Coucou la compagnie :P ! Je suis prête à vous
Coucou la compagnie :P ! Je suis prête à vous donner la suite des mésaventures de notre team préférée ! Et j'en profite pour remercier mes adorables lecteurs qui laissent régulièrement des commentaires ! Merci à InvictusNais, Guiguilefrelon et à Aka-chan98 ! Connaitre vos avis est un véritable plaisir ! Allez, bonne lecture :) !
Chapitre 25
Je sanglotais toujours en la tenant contre moi lorsqu'une voix me fit brusquement sursauter.
- Comme c'est touchant, ironisa une voix que je ne connaissais que trop bien.
Annabeth et moi nous nous relevâmes brusquement et la jeune fille pointa instinctivement son poignard dans la direction de la voix. Le nouveau s'était pourvu d'une lampe torche et nous contemplait d'un air goguenard.
- Merci de vous être donnés autant de mal pour nous, continua-t-il en s'appochant alors que de nombreux ennemis sortaient littéralement de terres.
Une embuscade... Je me tournais vers le demi-dieu des haricots.
- Vous, crâchais-je avec mépris en pointant turbulence dans sa direction. Je vais ...
Annabeth me retint par le bras et me tira en arrière.
- Heureusement pour nous, notre offre était plus alléchante que la votre, s'écria Luke en partant dans un grand rire. Et heureusement que ce nigaud tient à voir sa firme naître !
Il se tourna vers le demi-dieu des haricots. Ce dernier s'approcha de Luke et se courba devant lui.
- Seigneur fils d'Hermès, dit-il avec déférance.
Luke répéta la phrase avec un grand sourire. Puis il jeta aux pieds de l'homme trois grosses bourses pleines.
- Lorsque Cronos sera le maître, vous serez le seul fournisseur d'haricots du monde. Je vous l'ai promis !
Cyamites exécuta une seconde courbette et soudain, il se retrouva plaqué sur le sol par une furie blonde. Elle avait sa dague tout contre le cou du demi-dieu qui criait aux fidèles de Cronos de l'aider. Annabeth regarda l'homme droit dans les yeux.
- Tu regretteras ce que tu viens de faire, hula-t-elle alors que plusieurs demi-dieux ennemis la tirait en arrière.
Ils la repoussèrent violemment vers nous. Je regardais autour de nous. Ils étaient tellement nombreux. Nous n'avions pas la moindre chance. Pas la moindre... Même la Dague Sépulcrale ne nous serait pas d'une grande aide puisqu'elle sert à tuer Cronos exclusivement... C'était énervant ! Tant d'efforts pour tuer un seul Titant ! Je serrais les dents.
- Rendez-vous, sourit Luke. Rendez-vous ou mourrez.
Je passais ma maigre troupe en revue. Clarisse avait le visage couvert de terre et des cheveux emmelés qui lui tombaient dans les yeux. Elle pointait courageusement son arme vers ses ennemis. Grover était arme d'une branche et se tenait près à livrer combat. A l'instar de Tanaïs qui se dressait bravement devant les partisans de Cronos. Et Annabeth... Elle avait tout d'une vraie guerrière... L'air farouche, le maintient fier...
- Percy, Tu ne peux pas nous demander de nous rendre, chuchota Annabeth comme si elle percevait mes doutes.
Je la regardais. Nous étions mort. Si nous nous battions nous étions mort. Et la cause perdue.
- Je veux me battre jusqu'à la fin, hurla-t-elle de toute ses forces.
Et sans attendre plus longtemps, elle se jeta en avant dans le but de pourfandre l'un de nos nombreux ennemis. C'est le signal qui donna lieu à l'une des batailles les plus déséquilibrées qu'on ait jamais vu. Ils étaient dix pour chacun de nous mais nous donnions tout ce que nous avions au plus profond de nos entrailles. Evidemment, en quelques minutes, chacun d'entre nous fut maîtrisé totalement par nos antagonistes. Luke, toujours bras croisé, rit.
- Comme c'est stupide.
Il rit encore.
- Vous êtes mort, sourit-il.
Je fermais les yeux alors que mon coeur battait fort dans ma poitrine. Nous avions échoués...
- Mais pas tout de suite... J'ai encore besoin de vous !
Voilà comment nous nous retrouvâmes encore dans les cachots du Princesse Andromède. Je tapais rageusement contre les barreaux. Retour à la case départ ! C'était tellement frustrant ! Et cette fois, ma jolie Annabeth ne pouvait rien pour nous aider. Elle se trouvait du même côté des barreaux que moi... Je m'assis à la même place que la dernière fois. Je revoyais les larmes de la jeune blonde... Toute la scène se rejouait devant moi. Et je l'avais perdue... Pour une fichue Dague que je n'avais même plus ! Il ne me restait rien... Rien du tout. Que'est-ce que j'aurais donné pour un simple regard d'elle juste avant de mourir... Un de ses regards mystérieux dont elle a le secret... Annabeth... La porte claqua et j'emmergeais brusquement. Un "garde" apportait un plateau presque vide de victuailles. Mais la seule chose que je remarquais fut le verre d'eau... De l'eau ! Dès que ce verre salvateur fut de mon côté des barreaux je me jetais dessus... Annabeth m'arrêta.
- Tu n'as pas l'intention de le boire, n'est-ce pas ?
Je plongeais mon regard dans ses magnifiques yeux gris... La lueur qui y brillait me fit comprendre que nous avions la même idée... Je souris. Non... Non je n'avais pas l'intention de le boire.
- Quelqu'un a une pièce, chuchotais-je.
Clarisse, Grover et Tanaïs secouèrent la tête. Quant à Annabeth, elle retira sa chaussure droite. Tanaïs la stoppa.
- Ce n'est pas le moment de te mettre à l'aise, persifla-t-elle.
La fille d'Athèna leva les yeux au ciel en murmurant que décidemment, elle n'était plus très futée. Je sentis Tanaïs se raidir mais elle ne dit rien. Annabeth retira sa chaussette et alla y rechercher un drachme tout au fond. Elle me le tendit. Je remarquais alors sur sa peau blanche la marque rouge laissée par la pièce sur son pied. Je lui pris délicatement le pied et la tirais vers moi. Elle poussa une exclamation de surprise et se rattrapa inextrémiste à mes épaules. Je déposais mes doigts froids sur la peau rougis.
- Ca te fait mal, demandais-je en chuchotant.
Elle rougis et tenta de reprendre son pied en murmurant qu'il était tant de cesser mes enfantillages. Je ne cedais pas et maintenais son pied dans ma main. Elle fronça ses adorables sourcils blonds et me fusilla du regard. C'est alors sous son regard surpris que je portais son petite pied à mes lèvres et embrassais tendrement le petit morceau de peau meurtris. Annabeth ouvrit de grands yeux étonné et rouge tomate, grommela que j'étais decidemment un crétin irrécupérable. Puis, lorsque je l'eus lâché, elle me donna un léger coud de pied dans l'épaule avec un petit air boudeur. Je souris. Un bruyant soupir me fit émerger de cette petite bulle dans laquelle je venais de nous enfermer, elle et moi. Tanaïs me fusillait du regard.
- Tu as fini tes anneries, Percy Jackson, s'énerva-t-elle. On peut envoyer un message iris à la colonie ?
Je me sentis devenir rouge de honte en pensant au spectacle que je venais de leur fournir. Et le regard goguenard d'Annabeth sur moi n'était en rien pour arranger les choses...
Ce fut Clarisse qui passa le fameux message iris et les étudiants encore à la colonie promirent d'arriver le plus rapidement possible. Mais nous n'étions pas dupe, l'organisation de cette attaque du Princesse Andromère mettrait un peu de temps. Je soupirais. Il nous faudrait tenir jusque là... Et rien était moin sûre que notre temps de survi... Au bout de ce qui me sembla une éternité, une escrote de demi-dieux vint nous chercher.
- Levez-vous, ordonna l'un d'entre eux. Luke vous attend.
Je m'exécutais et tous, nous grimpâmes les quelques marches qui nous emmenèrent sur le pont du navire. Il faisait nuit... Une journée était passée... Ou peut être deux ? Dans le sous-sol, nous perdions toute notion du temps. On nous conduit dans une grande salle. Au centre, trônait un énorme cercueil sombre. Luke était penché en position de recueillement aux pieds du cercueil. A notre arrivé, il se releva et nous invita à entrer. Nous nous exécutâmes.
- Vous allez avoir la grande chance d'assister au retour de Cronos, notre maître à tous, s'exclama-t-il. Mais avant, nous devons régler quelques questions.
Il se tut un instant. Je vérifiais les environs de la pièce d'un coup d'oeil rapide. La Dague Sépulcrale était posée délicatement dans un coin de la pièce. Et depuis le temps, je savais Turbulence de retour dans ma poche ! Mais seul, je n'avais pas la moindre chance. Il me fallait attendre les renforts. Luke s'approcha de la fille d'Athèna.
- Où est l'amulette que t'avais prêté Tanaïs et que tu n'as pas utilisé, sur la plage, lui demanda-t-il.
Annabeth le regarda droit dans les yeux.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-elle avec un aplomb déconcertant.
Luke la regarda un instant en soupirant.
- Tu la lui avais emprunté, reprit-il en la prenant par les épaules.
- Non, je ne l'ai pas fait, répondit la blondinette toujours sûre d'elle.
Luke plongea ses yeux dans le regard gris d'Annabeth.
- TANAIS, hurla-t-il si brusquement que nous sursautâmes.
Sans même la regarder, ni dévier son regard de celui d'Annabeth qui le défiait sans ciller, il lui demanda si elle avait prêtait son amulette, celle que son père lui avait offerte, à la jeune blonde. Je priais alors pour que Tanaïs aille dans le même sens que la jeune fille.
- Je...Je, balbutia l'enfant de treize ans.
Je fermais les yeux. Oublie ta rancune...Oublie ta rancune et dit non, la suppliais-je mentalement.
- TANAIS, gronda Luke en tournant une tête ornée d'un rictus effrayant vers la jeune fille.
Tanaïs se tendit alors qu'il lâchait Annabeth pour se diriger vers elle. Il la saisit par l'arrière du crâne et plongea ses yeux emplit de colère dans ceux terrorrisé de la jeune fille. Il lui reposa la question en serrant d'autant plus sa prise sur son cou... Par pur instant, je saisis la main de la jeune métisse pour lui donner du courage. Les pieds de la fille d'Arès ne touchait presque plus le sol.
- Lâche-là, hurla brusquement Annabeth. Lâche-la, Luke !
Il se tourna vers elle.
- Je te connais parfaitement, Annabeth, gronda-t-il. Tu me mens ! TU L'AS !
Il rejetta Tanaïs en arrière et la jeune adolescente s'écroula brutalement sur le sol. Annabeth se précipita vers elle alors que des gardes m'empêchaient de bouger. Ils tenaient également Grover et Clarisse. La fille d'Arès repoussa violemment la fille d'Athèna qui se recula. Luke s'approcha de manière nonchalante d'Annabeth.
- Annabeth, murmura-t-il. Cette amulette peut rendre notre maître invincible en lui prodiguant la force d'Arès !
- Je n'ai pas de maître, hurla Annabeth. Personne ne me dicte ma conduite. Ni Cronos, Ni les Dieux, Ni la colonie, Ni même toi, Luke !
Luke sourit.
- Vraiment, Annabeth ? Tu sais ce qui te dicte ta conduite ? Tu sais où se trouve ta faiblesse, ma petite traîtresse ?
Annabeth le défia du regard. Luke s'approcha d'elle et ils se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre.
- ça, chuchota-t-il en posant sa main à l'emplacement de son coeur. Tes sensitiments, Annabeth. Ils sont ta force... Et ta plus grandes faiblesses ! Ils te détruiront !
Annabeth le repoussa.
- Tu te trompes ! Si je ne t'ai jamais donné cette amulette c'est qu'au fond tu ne m'avais jamais fait totalement perdre tout bon sens ! Je savais que tu n'en ferais pas un noble usage alors je l'ai caché, hurla-t-elle. Je l'ai caché de toi ! Alors même que tu représentais à mes yeux, tout ce que j'aimais le plus !
Luke recula d'un pas.
- Tu as cessé de me connaître parfaitement lorsque tu as commencé tes bêtises ! Lorsque tu t'es tourné vers Cronos, tu as cessé d'être celui qui me connaissait le mieux !
Elle se tut.
- Rend toi compte, Luke, sourit-elle alors que ses yeux étaient plein de larmes. Tu ne me connais plus. Et si tu me connaissais parfaitement, tu n'aurais même pas eu besoin de me demander où était cette amulette, tu l'aurais su.
Luke s'avança vers elle.
- Annabeth...
Un grand fracas lui coupa le sifflet. Le toit de la salle venait littéralement d'exploser en morceaux. Je sortis directement Turbulence et courus récupérer la dague alors que des vagues de demi-dieux amis déferlaient dans le bâteau.
Chapitre 26
Comme s'était bon d'être de retour à la colonie. Bon, le point négatif c'est que Luke, le cercueil de Cronos ainsi que de nombreux partisans du titan avait réussi à prendre la fuite. Mais nous avions la Dague Sépulcrale. Cette bataille était finie, mais la guerre en était encore qu'à son commencement. Mais après cette nuit à l'infirmerie, je me sentais beaucoup mieux. Et aujourd'hui, les chefs de bungalows devaient se réunir pour traiter d'une question importante. Mais avant cela, je m'arrêtais devant le lit d'Annabeth. Elle dormait encore dans le lit de l'infirmerie. Je caressais doucement sa joue et elle grommela dans son sommeil, faisant ainsi naître un petit sourire sur mes lèvres. Je la contemplais encore un peu lorsque je sentis une présence dans mon dos. Je me retournais pour me retourner face à Tanaïs. Elle me sourit. Elle portait un simple short et une chemisette rose à carreaux. Ses cheveux étaient habilement coiffés. Elle me détailla des pieds à la tête et rit.
- Tu peux aller te changer, tu sais ?
Je baissais les yeux à mon tour sur ma tenue... Mon tee-shirt était en lambeau et mon jean ne valait pas mieux... Je la remerciais d'un signe de tête et allais partir lorsqu'elle cria mon nom. Je passais la tête dans l'embrasure de la porte.
- Lorsque tu seras prêt, on pourrait parler.
Bien sûr, j'acceptais et me dépêchais de me laver et de m'habiller. J'étais intrigué par ce qu'elle projetait de me dire. Pourquoi me demandait de parler puisque c'était déjà ce que nous faisions ? Je la retrouvais sur le terrain d'entrainement. Elle maniait l'épée tranquillement. J'attendis sans la déranger. Tanaïs mit plusieurs minutes à remarquer ma présence.
- Ca fait longtemps que tu es là, demanda-t-elle en trottinant vers moi.
Je secouais la tête et lui tendis une canettes de coca. Elle me remerica et en avala une gorgée alors que nous nous éloignions du terrain d'entrainement.
- Alors de quoi voulais-tu me parler.
Elle s'arrêta et fixa un moment sa canette de coca. Elle se mordit la lèvre et finit par relever la tête vers moi.
- Je ne sais pas vraiment comment te dire ça... mais ..euh... Autant le dire directement.
Elle prit une profonde inspiration.
- Je t'aime Percy, débita-t-elle alors d'un traite.
Je restais silencieux alors qu'elle me regardait.
- Je sais que tu aimes Annabeth, reprit-elle. Mais tu n'as jamais eu ta chance avec elle. Elle aime Luke.
- Elle m'aime, rétorquais-je.
Je me tut avant de reprendre d'une voix cassée.
- Enfin...Elle m'a aimé...
- Impossible. Annabeth est à Luke.
- Annabeth n'appartient à personne, hurlais-je brusquement. C'est une femme libre et pleine d'ambition qui n'a comme restriction que sa propre imagination !
Tanaïs posa une main appaisante sur mon bras.
- Annabeth l'aime, lui. Et même si un jour, elle t'as aimé, ce n'est plus le cas.
Je soupirais et lui expliquais que c'était ses sentiments que la dague m'avait prises.
- C'est vrai. C'est ce que sa réaction laissé supposer mais... Moi je n'y crois pas ! Annabeth est sournoise et elle se joue de toi. Tout simplement. Tu m'érites quelqu'un qui t'aime sincèrement et exclusivement.
- Et c'est ton cas, ironisais-je.
- Je le crois, répondit-elle. Mais si la dague a vraiment prit ses sentiments. Alors elle ne pourra plus jamais t'aimer. Jamais. Parce que ce que la dague prend. Elle le prend à jamais.
Je fermais les yeux et accusais le coup. Plus jamais... C'était impossible... Je la reconquérirais s'il le fallait ! Je serais les poings ! Une main se posa sur mon épaule.
- Penses-y, Percy. Dans tout les cas, tu as perdue Annabeth à jamais !
Elle repartit alors que je m'assaillais sur le rocher.
- Annabeth, hurlais-je soudainement. Je te reconquérirais s'il le faut mais je n'abandonnerai pas ! Je t'aime !
Puis je me souvins brutalement de la réunion et courus pour m'y rendre.
Lorsque j'arrivais tout le monde était déjà installé. Je m'excusais pour mon retard et me glissais sur ma chaise réservé en tant que chef de bungalow de Poseidon. Chiron prit alors la parole.
- A la demande de nombreuses personnes, nous allons évoquer le "cas Annabeth Chase".
Je levai les yeux au ciel. Mais c'était une manie chez tout le monde ou quoi ? Il fallait toujours qu'ils parlent d'elle, lui cherche des noises et compliquent les choses ! Je décidais donc de prendre la parole sans attendre que les faits sois exposés.
- Ecoutez, je ne vois pas le problèmes, commençais-je en me levant. Annabeth a décidé de revenir vers vous. Au lieu de vous méfier, vous devriez vous réjouir !
Mon discours fut accueillit par un énorme silence et ensuite, il fut complètement ignoré. Tout le monde s'accrodait pour dire qu'elle était une espionne potentielle, qu'ils ne pouvaient pas lui faire confiance, elle les avait tous trahis, elle n'était pas loyale et blablabla et blablabla... Soudain, Clarisse se redressa.
- Je suis tout à fait d'accord avec vous mais il serait néanmoins bon de lui accorder le bénéfice du doute, s'écria-t-elle.
Je me redressais, surpris. Clarisse allait...défendre Annabeth ?
- Oui, c'est une traitresse, elle n'a pas de loyauté puisqu'elle ne cesse de changer de camps et nous a souvent fourré dans les pires ennuis...
Peut-être pas, en fait...
- Mais sans elle, je dois dire que nous ne serions plus ici aujourd'hui. Vous savez combien ça me coûte de vous dire ça de la fille que je déteste sans doute le plus au monde. Néanmoins, il est bon de dire la vérité. Elle nous a sorti de situation parfois difficile. Et nous a fourré dans d'autre... Il est claire que son objectif n'est pas clair. Mais qui n'a pas déjà fait des erreurs ? Annabeth nous a été très utile dans cette quête. Ses idées de génies nous ont permis de réussir et de ramener la Dague Sépulcrale. Comme tout les membres de notre équipe, elle a fait des sacrifices et vécues des moments difficiles. Mais nous les avons vécus ensemble ! Je vous propose de ne pas la condamner d'emblée ! Elle mérite que nous lui donnions un sursit !
J'applaudis le discours de Clarisse et à ma grande surprise, ne fut pas le seul. Elle semblait avoir su leur parlé comme il fallait.
- Que proposes-tu, Clarisses, demanda le chef du Bungalow d'Héphaïstos.
- A mon avis, nous devrions la confiner dans un pièce pendant quelques jours pour voir comment les choses évolue au sein de la colonie et faire en sorte que l'idée de sa présence soit bien encré dans les esprits. Puis, nous lui confiront une bonne partie des corvés à faire. Elle ne saura rien de l'avancé des stratégies guerrières et ne regagnera son bungalow que lorsque tous les enfant d'Athèna seront d'accord. Elle sera également interdite de réveillon jusqu'à nouvel ordre. Pour le reste, elle sera totalement libre.
Encore une fois, les paroles de Clarisse fut admises. Mais pas à l'unanimité cette fois car je n'étais pas du tout pour ! Pourquoi la punir autant d'une erreur ? Elle avait simplement suivi son coeur ! Clarisse fut chargée de conduire Annabeth dans une chambre de la Grande Maison qu'elle ne quitterait pas pendant plusieurs jours. Je soupirais. Le pire fut que pendant une journée entière, elle fut interdite de visite. Il me fallut donc attendre 24 heures (et pas une minutes de plus, je vous le dis) pour pouvoir aller la voir.
J'entrais dans la pièce. Elle était allongée sur son lit en face d'un jeu de questions/réponses.
- Tu es venue saluer la prisonnière, ironisa-t-elle en me voyant.
- Tu n'es pas prisonnière, tentais-je de dire.
- Alors je suis quoi, s'écria-t-elle. Détenue, captive, enfermée, à moins que ce soit, embastillée ou..
J'éclatais de rire devant son air courroucé. Elle me fusilla du regard et reprit son jeu, seule. Elle posait les questions et donnait les réponses automatquement.
- Je peux jouer avec toi ?
Elle accepta et je m'installais près d'elle sur son lit. Pendant plusieurs heures, nous nous posâmes des questions à tour de rôles.
- Si tu trouves la réponses à ses deux questions cis, tu égalises, me prévint-elle en me lançant un regard sérieux.
Je hochais la tête en souriant.
- Vocabulaire. Question 1 : en huit lettres : Qui cause un ravissement par sa beauté, par sa douceur ? Relatif au ciel et au divinité ?
Question 2 : en huit lettres : De grande valeur et très important.
Je réfléchis un instant et comptais sur mes doigts.
- Alors, s'impatienta-t-elle après plusieurs minutes alors qu'elle savait partinemment les réponses.
Je comptais encore et encore parce que moi, contrairement à elle, je ne savais pas. Soudain j'eus un éclair de génie. Je plongeais mes yeux dans les siens.
- Au deux questions je réponds "Annabeth".