le maintint à distance de la pointe de sa lance. 

- Percy, je suis ton frère, s'écria alors le jeune cyclope. Je suis Tyson et je travaille aux forges de notre père ! Percy ! 

Je me tenais dos à lui pourtant... Pourtant j'étais certain d'avoir déjà entendu sa voix. Je changeais de place avec Clarisse. 

- Tu as dit... Tyson, chuchotais-je. 

Il hocha la tête. Tyson... C'était un petit garçon que ma mère accueillait tous les étés quand j'étais petit... Nous jouions ensemble, nous...

- On y va, criais-je en fonçant à sa suite. 

Le reste de la troupe se précipita à ma suite et nous suivîmes le petit cyclope à travers un dédale de petits boyaux souterrains creusé dans la pierre brute. En quelques minutes, nous nous retrouvâmes à l'air libre. Je me laissais tomber à genoux sur l'herbe verte et inspirais longuement et goulûment l'air frais. La petite fille descendit de mes épaules. Annabeth était pliée en deux à mes côtés et haletait... Notre course folle l'avait laissée le souffle ératique. Et même couverte de bave pateuse et puante, elle me paraissait magnifique. Elle m'adressa un pâle sourire. Soudain, elle se retrouva violemment plaquée sur le sol. Tanaïs venait de se jeter sur elle et la rouait de coups. 

- Tu nous a jeté dans ce piège, hurlait-elle. 

Je voulus intervenir lorsque la lance de Clarisse se posa sur mon front, entre mes deux yeux. 

- Ne me dit pas que tu ne pense pas la même chose ! 

Je ne pense pas la même chose, avais-je terriblement envie d'hurler. Mais je n'en eux pas la force, mon passage forcée dans la cavité buccale du monstre m'avait épuisé et l'adrenaline retombée, je m'effondrais sur le sol, au bord de l'évanouissement. J'assistais donc vaguement à la suite de la scène. Ma visions était flou mais je pu voir Tyson séparer Tanaïs et Annabeth qui se battait maintenant férocement. 

- On ne frappe pas la futur princesse de l'océan, hurlait-il en protégeant Annabeth. 

Clarisse se pencha sur moi pour essayer de me faire réagir. Ses grand yeux soucieux furent soudain remplacés par les magnifique yeux gris d'Annabeth. 

- Percy, murmura-t-elle doucement. 

Je voulus lui répondre mais tout devint noir. J'eux juste le temps d'entendre la petite fille déclarait s'appeler Sophia et Annabeth et Clarisse tenter de me venir en aide avant de perdre complètement connaissance. 

Publicité