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Fiction Percabeth

Fiction Percabeth
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29 septembre 2015

Salut à tous !! Merci pour les commentaires, ça

Salut à tous !! Merci pour les commentaires, ça fait toujours chaud au coeur de se sentir soutenu !! Alors une petite suite pour vous remercier ;) ! Bonne lecture !! 

Chapitre 33

        Annabeth ne voulait plus quitter le cocon réconfortant de sa chambre. Je passais donc tout mon temps là-haut, à trouver des arguments pour lui faire avaler ne serait-ce qu'une miette de pain. Et je maudissais Luke plus que jamais. La porte de ma dulcinée était couverte de fleurs, de mots gentils, de victuailles... Et tout cela offert par l'intégralité de la colonie. La fille d'Athèna, ex-traîtresse détestée, venait de devenir la plus aimée des héros de ce lieu. Et cela me donnait la nausée... Je m'efforçais de nettoyer tout ce dévercement de marécage d'hypocrisie avant que ma princesse ne se rende compte du nouveau culte dont elle faisait l'objet. 

       A force de persévérance, de gentillesse et d'amour, je réussis à la convaincre de sortir de sa tour et de descendre avec nous pour le repas du soir. Elle mangerait près de moi, je le lui avais promis. Je sentais l"angoisse d'Annabeth à travers sa posture, son regard et l'adorable manie qui la forçait à chercher sans cesse un contact entre nos deux corps. Nous entrâmes... Et le silence se fit. Tous les regards étaient tournés vers nous. Et brusquement, ils applaudirent. Annabeth leur lança un regard des plus glacial et se dirigea vers la table de poséidon. Je la suivis en lui saisissant la main. J'en profitais pour caresser doucement sa paume moite afin de l'assurer de mon soutien. Bien sûr, le nouveau chef des Athèna ne trouva rien de mieux à faire que de venir la solliciter. 

- Annabeth, s'exclama-t-il avec déférence, nous...nous, TA famille, nous aimerions te voir revenir au sein du bungalow... euh.. tu sais pour... 

La blonde continua de grignoter sa grappe de raisins sans un regard pour lui. Le pauvre idiot se sentais de plus en plus gêné et commençait à virer rouge pivoine. Et Annabeth continuait de l'ignorer royalement. Tous les regards sur nous commençaient vraiment à me mettre mal à l'aise. 

- C'est un honneur pour elle, vraiment, murmurais-je en posant la main sur le bras d'Annabeth. 

- Non. 

Voilà. C'était lâché. La bombe nucléaire au milieu du réfectoire. Un silence pensant, opaque tel une fumée noire venait de s'abattre sur nous. Je serrai la main d'Annabeth dans la mienne, prêt à la défendre comptre vents et marées. Heureusement, l'arrivée surprise d'Hermès détourna l'attention de toute l'assemblé. Nous nous levâmes comme un seul homme pour le saluer. 

- Message des Dieux pour la colonie ! Sont convoqués au Mont Olympe : 

Annabeth Chase, Percy Jackson, Clarisse La rue, Tanaïs D'orange, Grover. 

La fille d'Athène serra les poings à l'annonce de son nom. L'intru inattendu reparti aussi subitement qu'il était arrivé. Un brouhaha sans nom s'empara du réfectoire et Annabeth et moi, nous en profitâmes pour nous éclipser. Nous ne revinmes pas sur l'incident. Elle resta silencieuse. Je me couchais à ses côtés. Elle se blottit contre moi. Le silence nous enveloppait. 

        Le lendemain, nous nous trouvions sur le Mont Olympe. Annabeth me tenait la main fermement, à la recherche de mon soutien. Nos bras se frôlaient par entermittence et je sentais mes poils se dresser au contact grisant de nos peaux. Tous les Dieux nous attendaient. Nous nous tînmes à une distance respectueuse d'eux. 

- Vous vous êtes tous illustrés par votre bravour, votre sens du sacrifice, votre honneur, au sein de cette guerre contre Cronos. Ici, nous souhaitons vous récompenser pour tous vos éfforts acharnés. 

Après son petit discours, Zeus appela Tanaïs. Elle s'approcha craintivement et s'inclana respectueusement. Elle reçut une épée, Damoclès, en récompense de ses sacrifices. Puis, se fut mon tour. 

- Percy Jackson, tu t'es rêvélé un piètre meneur d'équipe et tu as égoïstement fait passer tes désirs avant le devoir..... Et tu nous a tous sauvé. 

Il avait bien visiblement ajouté cela de mauvais grâce avec un geste de la main ennuyé. Je balbutiais quelques remerciements mais mes pensés était foclaisées sur Annabeth, immobile et le regard vide, à ma droite. Clarisse, elle, ne reçu que des remerciements. Son visage plein d'espoir se décomposa brutalement mais elle tenta de faire bonne figure. Je ne pouvais que comprendre. Pour les Dieux, elle avait sacrifié son habilité naturelle au maniement des armes. Et voilà sa récompense, quelques remerciements ! 

- Annabeth Chase. 

La blondinette tressaillit et ses yeux orageux se posèrent sur Zeus. Un air meurtrier dans le fond des yeux, elle le foudroyait de son regard perçant. 

- Tu es l'exceptionnelle jeune fille qui a sacifié un héros traître et quelconque pour sauver le monde entier ! 

Hermès tiqua à ses paroles mais ne releva pas. 

- Je salue ici, ton courage. Et ta loyauté. Grâce à cette action, tu auras ma reconnaissance éternelle ainsi que celle de tout les Dieux présents ici. Nous nous engageons à te venir en aide, une fois, lorsque tu en auras le plus besoin et nous oublions, ta traîtrise passée, qui était une simple erreur de jeunesse. 

Annabeth fit un geste vers l'avant et je lui attrapais le bras. Il n'aurait plus manqué qu'elle se mette à hurler sur le roi des Dieux ! 

        C'est donc ainsi que nous nous retrouvâmes, ensemble, dans cette chambre, encore. Annabeth faisait les cents pas dans la pièce depuis deux heures maintenant. Je me levais en soupirant. Ses grands yeux gris brillaient d'un éclair éffrayant. Son visage avait un teint moins brillant et une aura de détresse et de haine entourait ma bien-aimée. Pris d'une impulsion subite, je me levai pour emprisonner la jeune fille dans le creux de mes bras. 

- Je t'en prie, Annabeth, parle-moi ! 

Ma voix était suppliante. Je ne pouvais la regarder se détruire ainsi plus longtemps. Je n'avais pas voulu la tuer mais la prophétie s'était réalisée ! Je lui avais offert les Enfers ! Une véritabe déscente aux Enfers ! J'havais envie de hurler de frustration ! Mon Annabeth brîsait par cette souffrance. Cela m'était insupportable. Annabeth se libéra rapidement et me repoussa de toutes ses forces. Mon coeur palpita et je crus que tout venait de se finir. 

- Que veux-tu que je te dises, hurla-t-elle. A quelle point je hais tous ses hommes qui se disent aujourd'hui mes amis mais qui hier m'aurait tués sans hésiter ! A quelle point je voudrais leur couper la langue lorsqu'il me dise que je suis LA sauveuse ! Tu crois que je n'ai pas vue les offrandes devant ma porte, l'admiration dans leur yeux ! Tu crois que je ne m'exècre pas assez en sachant que c'est le meurtre de la seule figure fraternel qui ornait mes horizons qui a provoqué ça ! 

Elle se tut et frappa de toutes ses forces dans le murs. Je restais immobile, à a regarder, les entrailles nouées par la peur de la perdre, de la voir se détruire plus... 

- J'ai écouté mon coeur, mes sentiments, et ils m'ont détésté ! Ils m'ont haïs pour une action que j'estime louable ! Et aujourd'hui, je tue mon frère ! Mon frère ! Et on m'adule, on me félicite, on m'adore ! Je suis un monstre est on m'adore ! J'étais un homme et on me détestait ! 

Elle partit alors dans un grand rire démentiel qui me fit froid dans le dos. Je me précipitais vers elle. Je la suppliais de se calmer alors que son rire diabolique gagnait en puissance. Je la secouais alors que ces yeux s'assombrissaient. Les larmes dévalaient la pente douce de mes joues. Je voulais qu'elle arrête, qu'elle m'écoute ! Et soudain, aussi brusquement que la crise avait commencé, elle cessa par l'effondrement de la blondinette dans mes bras. Elle pleurait, sanglotait à s'en déchirer les cordes vocales. Mon Annabeth... Ma princesse... Mon amour. Je la serrai contre moi. 

- Annabeth, chuchotais-je en lui caressant le visage, il a compris. Il t'a pardonné, tu ... 

- Non, hurla-t-elle. Non, Percy ! 

Elle se débattit d'un coup violemment et je tentais de la garder près de moi. Je criais son nom. 

- Il a dit qu'ile ne pourrait jamais ! Il ne pourra jamais me pardonner ! 

Elle s'arrêta un moment de bouger totalement et son regard se fixa sur moi. 

- Percy je l'ai tué... Je suis monstrueuse... Il avait confiance en moi ! Je devais le sauver... Le sauver... Au lieu de ça... Au lieu de ça... 

Elle fondit de nouveaux en larmes. Je la serrais contre moi. Elle se mit alors à répéter le mot "tuer" des centaines de fois. Je la berçais, la couvrais de mes baisers et de mes larmes, tentais vainement de la faire réagir... La suppliais de rester avec moi, de se battre. 

- Annabeth, j'ai besoin de toi... J'ai besoin de toi, répétais-je en la couvrant de larmes. Annabeth... 

Le corps devenu frêles de la jeune fille, à cause du poids de sa culpabilité, faisait des soubresauts dans mes bras. Son corps sublimes, à mes yeux, était parcourus par des spasmes violents. 

- Annabeth... Mon petit coeur... Calme-toi.... 

Je la berçais et appuyais ma tête sur sa chevelure soyeuse. Annabeth ! Annabeth ! Hurlais-je intérieurement. Oui, à l'intérieur, un cataclysme détruisait tout sur son passage, laissant derrière lui les vestiges d'un amour et d'une relation qui m'avait apporté plus que je n'aurais pu l'imaginer. De toute ma vie, je n'avais jamais vécu un tel bonheur... et aujourd'hui un tel malheur, une telle afliction,un tel désastre, un cataclysme... Mon âme hurlait, mon coeur était parti dans une course folle, mes larmes ne se tarissaient plus... Et brusquement, Annabeth perdit connaissance. Je hurlais alors mon désespoir. Mon amour... Je la berçais toujours ... Et je la descendis à l'infirmerie où elle fut immédiatemment prise en charge. Je contemplais son visage fin enfin paisible dans l'inconscience. Je caressais sa joue et posais ma main sur la sienne. 

- Je ferais tout pour que cela cesse, Annabeth. Je te le promets. Et même si je dois mourir pour ça, je te donnerais la possibilité d'être de nouveau heureuse. 

Les doigts d'Annabeth se refermèrent alors sur les miens, comme une promesse d'avenir...

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13 septembre 2015

Coucou ! Quel silence !! N'hésitez pas à

Coucou ! Quel silence !! N'hésitez pas à commenter ! Je ne mords pas ;) ! Et maintenant la suite !! Bonne lecture !!

Chapitre 32

         Je serrais Annabeth contre moi alors qu'autour tout le monde s'activait. Les blessés et les morts trouvaient une place dans le convoi direct vers la colonie. Je me levais avec la blondinette dans mes bras. Elle se lovait tout contre moi, à la recherche du réconfort que je pourrais lui donner. Je serrais les dents. Luke... Il lui avait vraiment fait du mal jusqu'au bout cet idiot ! Elle sanglotait de nouveau. Clarisse arriva soudainement en courant. 

- Percy, ramène-la à la colonie et prend bien soin d'elle, d'accord ? Ici on pourra se débrouiller. 

Je remerciais la fille d'Arès d'un signe de la tête. Elle avait raison. Je devais veiller sur la fille d'Athèna. Nous rentrâmes donc à la colonie. Je l'emmenais directement dans sa chambre à l'étage de la grande maison. Je l'allongeais sur le lit. Ma princesse était couverte de sang. Avec douceur, j'entrepris de la nettoyer à l'aide d'un gant de toilette humide. Et je ne cessais jamais de lui chuchoter des mots que j'esperais réconfortants. Ses yeux gris pleins de larmes finirent par se poser sur moi. 

- Percy... Percy...

Elle chcuhota longuement mon prénom. Je lui souris et lui caressais doucement les cheveux. 

- Tout va bien, Annabeth, murmurais-je. Je suis là. 

Elle se redressa et regarda partout autour d'elle. Puis, elle vint se blottir tout contre moi. Je la rapprochais le plus possible de mon coeur. 

- Je l'ai tué, pleura-t-elle. 

Pour essayer de la calmer, je me couchais à ses côtés dans le lit. Elle enfouit son visage dans le creux de mon cou et sanglota une grande partie de la nuit. Je me contentais de lui caresser le dos et les cheveux en silence. Pleurer lui ferait du bien. Cela finirait pas la soulager. 

6 septembre 2015

Salut à tous ! Tout d'abors merci pour ton

Salut à tous ! Tout d'abors merci pour ton commentaire Guiguilefrelon ! Tu avais bien deviné, ce chapitre se revèle décisif :) !  Et voilà la suite des aventures de nos héros préférés. J'espère que vous êtes armés pour découvrir cette suite pleine d'évènements :) ! A l'attaque ! 

Chapitre 31

      Je retournais chaque bosquet de la zone de la colonie qui m'avait été confiée. La peur au ventre, j'avançais parfois courbé, parfois les yeux en l'air... Je retournais chaque grain de pousière. Il fallait retrouver cette dague ! Je déglutis difficilement en regardant la partie que j'avais déjà fouillée. Tous les demi-dieux couraient dans tous les sens, prêts à se battre et à en finir avec cette menace. Je les admirais. Je n'avais pas été capable de sacrifier mon propre bonheur pour sauver le monde. Je n'avais rien d'un héros... Maintenant, par ma faute, nous n'étions plus en moyen de vaincre Cronos. Je tapais violemment dans un arbre. Je nous avais tous condamné par pur égoïsme ! Annabeth avait raison... Je hurlais et me mis à taper de toutes mes forces sur le chêne devant moi. Une main se posa sur mon épaule et je sursautais. Je fis volte-face et jetais la jeune fille à terre. 

- Percy, râla-t-elle en se massant les côtes avec une grimace. 

Je m'excusais et tendit la main à Tanaïs pour l'aider à se relever. Elle accepta mon aide. 

- Pauvre arbre, déplora-t-elle. Il n'y est pour rien. 

Elle épousseta son pantalon. 

- Qu'est-ce que tu veux, grognais-je. 

Elle secoua doucement la tête. 

- Tu penses que tu n'es pas un héros, dit-elle tout simplement. Tu as tort. Etre un héros ce n'est pas ne pas faire d'erreur, ne pas aimer, ne pas être égoïste... C'est réparrer ses erreurs. En cherchant cette dague, tu deviens un héros. 

Elle s'approcha de moi jusqu'à ce que son souffle caresse ma peau. 

- Tu es un héros, Percy Jackson. Parce que tu n'abandonnes jamais. 

Je fermais les yeux un instant et lorsque je les rouvris, la jeune fille d'Arès avait disparu. Je soupirais. Ne pas abandonner ! Elle avait raison. Je ne pouvais pas abandonner ! Je repris donc mes recherches avec encore plus d'ardeure qu'avant. J'entendis soudainement des bruits de pas se diriger rapidement dans ma direction. Des cheveux blonds annoncèrent ma future interlocutrice. Annabeth se planta face à moi qui étais à quatre pattes sur le sol. 

- Te voilà littéralement à mes pieds, rit-elle. 

Je souris. J'étais fou de son rire. 

- Je n'ai rien trouvé, déclarais-je en me redressant. 

Annabeth soupira. 

- Clarisse et moi aussi avons fait choux blanc, déplora-t-elle. Mais il faut aller devant la grande maison, tout le monde doit s'y réunir. L'heure à proche. 

L'heure... Le combat ! Je sentis mes entrailles se tordrent et avant même que je ne comprennes ce qui se passe, je rendis le petit déjeuné que je n'avais pas avalé. Je sentis les doigts d'Annabeth me caressant le dos et me massant tendrement les épaules. Elle me chuchota doucement que tout allait bien. 

- Non, murmurais-je d'une voix roque. Rien ne va bien, on envoie nos troupes à la mort ! Et cela par MA faute. Tu avais raison... J'ai voulu sauver notre amour mais finalement, je le détruis aussi... 

Cela me rendait littéralement malade. Et je vomis encore. Les doigts d'Annabeth se mirent à parcourir ma chevelure. Elle me caressa doucement la joue. 

- On ne mourra pas, Percy, dit-elle en plantant ses yeux gris dans les miens. On va trouver une solution. Et si ce n'est pas la dague, ce sera autre chose... 

Je partis en un rire amer. 

- Annabeth, tu es la fille la plus intelligente que je connaisses mais tu as un véritable don pour te voiler la face. 

Je me levais alors en soupirant. Je lui pris la main. 

- Allons gagner notre linceul, déclarais-je d'une voix morne en la tirant vers le point de rendez-vous. 

         Devant la grande maison se trouvait une véritable marée hurmaine en armure. Nous nous fofilâmes pour être au plus prêt des marches sur lesquelles se tenait une Clarisse, plus déterminée que jamais. Elle nous exposa son plan. Il y aurait une équipe en bas de l'Empire State Building et une équipe en place au mont Olympe. Annabeth la coupa soudainement pour lui faire remarquer qu'il avait une faille dans son pan. 

- Il est certain que de fervents supporters de Cronos tenteront de grimper le long des murs de l'Empire State Building, expliqua-t-elle alors. Il faut donc une équipe de demi-dieux en faction au dernier étage de l'immeuble pour tenter d'empêcher l'ascension du bâtiment. 

Il était évident que la fille de la sagesse avait raison. C'est pourquoi personne ne la contredit. Je lui serrais doucement la main. Elle répondit par une pression de ses doigts sur ma paume. Clarisse commença donc l'organisation des différents groupes. 

- Tanaïs, tu seras la chef du groupe qui se trouvera en bas de l'Empire State Building, cria Clarisse en la poitant du doigt. 

La jeune fille se fraya un passage pour rejoindre sa coéquipière lorsqu'une vague de plaintes se firent entendre. 

- Elle n'a que treize ans, hurla soudainement une voix dans la foule. 

Clarisse fusilla du regard le perturbateur. 

- Le jour où tu la battras à l'épée, Malcolm, alors elle sera trop jeune, gronda-t-elle. 

Personne d'autre n'osa protester. Le chef du bungalow des Athèna se retrouva chef des troupes au dernier étages de l'immeuble. Personne n'y trouva à redire. Les protestations reprirent lorsque Clarisse déclara qu'Annabeth et moi seriont sur le mont Olympe avec elle. 

- STOP, hurla Clarisse pour faire taire les récriminations incessantes. Il FAUT qu'ils soient là-haut. Ma vision a été très claire. On aura besoin d'eux là-bas. Arrêtons de nous battre au sein de notre propre camps ! L'Olympe a besoin d'une armée soudée ! 

Puis, elle donna des ordres qui furent immédiatement exécutée. La foule se disperça en silence. Clarisse nous interpella. 

- Tous les habitants de Manhattan ont été endormie par un puissant spray soporifique diffusé par avion ce matin, nous annonça-t-elle. Il est temps d'aller prendre nos postes. Je vous confie l'armée du haut le temps que je règle l'attaque des centaures. J'arriverais avec eux. 

Sur ce, elle nous laissa là avec notre équipe. Malgré les regards noirs lançés par nos coéquipiers, nous gagnâmes le mont Olympe à dos de pégases dans le plus grand silence. Lorsque je regardais leur visage, j'avais la drôle d'impression de contempler de futur cadavre. Cela me donnait la nausée... Je respirais profondémment pour tenter de me calmer mais c'était peine perdue. J'avais condamné le monde entier à mort. 

        Nous nous mîmes en place derrière les grandes portes de fer forgée du mont Olympe. La salle du trône était totalement vide. Je serrais les dents en imaginant déjà le sol maculé de sang. Annabeth me prit le bras et je sursautais. 

- Percy, il faut que tu te calme, chuchota-t-elle avec un regard soucieux. 

Me calmer ? Elle en avait de bonne, elle. Comment étais-je censer me calmer alors que j'avais tué des centaines de gens ! Je déglutis diffidilement. Clarisse arriva alors, elle se plaça à nos côtés. Le silence sembla durer une éternité. Un grésillement finit par l'interrompre. 

- Ils sont là. 

La voix de Tanaïs s'était clairement détaché dans le silence assourdissant qui régnait. Je sentais les battement de mon coeur résonner partout dans mon corps. Ma respiration s'accélèra et je m'humidifiais les lèvres du bout de la langue. Nous attendions, sans bouger, de voir les portes voler en éclats à tout moment. Mes mains devenaient moites... Encore une fois, l'attente parut interminable. 

       Grésillement. Je sentis ma respirations se bloquer. 

- Ils tentent l'ascension. 

La voix de Tanaïs, cette fois, était entouré du brouhaha du combat. Les cris, le bruits des armes, les pleurs, la douleur, la peur... Tout cela se mélangeait. Tanaïs avait le souffle ératique. Je serrais les doigts d'Annabeth de toute mes forces. 

- Elle ne risque rien, chuchota-t-elle. Elle a son amulette. Je lui ai rendu. 

Je sentis un poids être enlevé de mes épaules. L'amulette d'Arès... Tanaïs irait bien ! C'était une grande guerrière. De nouveau ce fut l'attente. Mais cette fois, la tension avait atteint son paroxysme. Les respirations était saccadée, l'air rendu moite par la peur ambiante... Combien de nous se relèverait demain ? Ma salive se bloqua dans ma gorge lorsqUe le grésillement du talky-walky rententit une dernière fois. 

- Cronos arrive vers vous. Il est dans le corps de Luke. Il..Aaah...Argh...ff...J...

Le bruit de la chute d'un corps résonna dans la salle. Le chef des Athèna... Lilian ! Ce cri silencieux parcourait nos troupes... Je vis Annabeth se tourner vers moi. Elle saisit mon visage entre ses mains et m'embrassa fougueusement. Une fois sorti de ma surprise initiale, je lui répondis avec toute la force de mon amour. Nous plongeâmes notre regard dans celui de l'autre. 

- Je t'aime, chuchota-t-elle. 

Je lui répondis exactement la même chose. C'est à cet instant que la porte vola en éclats. Je me jetais sur le sol pour éviter les morceaux de fers qui fusèrent à travers la pièce. Des cris résonnèrent .... Je me redressais brutalement et attaquais le premier adversaire face à moi. 

      Cela faisait plusieurs minutes que je me débattais avec le flot de guerriers qui arrivait maintenant. Et Luke était là... Ses yeux était agrandis et brillaient d'une rouge flamboyant. Je me dirigeais vers lui sans cesser de pourfandre tout ce qui tentaient de semettre en travers de mon chemin. Je devais le tuer... Peu importe comment ! Soudain, j'entendis un cri sur ma droite. Clarisse... Sans hésiter je plongeais et parais le coup de son adversaire. Elle attrapa maladroitement son épée. J'allais repartir lorsqu'Annabeth fit irruption à mes côtés. 

- Clarisse, hurla-t-elle. Bats-toi ! 

La fille d'Arès se débattait de toutes ses forces pourtant... Elle restait... Maladroite ? Impossible ! Je lui prétais main forte alors que mon cerveau était en ébullition. 

- La dague, cria Annabeth en repoussant l'attaque d'un chien des enfer. Tu l'as ! 

Clarisse hocha simplement la tête. Je me postais devant elle alors qu'elle s'effondrais sous l'attaque d'un demi-dieux ennemi. 

- Je l'ai trouvée par hasard alors que Chiron allait m'emmener ici, expliqua-t-elle en détalant à quatre pattes pour planter son arme de secours dans le pied de mon adversaire. 

Pour prendre cette Dague Sépulcrale, la petite brune avait dû perdre quelque chose qui lui était chèr : son don inné (hérité de son père) pour le combat. Clarisse ne savait plus se battre ! 

- Il faut que tu t'en serves, hurlais-je alors que je la tirais en arrière face à l'attaque d'une Harpie. 

Elle se cacha un moment derrière moi, le temps de reprendre son souffle. 

- Je ne peux pas, répondit-elle enfin. Elle ne m'obéit pas et fait tout le contraire de ce que je souhaite ! 

Annabeth la plaqua brutalement sur le sol pour éviter le gourdin d'un géant. La brunette gémit et pesta en grec ancien. Elle était totalement incapable de faire face à tout cela seule, désormais. La blondinette aida Clarisse à se relever et para les attaques de leurs adversaires. Soudain, je sentis Annabeth se tendre à mes côtés. 

- Pas...passe-moi la dague, Clarisse, dit-elle d'une voix blanche. 

Je sentis la peur désespéré de la femme que j'aimais. Mais qu'avait-elle en tête ? Je n'avais pas le temps de la questionner, je parais les attaques d'un monstre. 

- Annabeth, criais-je. 

Clarisse tendit l'arme fatale à la blondinette. La jeune fille resserra ses doigts autour du manche d'acier. La prise en main de l'arme ne dura même pas une minute. L'arme filait déjà à toute allure à travers le champ de bataille. Annabeth la poursuivit en pleurant. Je tirais Clarisse pour partir à la suite de la femme de ma vie. Nous fûmes donc au première loge pour voir la Dague se figer dans le torax de Luke. Le cri d'Annabeth me glaça sur place. Autour de moi, le monde sembla fonctionner au ralenti. Cela me parut durer une éternité mais cela ne dura pas plus d'un quart de seconde. J'attaquais férocement le cyclope qui tentait de s'en prendre à Annabeth, à genoux près de Luke. Ce dernier papillonna des yeux un instant. 

PDV Annabeth 

        Je saisis la main de Luke entre les miennes après avoir lâché ma dague. Je ne voyais plus que lui. Ses yeux perdirent leur couleur rouge. Soudain, il hurla et un spectre grisâtre sortit de sa poitrine avant de disparaître.

- Luke, pleurais-je. Luke... Tiens bon.... Tout va bien se passer...

Je posais ma main sur son visage et il fit de même. Une de mes larmes s'écrasa sur le tee-shirt sale du jeune homme.

- Annabeth, murmura-t-il en un râle.

Je savais ce qui allait arrivé en prenant cette dague entre mes mains. La dague faisait le contraire de ce qu'on voulait. Elle n'aurait obeit que si Clarisse avait sacrifié la deuxième chose la plus importante à ses yeux. Je me connaissais assez pour savoir qu'au moment même où j'allais avoir l'arme capable de tuer Cronos entre mes mains, j'allais souhaiter que Luke ne meurt pas.... C'est ainsi que je l'avais tué. Que je LES avais tués. Je fondis en larmes. 

- Luke, gémis-je en soulevant légèrement sa tête, je t'en prie pardonne moi... 

Il émit une sorte de râle. Mes larmes redoublèrent. 

- Pardonne-moi, le suppliais-je. 

Il passa sa main couverte de sang dans mes cheveux blonds, laissant derrière lui une trace rouge écarlate. 

- Je...Annabeth...

Je pinçais les lèvres pour empêcher un sanglot de s'échapper d'entre mes lèvres. 

- Je...

Il tenta une nouvelle fois de me parler mais un filet de sang s'échappant de sa bouche l'en empêcha. 

- Je ne pourrais, reprit-il au prix de grands efforts, je ne pourrais ...ja...jamais...

Brusquement, il se mit à crâcher du sang. 

- Luke, hurlais-je alors que je m'agrippais désespèrement à lui. 

Sa tête roula sur le côté et ses yeux perdirent doucement toute vitalité. Non... Luke... Je m'effondrais sur le corps sans vie du jeune blondinet et sanglotais. 

PDV Percy

       Lorsque le spectre gris s'échappa du corps agonisant de Luke, les combats cessèrent brusquement. Il y eut un silence pesant, entrecoupé seulement par les pleurs d'Annabeth. Certains des partisans de Cronos, en voyant leur maître mourir, lâchèrent leurs armes. D'autres se battirent jusqu'à leur dernier souffle tandis que d'autre prirent la poudre d'escampette et s'évanouirent dans la nature. 

       Je me précipitais vers Annabeth. Elle pleurais en serrant le corps sans vie de Luke dans ses bras. Doucement, pour ne pas la brusquer, je la pris contre moi. Elle se débattit d'abord, avant de se nicher dans mes bras. Je l'embrassais sur le haut du crâne en la berçant doucement. Elle finit par se calmer. Elle resta totalement silencieuse, les yeux dans le vide, sans bouger. Je la serrais de toutes mes forces contre mon coeur. 

30 août 2015

Salut à tous ! Voilà un petit chapitre pour vous

Salut à tous ! Voilà un petit chapitre pour vous donner du courage pour votre rentrée ! Allez Bonne rentrée à vous tous ;) ! Bonne lecture ;) 

Chapitre 30

       Des cris retentirent et j'emergeais brutalement. Annabeth se débattait dans les couvertures. 

- Luke, hurla-t-elle alors que je l'emprisonais entre mes bras. 

Une douleur sourde se développa dans ma poitrine. Ma gorge se noua brutalement. Elle me disait qu'elle m'aimait et criait le nom d'un autre dans son sommeil ... Je lui caressais néanmoins les cheveux et tentais de la calmer. Elle se débattis encore un  moment avant de se laisser aller dans mes bras en pleurant. Mais elle dormait toujours... Je lui chuchotais des paroles récnfortantes. Mon coeur battait fort dans ma poitrine. Soudain ,elle releva ses yeux gris grands ouverts vers moi. Son visage était baigné de larmes. J'embrassais délicatemment son front. Mon expression devait néanmoins trahir mes sentiments profonds car elle chuchota qu'elle pouvait tout m'expliquer. Je plissais les yeux, sceptique. Elle se redressa. 

- Ca fait des jours maintenant que je rêve de lui, murmura-t-elle en s'asseyant en face de moi. 

Je gardais le silence. De mieux en mieux... 

- Ce n'est pas ce que tu penses, s'empressa-t-elle de dire lorsqu'elle me vit lever les yeux au ciel. 

- Ah oui, rétorquais-je amèrement. 

- Percy, supplia-t-elle en voulant me prendre la main. 

Je retirais mon bras et la toisais. Je la sommais alors de s'expliquer. Elle pinça les lèvres et se redressa. La jolie blondinette reprit son tee-shirt qui avait séché dans la nuit et se drigea vers la porte. Je l'avais vexé. C'était vraiment un comble ! Elle dormait dans MON lit et rêvait d'un autre. J'avais le droit d'être vexé ! Pas elle ! 

- Figure-toi qu'il m'appelle à l'aide ! Il me demande de le délivrer de Cronos, débita-t-elle d'une traite sans se tourner vers moi. 

Je me levais et la rejoignis. Ele me tournais toujours ostansiblement le dos. Je la pris dans mes bras et la plaquais contre mon torse. 

- Excuse-moi, chuchotais-je dans le creux de son oreille. Je n'aurais pas dû réagir comme ça. 

Elle leva la tête vers moi. 

- Tu es mignon quand tu es jalou, murmura-t-elle en souriant. 

Je levais les yeux au ciel en déclarant que je n'était pas jaloux ! 

- Mais oui, bien sûr, Cervelle d'Algues, rit-elle en ouvrant la porte du bungalow. 

Ce que nous vîmes nous figea sur places. Tous les demi-dieux courraient dans tous les sens. Ils se criaient des ordres. L'agitement regnait partout. Le camp fourmillaient... Les recommandations fusaient de toute part, les cris aussi... Que se passait-il ? Pourquoi ce remue-ménage, cette angoisse ? J'attrapais un fils d'Apollon qui passait près de moi. 

- Que se passe-t-il, questionnais-je. 

Il se dégagea brutalement et reprit sa course sans répondre. Personne ne nous renseigna. Annabeth et moi courûmes jusque la grande maison. Nous y trouvâmes Clarisse et Tanaïs en pleine discussion. Nous nous precipitâmes vers elles. Je leur répétais ma question. Tanaïs m'ignora et tourna les talons. Ah oui... Depuis qu'Annabeth et moi étions sortis mains dans la mains de la forêt, elle ne m'adressait plus la parole... Je soupirais. 

- Clarisse, il faut que tu nous dise... 

- Où vont-ils attaquer, explosa littéralement Annabeth. Et quand ? 

La fille d'Arès se tourna d'emblée vers elle. 

- Dans quelques heures au mont Olympe, répondit-elle avec un calme qui me prit au dépourvue. 

Cronos... Ses troupes... Mon dieu ! Annabeth et moi nous regardâmes. 

- La dague, hurlâmes-nous d'une seule et même voix emplie d'angoisse. 

Clarisse nous prit tous les deux par une épaule. 

- Ecoutez, cette nuit, j'ai eu un rêve de demi-dieu. Je les ai vu attaquer ! Comme c'est à moi que la vision est apparue, les chefs de bungalows ont décrétés que je devais mener les opérations. 

- Je n'étais même pas là, la coupais-je, scandalisé et bléssé. 

- Depuis le mauvais coup que tu nous a joué, plus personne n'a confiance en toi. 

Je soupirais et elle se tut un moment. 

- Mais moi si, déclara-t-elle contre toute attente. 

Je la regardais abasourdie. Elle ? Clarisse me faisait confiance alors que tout le monde m'avait tourné le dos ? Je ne pensais pas cela possible ! 

- Nous trois, nous allons chercher cette dague pendant que les autres organisent la défense selon mes ordres, OK ? 

Nous hochâmes la tête de concert. Il nous fallait cette dague. Et maintenant plus que jamais... Et j'en connaissais le prix à payer... 

 

Vous devez remarquer maintenant que la fin approche... Bientôt le combat... Mais rassurez-vous encore quelques chapitres à dévorer (à peu près 5 maintenant) ;) ! J'espère que vous aimez cette aventure autant que je l'aime. Merci à tous de vos encouragements, vos remarques...  Mais ce n'est pas encore fini, pas de petites larmes tout de suite ! A bientôt mes très chèrs lecteurs ! Et Bonne rentrée à tous !! :D

      

22 août 2015

Bonjour ! Désolé de ce petit (très long :/) délai

Bonjour ! Désolé de ce petit (très long :/) délai d'attente ! Merci de me rester néanmoins aussi fidèle ;) ! 

A InvictusNais : Désolée pour la réponse tardive, j'espère néanmoins que cela ne te refroidira pas et que j'aurais encore de tes nouvelles :) ! Merci ta confiance me touche ! 

A Shana23 : Bienvenue parmi nous !!! Et pour être alerté de la mise en ligne de la suite des aventures de Percy, inscris-toi à la Newsletter et tu recevras un petit mail à chaque fois ;) ! 

Voilà pour les petits messages personalisés ! Maintenant bonne lecture à vous tous ! 

 

Chapitre 28

       Depuis cette discussion, Annbeth venait assister à mes entraînements. Je tentais vainement dans l'arène de maîtriser la dague sans passer par la phase "je tue la femme que j'aime". Mais cela s'avérait beaucoup plus compliqué que prévu. En fait, cet instument de malheur s'évertuait à faire le contraire de ce que je voulais. Je me retrouvais alors trimballé dans tout les sens dans l'arène en tentant de stopper l'infernale arme. Les autres demi-dieux avaient donc la présence d'esprit de ne pas traîner dans l'arène en même temps que moi... Je jetais la dague violemment sur le sol et me laissais tomber à quatre pattes à ses côtés, essouflé. Encore et toujours des échecs... 

- Percy, chuchota Annabeth qui s'était fofilée jusqu'à moi. Ca va ? 

Je hochais simplement la tête alors que je sentais la sueur perler sur mon front. Annabeth l'essuya avec un mouchoir en papier imbibé d'eau. Je levais la tête vers elle. 

- On ne peut pas continuer comme ça, déclara-t-elle en s'asseyant en tailleur près de moi. Tu DOIS maîtriser cette dague avant que Cronos ait la bonne idée de lancer son attaque ! 

Je la regardais, incrédule. 

- Je peux pas, soufflais-je. Annabeth... 

Elle se releva et me toisa de toute sa hauteur. Je levais les yeux vers son visage déterminé. Ses cheveux blonds volaient autour de son visage. Les poings serrés, elle ressemblait à une véritable guerrière. J'en restais bouche bée. 

- Tue-moi, s'exclama-t-elle d'une voix grave. 

Je restais ahuri. Non... NON ! Je ne pouvais pas ! 

- Je ne peux pas... je ne peux pas... je ne peux pas...

Je serrais les poings et me redressais pour lui faire face. 

- Je ne peux pas, hurlais-je. 

Elle posa sa main sur ma joue droite en déclarant que je le devais. Je sentis la colère monter. Comment pouvait-elle me demander ça ? Je quittais l'arène d'un pas furieux et courus jusque la mer avant de me jeter dans l'océan. Je restais longuement sous l'eau sans bouger. Finalement je ressortis et m'assis sur la plage, les yeux rivés sur la mer bleu et calme. 

- Je te comprends, papa. 

Je me tus et saisis un caillou pour le lancer dans la mer. 

- Papa, hurlais-je. Je voulais te montrer qu'on n'avait pas besoin  de choisir ! Mais aujourd'hui, je n'ai pas le choix. L'amour ou le devoir il me faut choisir. Comment as-tu fait ? Où as-tu trouvé la force de partir en laissant maman, la femme que tu aimais ? 

Je soupirais et me laissais tomber dans le sable.

- Je n'ai pas cette force. Je ne peux pas la tuer. Je ne veux pas la tuer. Je l'aime, papa. Et je donnerais ma vie pour qu'elle soit heureuse. 

Les larmes coulaient maintenant sur mes joues. 

- Je l'aime, hurlais-je et la mer s'agita. Je veux l'avoir près de moi à chaque instant de ma vie. Je ressens maintenant ce que tu as dû ressentir... Tu nous aimais... Comme je l'aime aujourd'hui ... 

Je repétais sans cesse que je l'aimais. Puis je me redressais, les poings serrés, le coeur lourd et détruits. Je sentais cette sourde douleur dans ma potrine. Tellement forte que j'aurais aimé retiré mon coeur de mon corps et le lancer dans la mer. Ne plus jamais ressentir cette douleur. J'allais être à l'origine de la mort de la fille que j'aimais. Comment pourrais-je vivre avec ça ? Comment vivre sans elle, sans son rire, ses sourire, ses mimiques adorables, ses regards ... Je serrais les dents et gagnais la forêt. 

Tanaïs vint à ma rencontre. 

- Annabeth t'attend dans la clairirère. Elle m'a dit " la place sera bientôt libre"... Qu'est-ce que ça signifie ? 

Je voulus la contourner mais elle me retint par le bras. 

- Je voulais savoir alors j'ai étudié la prophétie... Les Enfers, n'est-ce pas ? Tu vas la tuer. 

Je me tournais vers elle et les larmes coulèrent de nouveau sur mon visage. Mais je savais que mon expression restait ferme et dure. Elle essuya une larme sur mon visage et je stoppais sa main en la saisissant brutalement par le poignet. 

- Tu dois le faire car c'est ton destin. 

Sur ce, elle posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa. Surpris, je restais immobile. Ses lèvres étaient douces mais ce n'étaient pas celles d'Annabeth... Elle se recula alors que j'allais la repousser. Elle eut un triste sourire. 

- Tu n'as même pas déserrer les lèvres, déplora-t-elle. Mais sache que je t'aime. Alors, tu sais où me trouver si tu as besoin d'en parler. 

Elle tourna alors les talons et je la regardais s'éloigner. Puis, je me dirigeais vers la clairirère. Je restais à l'ombre d'un arbre à contempler la jolie blonde allongée dans l'herbe verte. Elle avait une fleur entre les mains. 

- Il m'aime... Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... 

Un sourire naquit sur mes lèvres. 

- La fleur aura tort, déclarais-je en avançant. 

Elle se tourna vers moi en souriant. 

- La dernière a dit que tu m'aimais passionément. 

- C'est ce que je dis, rétorquais-je. Elle a tort. 

Elle me lança un regard surpris. 

- Je t'aime, lui dis-je en m'agenouillant devant elle. Je t'aime passionément. 

Elle allait dire quelques chose mais je déposais un doigt sur ses lèvres pour lui intimmer de se taire. 

- Et à la folie, continuais-je. 

Elle sourit. Je l'embrassais doucement sur le haut du crâne. 

- Faisons ce que nous avons à faire, Cervelle D'Algues, chuchota-t-elle. 

Elle plongea son regard dans le miens en s'allongeant sur le dos. Ses yeux gris étaient merveilleux. Je saisis la dague alors que mes mains tremblaient. Je n'arrivais plus à respirer. Je levais l'arme au dessus de la poitrine de la fille d'Athèna. 

- Ferme les yeux, chuchotais-je d'une voix roque. 

Elle obtempéra. Je restais un moment immobile, la dague en suspens et avec un hurlement, je fis mon choix.

       La dague émit un léger bruit en attérissant sur le sol au loin. Annabeth ouvrit les yeux. 

- Percy, murmura-t-elle. 

Je l'aidais à se relever et l'effroi se peint sur son visage. Elle hurla mon nom en regardant au-delà de moi. Je fis volte-face. La dague Sépulcrale arrivait vers nous à une vitesse vertigineuse. Je me plantais devant Annabeth en ouvrant les bras pour faire un rempart de mon corps. 

- NON, criais-je en fermant les yeux. 

La dague se stoppa à quelques mimimètres de moi et il y eut un énorme éclat de lumière blanche. Lorsque je rouvris les yeux, la dague avait disparu. Je me tournais vers Annabeth. Je criais son nom en la voyant étendue, inconsciente sur le sol. Je me jetais près d'elle et lui pris le visage entre mes deux mains en chuchotant son nom. Je lui demandais de rester avec moi. Au bout de quelques minutes d'angoisses pures que je passais à la supplier d'une voix trembmlotante, ses yeux papillonnèrent. Enfin, il se posèrent sur moi. Un éclat étrange y flotaient. Un éclat que je n'y avais plus vu depuis... depuis... Annabeth me regarda et avant que je n'ai eu le temps de réagir, elle posa ses lèvres sur les miennes. Elle m'embrassait... Je lui répondis avec fougue et nos langues dansèrent ensemble jusqu'à ce que nous fûmes essouflés. 

- Percy, chuchota-t-elle. Je t'aime tellement. 

Elle se jeta ensuite dans mes bras et je la serrais tout contre moi en pleurant. Mon Annabeth.. Elle aussi elle pleurait... Je levais les yeux vers le ciel. Une étoile filante passait... 

Chapitre 29

        Nous sortîmes de la fôret main dans la main. Et là... Surprise ! L'ensemble du camp était rassemblé devant nous ! Avec des centaines de lampes qui éclairait le ciel nocturne. Je me stoppais ! Et là ... Ils m'acclamèrent ! Je les regardais abasourdi. Tanaïs s'approcha de moi et passa ses bras autour de mon cou. 

- Il fallait qu'il sache quel sacrifice tu allais faire pour le monde entier, chuchota-t-elle, charmeuse. 

Mais... Elle tourna la tête et remarqua alors Annabeth, cachée dans l'ombre d'un arbre. Elle recula comme frappée par la foudre en balbutiant. Je tirais ma dulcinée par le bras pour qu'elle entre dans la lumière. Le silence se fit. Tout le monde restait immobile. La fille d'Athèna leva bien haut le menton et s'avança pour passer. Tous s'écartèrent de notre chemin sans un mot. Nous regagnâmes la grande maison dans un silence pesant. Elle et moi, nous entrâmes dans sa chambre et elle referma la porte derrière nous. 

       Cela faisait deux jours maintenant que j'avais choisi Annabeth. Et nous passions des jours merveilleux. Exepté le nouveau surnom dont j'avais écopé : le Traitre. Et comme Annabeth était encore et toujours La Traitresse, nous faisions parfaitement la paire. Cela nous faisait bien rire. Comme je le disais donc, ces deux jours étaient merveilleux ! Nous pique-niquions dans la forêt, danssions sur la plage, passions des heures à contempler les étoiles, nagions, riions... Et nous nous aimions ! A la folie et passionnément !  Des jours merveilleux en tête à tête. 

       Ce jour là, nous étions allongés sur le sable fin. Je la contemplais. 

- Je t'aime tellement, Annabeth. Je n'ai pas remarqué à quel point je me sentais vide quand tu avais oublié ton amour pour moi. 

Elle se redressa et posa un chaste baiser sur mes lèvres. 

- Je t'aime passionément à la folie, murmura-t-elle tout contre mes lèvres. 

Nous nous sourîmes. 

      Il était presque minuit lorsque la porte de mon bungalow s'ouvrit avec fracas. Je sursautais et me redressais brutalement dans mon lit. Dehors, il pleuvait. Un éclair fit se détacher distinctement la fine silhouette dans l'embrasure de la porte. Annabeth... Elle s'avança et la porte se referma doucement derrière elle. La pénombre avait repris ses droits dans la pièce. La jeune fille chuchota mon nom. Je lui répondis en allumant la lumière. Elle était trempée et grelottait sur le pas de la porte. Je me précipitais vers elle avec des serviettes pour la réchauffer. Elle me remercia doucement. Je lui frottais énergiquement les cheveux pour les sécher. Elle en ressortit tout ébouriffée. Elle était alors trop mignonne. Je lui tendis alors un de mes tee-shirts. Il fallait qu'elle se change si elle ne voulait pas attraper la mort. La jolie blonde le saisit d'une main hésitante en rougissant. Je souris et me retournais pour lui laisser de l'intimitée. J'entendis le vêtement mouillé tomber sur le sol et rougis à la pensée d'Annabeth ainsi peu vétue juste dans mon dos. Enfin, un raclement de groge me prévint qu'elle était prête. Je la regardais avec un petit sourire. Mon tee-shirt était décidemment encore mieux sur elle. Même s'il était trop grand... Je m'assis sur le lit et la petite blondinette ébouriffée s'installa près de moi. Nous nous regardâmes longuement en silence. Enfin, elle prit la parole. 

- Percy, on ne peut pas continuer comme ça, chuchota-t-elle. On ne peut pas ! Il faut arrêter et faire les choses correctement. On doit sauver le monde. C'est notre devoir de demi-dieux ! 

Je restais incrédule. 

- Serais-tu déçu de mon choix, demandais-je d'une voix blanche alors que mon coeur battait fort dans ma potrine. 

Elle parut surprise. 

- Non, non... NON, s'écria-t-elle horrifiée. 

Elle prit ma main entre les siennes et planta ses yeux gris dans les miens. Des larmes perlaient dans ses yeux. 

- Percy, commença-t-elle d'une voix chevrotante. 

L'émotion la submergea et elle ferma les yeux. Sa lèvre inférieure était agitée de petits tremblements. 

- Jamais personne ne m'avait fait passer avant quoique ce soit. Mon père a préféré ma belle-mère et ses monstres, pour Luke c'était Cronos et Tanaïs avait sa famille... Alors que toi... 

Elle déglutit et respira par accou pour se calmer. 

- Toi, reprit-elle alors qu'une larme glissée sur sa joue pâle. Toi, tu m'as choisi, moi, Annabeth. Tu m'as préférée, moi, au monde entier, à chaque être humain, chaque être vivant, chaque dieu... Tu m'as choisi MOI. Je ne pensais pas mériter un jour quelque chose de si... si incroyable. 

Je m'approchais d'elle et essuyais les larmes qui coulaient maintenant sur ses joues. Je les remplaçais doucement par des baisers. 

- Percy, je t'aime. J'aurais pû passer l'éternité à tes côtés. J'ai desespéremment besoin de sentir ton odeur d'aigue-marine, de tenir ta main dans la mienne, de connaitre le goût de tes lèvres... Je t'aime passionément à la folie ! 

Je pris son visage entre mes mains et embrassais le bout de son nez. 

- Ton choix est pour moi le plus grand des plaisirs coupables ! 

Je lui souris. Elle me répéta encore qu'elle m'aimait. 

- Mais on ne peut pas ! Je ne veux pas noyer la flamme de notre amour dans une marre de sang. Je t'aime trop pour ça... Percy ... Je ne veux pas qu'au nom de notre amour, des centaines, non, des milliers d'innocents trouvent la mort ! Pense à toutes ses personnes qui vont mourir et qui ne le savent même pas ! Pense à ta mère... Et à toutes les femmes comme elle qui attendent le retour de leur enfant... On ne peut pas continuer comme on est parti ! 

Je la serrais dans mes bras. Annabeth ... Voilà la raison de retour ! 

- Tu vas encore oublier que tu m'aimes et... Et je vais devoir te tuer ! 

- Percy, j'oublie peut-être que je t'aime mais je ne cesse pas de t'aimer. Je ressens toujours les papillons dans mon estomac, notre complicité... Cette petite décharge électrique lorsque tu me touches... Mais je suis incapable de mettre un mot sur ces sensations. Et des que les mots "je t'aime" traversent mon esprit, ils disparaissent avant même que je comprenne que j'y ais pensé. Malgré tout ça, mon coeur continue de battre. De battre pour toi ! 

Elle plongea ses yeux dans les miens. 

- Merci pour ces deux jours Percy. Deux jours qui étaient pour moi ce qui se rapprochent le plus du Paradis. Je chérirais ces deux jours là pour toujours. 

Elle m'embrassa doucement. Puis, elle se blottit dans mes bras. 

- Demain, il faut qu'on retrouve la dague et qu'on fasse ce qui doit être fait. 

Je hochais doucement la tête. Deux jours aux paradis et la réalité nous rattrapait. J'aurais tellement voulu que la journée d'aujourd'hui se répète à l'infini. Ma gorge se noua. Mon Annabeth... 

- J'aurais tellement voulu te rendre heureuse. Je ferais n'importe quoi pour que tu le sois. 

Alors qu'elle s'oussoupissait, elle chuchota : 

- Tu as réussi, Percy. N'en doute jamais. 

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7 août 2015

Salut à tous ! Voilà je suis enfin prête à vous

Salut à tous ! Voilà je suis enfin prête à vous donner la suite de cette petite histoire. Mais avant, petit rituel des remerciements : Donc merci à ceux qui commentent. Aka-chan98, Guguilefrelon, InvictusNais et plus récemment Thibbs, merci ! Je suis très heureuse que cette fiction vous plaise ! Alors n'hésitez jamais à me faire part de vos impressions ;) . Et une petite info : malheureusement la semaine prochaine je serais dans l'incapacité de poster pour cause de BAFA ! Mais ne vous inquiétez pas, je me rattraperai ;), promis ! Maintenant, La Suite !!! :D 

 

Chapitre 27

       Cela faisait près de deux semaines que nous étions tous de retour à a colonie. Depuis peu, Annabeth pouvait quitter la chambre de la grande maison dans laquelle elle avait été retenue. J'en étais très heureux même si nous avions passé de très belles après-midi entre ses quatres murs ! La blondinette s'était avérée être aussi drôle qu'intelligente et nous avions partagés de vrai moments de complicités. Bien sûr, jen étais ravi ! Désormais, nous passions beaucoup de temps sur la plage et elle dessinait sans cesse de beaux monuments modernes. J'étais moi, très occupé à la contempler, la féliciter et lui donner mon avis sur ses créations architectiurales. Le seul point négatif était qu'en étant avec elle, je me coupais des autres. Il fallait avouer qu'Annabeth était le "vilain petit canard" de notre colonie. Personne ne voulait être vu en sa compagnie, ni même lui adresser la parole... Mais la fille d'Athèna semblait ne pas s'en soucier outre-mesure. Encore une fois, sa force était incroyablement surprenante. 

        Ce jour n'était pas différent d'un autre et je nageais donc tranquillement tandis que la jolie blonde dessinait  sur la plage. Je la contemplais parfois, assise sur le sable fin... Elle ressemblait à mes yeux à une véritable princesse. Elle m'adressa un signe de la main et à ma grande suprise, elle retira son tee-shirt, ses chaussures et son jean. S'offrit donc à ma vu un magnifique jeune fille en maillot de bain deux pièces. Je rougis de la voir ainsi et plongeais. Annabeth me rejoint rapidement et m'adressa un grand sourire. 

- Je peux nager avec toi, hein ? 

Je me contentais de hocher la tête, incapable de produire le moindre son. Elle était...époustouflante ! Ses cheveux mouillés s'enroulaient doucement dans son cou et tombais en un sensuel désordre sur son visage. Nous nageâmes longuement en silence avant de nous engager dans une bataille où nous nous arrosions juvénilement avec l'eau salée de la mer. Elle rit. Je me stoppais. Son rire... La vérité c'est que je ne l'avais jamais etendu rire avec tant d'allégresse dans la voix. Tant de bonheur. Et cela s'était parce qu'elle était avec moi?! Je sentis mon coeur battre plus rapidement encore. Elle était merveilleuse. 

- Qu'y-a-t-il, me demanda-t-elle en s'arrêtant également. 

- Tu as un rire magnifique, répondis-je sans vraiment m'en rendre compte. 

Ce n'est que lorsque je la vis rougir que je me rendis compte de ce que je venais de dire. Je sentis le rouge me monter également aux joues. Nous étions donc deux personnes rouge écrevisse, immobiles aux milieux de la mer, se contemplant fixement... 

- Percyyyyyyy, hurla quelqu'un en s'approchant. 

Cela nous fit sursauter. Elle plongea dans l'océan alors que je me tournais à contre coeur vers la rive. Tanaïs me faisait des grands signes de la main. Elle mit ses mains en porte voix pour crier : 

- Monsieur D et Chiron t'attendent ! 

Et mince ! Il ne manquait plus que ça ! Je me dépêchais de sortir de l'eau après avoir promis à Annabeth que je serais rapidement de retour. Elle avait simplement hoché la tête après être remonté à la surface. Tanaïs m'attendait avec une serviette. Elle me la mis sur les épaules et je ramassais mes affaires. Puis, la fille d'Arès me tira par le bras jusqu'à la grande maison où on m'attendait. Je me stoppais devant la porte d'où je percevais déjà des éclats de voix. La jeune fille déposa un baiser sur ma joue mouillée. Je lui souris, mal à l'aise. 

- Bonne chance, chuchota-t-elle en serrant ma main dans la sienne. 

Elle partit ensuite en courant dans la direction opposée. Je soupirais et frappais trois petits coups à la porte. On m'invita à entrer et je m'exécutai, la gorge nouée. Je savais pourquoi j'étais là. Et ça ne me plaisait pas du tout ! 

Chiron me fit signe de m'asseoir et je le fis. Monsieur D posa ses yeux de fouines sur moi. Je déglutis difficilement. 

- Alors, Pierre Jonshon...

- Percy Jackson, le repris-je machinalement. 

- Peu importe, déclara-t-il avec un mouvement désinvolte de la main. Maîtrises-tu cette dague ? 

Mon regard passa de Chiron à Monsieur D. 

- Pas vraiment, murmurais-je. 

Je sentis monsieur D se tendre. 

- Comment ça "pas vraiment" ? Cronos est revenu ! Il est de retour et prêts au combat alors que tout ce que nous, nous avons c'est un gamin débile préférant flirter plutôt que de s'entraîner ! Le monde repose sur tes épaules, fils de Poséidon, et toi.... 

Je vous éparge la suite ! Pendant une bonne vingtaines de minutes il me fit remarquer à quel point je négligeais la quête pour laquelle j'étais né. Et il avait raison... Je quittais la grande maison pour m'isoler dans la forêt. J'avais récupérais la dague et la contemplais, posée sur mes genoux. Comme je haissais ce morceau d'acier poli ! Je hurlais de frustration. Je sentis quelqu'un s'asseoir près de moi. Une main se posa sur mon genou droit. 

- A quoi penses-tu, me demanda Annabeth. 

- Tu es la fille de la sagesse, chuchotais-je. 

Elle rit. 

- Bravo ! Quel esprit agile tu as, Percy ! 

Elle n'avait pas compris. Elle était la fille de la sagesse dont parlait la prophétie. Et pour réussir, je devais la tuer. Lui offrir l'Enfer, comme disait notre Pythie. Mais le résultat était le même. Sa mort me ferait maîtriser la dague et tuer Cronos. Je me levais et taper de toutes mes forces dans l'un des grands pins de la forêt. Je ne pouvais pas la tuer... Je l'aimais ! Je l'aimais ! Renoncer sciemment à la voir vivre... Impossible ! Même si son coeur ne battait pas pour moi, je voulais qu'il batte ! 

- Si tu me dis ce qui se passe, je t'aiderai, me dit-elle en me prenant la main. 

Je la serrais dans mes bras. Et les dieux attendaient de me vois maîtriser cette dague... Ils attendaient de me voir la tuer ! Et il s'en réjouirait car sa mort les sauverai ! Une vague de haine me submergea ! Pour que ces ingrats vivent, il fallait que la fille que j'aime meurt ! J'humais desespéremment son parfum. 

- Annabeth, murmurais-je. Annabeth. 

Les bras de la jeune fille se refermèrent sur moi et j'ouvris de grands yeux surpris. 

- J'ai confiance en toi, Percy, me répondit-elle. Tu sauras mener cette quête à bien. 

Je serrais les dents. Au bout de longues minutes, nous nous assîmes. Elle prit mon visage entre ses mains et plongea ses yeux gris dans les miens. 

- Parle-moi. 

Je me laissais me perdre dans ses yeux nuageux... J'aurais voulu m'y perdre pour l'éternité. 

- La chose à laquelle je dois renoncer pour contrôler cette dague n'est pas réellement en mon pouvoir, commençais-je d'une voix roque. C'est la vie d'une personne que j'aime particulièrement fort. Mais je n'ai pas le droit de décider qu'elle doit mourir. Et je ne veux pas qu'elle meurt parce que je l'aime. 

Elle hocha doucement la tête. 

- Cette personne mourra pour sauver le monde. Elle doit vraiment être importante ! Je suis certaine que ce sera quelque chose qu'elle acceptera de faire pour sauver le monde. Après tout, qu'est-ce qu'une vie à l'échelle de la terre, de l'humanité, des Dieux ? 

Je réfléchis. 

- Mais imagine, et je dis bien imagine, que cette personne ce soit...TOI. 

Elle pencha légèrement la tête sur le côté et pinça les lèvres. 

- Alors il n'y aurait même pas à tergiverser, je n'aurai manquer à personne. Tout le monde se fiche de mon existence. Ce serait même considérécomme un bien commun ! 

Elle se tut un instant. 

- Dommage que tu n'ais pas cette chance, conclut-elle en me souriant gentiement. 

Puis, elle m'annonça qu'elle me laissait y réfléchir seul, puisque en définitive, c'était à moi de prendre cette décision. Elle se lava et je la suivis des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse derrière les arbres de la forêt. Je soupirais et me pris la tête entre les mains. Ses paroles m'avaient fendus le coeur. Elle considérait sa mort comme "un bien commun" ! Cela me détruisait. J'aurais voulu qu'elle me dise... J'en sais rien ! J'aurais aimé qu'elle se sente aimée ... Parce que c'est le cas ! Je me relevais préniblement et repris la dague sur l'herbe verte. 

- Je te hais, espèce de vieux morceau de feraille, grommelais-je alors que je remontais vers le lieu d'entraînement. 

Un cri me retourna brutalement les entrailles. Annabeth ! Je courus de toutes mes forces vers l'arène d'entraînement. Je bousculais plusieurs personnes sans prendre le temps de m'excuser. Annabeth y était face à plusieurs autres sangs-mêlés. Je voulus intervenir lorsqu'un bras se dressa devant moi. 

- Reste en dehors de ça, me mit en garde Tanaïs. C'est un conflit de famille. 

Je remarquais alors que toutes les personnes dans l'arènes étaient blondes. Toutes ressemblaient à mon Annabeth. Je tentais d'intervenir quand même. Un autre bras se mit en travers de mon chemin.

- Tu devrais écouter bout-en-train, marmonna Clarisse. Il n'y a rien que tu puisses faire cette fois. Les Athèna veilleront à ce que ce soit le cas.

Je voulus forcer le passage.

- Annabeth ne voudrait pas que tu interviennes, ajouta alors Clarisse. C'est son combat. 

C'est donc les entrailles nouées que je vis Annabeth faire face à trois enfants d'Athèna à l'air furieux. 

- Tu as traîné ta famille dans la boue, Annabeth, hurla soudainement l'un d'entre eux. Ton déshonneur a rejaillit sur chacun de nous. Chacun de nous porte aujourd'hui la marque de ta traîtrise. Mais nous devons nous venger de cela ! Les enfants d'Athèna ne se laisseront pas faire impunément ! 

Tous trois sortirent leur arme. La blondinette dégaina sa dague. Elle leur fit face avec courage. 

- Cela n'a jamais été contre vous, rétorqua-t-elle. Jamais. 

- Mais pour nous c'est tout comme, hurla l'un en attaquant. 

Le combat était affreusement désequilibré. Pourtant, Annabeth tenait le rythme avec force. Elle parait les coups et les rendait comme elle pouvait. Finalement, elle chuta. Mais elle se releva avec énergie. Ses frères la laissèrent se relever avant d'attaquer de nouveau. Je tremblais intérieurement pour elle. Jusqu'où iraient-ils ? La fille que j'aime attérrit à de nombreuses reprises sur le sol sableux de l'arène mais à chaque fois elle se releva. Je craignais à chaque instant de la voir incapable de poursuivre le combat. Mon coeur battait fort. Mes entrailles étaient noués autant que ma gorge. Mes mains étaient moites. Je la regardais tomber et recevoir des coups. Mais aussi les rendres. Un de ses frères quitta l'arène, épuisé et ensaglanté. Elle ne l'avait pas loupé. Mais il fut immédiatemment remplacé par un autre. Je tapotais l'épaule de Clarisse pour qu'elle m'accorde son attention. 

- Qu'est-ce qu'ils font, demandais-je anxieusement. 

- C'est ce qu'on peut appeler une "épuration sauvage". Ils la punissent pour sa traîtrise par un combat. Elle contre tous ses frères et soeurs, car ils sont tous remontés contre elle. 

- Quand arrêteront-ils, murmurais-je alors qu'elle chutais une nouvelle fois avant de se relever, le visage terreux et le souffle court. 

- Quand elle n'aura plus la force de se relever, répondit Tanaïs. 

Je fermais brièvement les yeux. Annabeth... Ma respiration était aussi erratique que la sienne. La blonde attérrit encore par terre, elle y resta quelques minutes avant de se redresser difficilement. Cela semblait à mes yeux avoir duré des heures. 

- Annabeth, hurlais-je. 

Elle tourna la tête dans ma direction. Je la vis articuler silencieusement mon nom avant de se relever. Après plusieurs chutes encore, son poignard lui fut arraché avec brutalité et elle fut durement plaqué sur le sol. Nombreux furent ses frèrent et soeurs à entrer alors dans l'arène pour la frapper alors qu'elle était désarmée. Clarisse me retint d'intervenir et Tanaïs fut forcé de lui prêté main forte. Mais je ne voyais qu'Annabeth effondrée sur le sol. Enfin, elles me lâchèrent et je courus vers la jeune fille. Je me laissais tombé à genoux à ses côtés. Elle avait eu la présence d'esprit de se rouler en boule et releva la tête en me voyant. Elle m'adressa un sourire qui ressemblait plus à une grimace. 

- Ca va, murmura-t-elle d'une voix cassée. 

Je l'aidais à se relever et essuyer avec ma manche le sang qui coulait du coin de sa bouche. Je voulus la soulever pour la prendre dans mes bras et elle refusa. 

- Je peux marcher, objecta-t-elle. 

Elle refusa même que je lui tienne le bras et c'est debout et bien droite qu'elle quitta l'arène, sous les regards haineux et admiratifs à la fois de ses frères d'armes. 

       Elle gagna sa chambre difficilement. En effet, monter les marches fut une véritable épreuve mais elle refusa de me voir l'assister. Alors une fois arrivée, elle s'effrondra dans sur son lit. Je lui ramenai rapidement un verre d'eau et un peu d'ambroisie qu'elle avala. Elle me sourit alors qu'un hématome bleuissait doucement sur sa joue.

- Ne me regarde pas avec cette tête, je te dis que ça va, me rebroua-t-elle avec un tape amicale sur l'épaule.

Je secouais doucement la tête. Cette fille était vraiment incroyable! Elle me regarda et ses yeux se remplirent alors de larmes. Ce changement brusque me prit totalement au dépourvue et elle se mit à pleurer. Je la prie maladroitement dans mes bras afin de la consoler. 

- Pourquoi restes-tu avec moi, Percy, sanglota-t-elle doucement. Je ne mérites pas que tu sois là...

Je déposais un baiser sur le haut de son crâne.

- Je serais toujours là. J'ai promis de te protéger, tu te souviens ?

Elle hocha doucement la tête.

- Ils ont raisons de me détester ! Je voulais une famille. J'en voulais vraiment une...

Elle renifla. Et leva ses yeux larmoyants vers moi. 

- J'avais sept ans lorsque je suis partie de chez moi. Ma belle-mère et mes beaux-frères accaparaient mon père. Et les areignés...

Elle frissona.

- Bref, je suis partie. En chemin, j'ai rencontré Luke et Thalia. Ils étaient également des demi-dieu. Mais plus âgés que moi. Ils ont veillés sur moi alors que nous errions dans le pays, sans cesse attaqués par des monstres, le ventre souvent vide, la peur de ne pas reussir à survivre plus lontemps... Et pourtant. Ils sont devenus mes meilleurs amis, ma famille. On a vécu près d'un an ainsi. A courir sans but, à survivre, à être ensemble. Et ça me suffisait. Luke me promettait une famille. Et j'en avais une. Luke et Thalia... Luke et Thalia, étaient toute ma famille.

Elle pleura, la tête enfouit dans le creux de mon cou. Je caressais doucement ses cheveux blonds.

- Et Grover nous a trouvé. Il a tenté de nous emmener ici. Mais un cyclope nous poursuivait. On courait. De toutes nos forces on a couru. Mais nous n'étions pas assez rapide. Et Thalia... Thalia a donné sa vie pour sauver la notre. Notre famille a éclaté brutalement. Thalia était morte. Luke était un fils d'Hermès. J'étais une fille d'Athèna. La vie à continuée. Luke essayait de continuer à veiller sur moi mais ... Ce n'était plus comme avant. Il n'avait plus le temps de me raconter des histoires le soir avant que je m'endorme, il ne pouvait plus simplement me tenir dans ses bras... A la place nous apprenions à nous battre. Je passais mon temps au milieu de mes frères et soeurs et lui des siens. Parfois, j'essayais de passer du temps avec lui. Alors je me dépêchais d'apprendre mon grec ancien, de réaliser mes bottes avec la dague qu'il m'avait offerte et je courais de toutes mes forces pour le rejoidndre. A chaque fois, il n'avait pas le temps. A chaque fois, il avait autre chose à faire! Je me sentais seule... Si seule alors que Luke s'éloignait doucement. Je travaillais dure pour qu'il soit fier de moi, qu'il me remarque... Mais à ses yeux je n'existais presque plus. Un bonjour pas ci, un sourire par là ... Mais jamais beaucoup plus. Et elle est arrivée. Tanaïs. Elle avait l'air perdu, l'air de ne pas savoir ce qu'elle faisait là... J'avais l'impression de me voir en elle. Elle me ressemblait ! J'ai voulu l'aider alors que je ne pouvais même pas m'aider moi... Elle voulait être une enfant d'Athèna, très bien, elle en serait une. Je pensais que nous pouvions choisir notre destin ! Je le pensais vraiment ! Et avec elle, j'étais importante. Elle m'estimait... "Soeur de coeur". Voilà le mensonge qu'elle a inventé, un jour. Et elle m'as dit que j'étais sa "famille". Et je l'ai cru... Un an plus tard, sa famille, la vraie, est venue la chercher. Son père avait remué ciel et terre pour la retrouver, son frère et sa soeur l'attendait aussi. Elle avait une famille qui avait traversé tout le pays pour elle ! Et moi, égoïstement, j'ai souhaité qu'elle reste... Parce que...Parce que grâce à elle j'étais importante ! Je ne voulais pas qu'elle reste pour elle, mais parce que c'était ce que je voulais, moi. Moi, Annabeth Chase, j'avais désespéremment besoin d'elle. Bien sûr, elle est partie... Avant de revenir à chaque vacances... Mais ce n'était pas la même chose. La plupart du temps, je me sentais seule. Puis, elle arrivait deux semaines et j'étais de nouveaux importante ! Et elle repartait... Mais je mourrais de jalousie. Je voulais moi aussi une famille. La famille que Luke m'avait promis ! Et lui qui ne faisait plus attention à moi... Et elle qui s'en allait...Et Thalia qui était morte ! Tout le monde autour de moi m'abandonne ! 

Elle chercha du réconfort en se blotissant dans mes bras, assise maintenant sur mes genoux. Instinctivement, je la berçais doucement. 

- Alors quand Luke est revenu pour me demander de partir avec lui, je n'ai même pas hésité une seule seconde ! Pas une ! J'ai fait tout ce qu'il me demandait pour qu'il continue à s'interresser à moi... Je n'ai pas vu que je trahissait ma famille. Tous les enfants d'Athèna que je n'avais pas vu m'accueillir à bras ouvert ! A toujours cherché loin, je n'ai pas vu que j'avais déjà trouvé une famille. Une famille qui m'avait accepté. Je les ai trahi en pretextant cette recherche incessante... Je suis égoïste et narcissique ! Vraiment égoïste ! Je me suis trompée sur toute la ligne et maintenant j'ai tout perdu... Tout ! 

Elle leva ses yeux gris déversant leur pluie sur ses joues roses. Je l'embrassais doucement sur le front. 

- C'est faux. Je suis là. 

Elle se serra contre moi. 

- Tu as perdu des gens qui ne tenaient pas assez à toi puisqu'ils n'ont su voir que tes défauts sans chercher à déceler l'or qui se cache en toi. 

Elle posa un baiser dans mon cou. 

- Peu importe, ce qui compte, c'est que j'ai gagné un homme qui m'aime, chuchota-t-elle en déposant un second baiser dans mon cou. 

Puis elle se blottit contre moi jusqu'à ce que Morphée viennent l'y cueillir. 

28 juillet 2015

Coucou la compagnie :P ! Je suis prête à vous

Coucou la compagnie :P ! Je suis prête à vous donner la suite des mésaventures de notre team préférée ! Et j'en profite pour remercier mes adorables lecteurs qui laissent régulièrement des commentaires ! Merci à InvictusNais, Guiguilefrelon et à Aka-chan98 ! Connaitre vos avis est un véritable plaisir ! Allez, bonne lecture :) ! 

Chapitre 25

       Je sanglotais toujours en la tenant contre moi lorsqu'une voix me fit brusquement sursauter. 

- Comme c'est touchant, ironisa une voix que je ne connaissais que trop bien. 

Annabeth et moi nous nous relevâmes brusquement et la jeune fille pointa instinctivement son poignard dans la direction de la voix. Le nouveau s'était pourvu d'une lampe torche et nous contemplait d'un air goguenard. 

- Merci de vous être donnés autant de mal pour nous, continua-t-il en s'appochant alors que de nombreux ennemis sortaient littéralement de terres. 

Une embuscade... Je me tournais vers le demi-dieu des haricots. 

- Vous, crâchais-je avec mépris en pointant turbulence dans sa direction. Je vais ...

Annabeth me retint par le bras et me tira en arrière. 

- Heureusement pour nous, notre offre était plus alléchante que la votre, s'écria Luke en partant dans un grand rire. Et heureusement que ce nigaud tient à voir sa firme naître ! 

Il se tourna vers le demi-dieu des haricots. Ce dernier s'approcha de Luke et se courba devant lui. 

- Seigneur fils d'Hermès, dit-il avec déférance. 

Luke répéta la phrase avec un grand sourire. Puis il jeta aux pieds de l'homme trois grosses bourses pleines. 

- Lorsque Cronos sera le maître, vous serez le seul fournisseur d'haricots du monde. Je vous l'ai promis ! 

Cyamites exécuta une seconde courbette et soudain, il se retrouva plaqué sur le sol par une furie blonde. Elle avait sa dague tout contre le cou du demi-dieu qui criait aux fidèles de Cronos de l'aider. Annabeth regarda l'homme droit dans les yeux. 

- Tu regretteras ce que tu viens de faire, hula-t-elle alors que plusieurs demi-dieux ennemis la tirait en arrière. 

Ils la repoussèrent violemment vers nous. Je regardais autour de nous. Ils étaient tellement nombreux. Nous n'avions pas la moindre chance. Pas la moindre... Même la Dague Sépulcrale ne nous serait pas d'une grande aide puisqu'elle sert à tuer Cronos exclusivement... C'était énervant ! Tant d'efforts pour tuer un seul Titant ! Je serrais les dents. 

- Rendez-vous, sourit Luke. Rendez-vous ou mourrez. 

Je passais ma maigre troupe en revue. Clarisse avait le visage couvert de terre et des cheveux emmelés qui lui tombaient dans les yeux. Elle pointait courageusement son arme vers ses ennemis. Grover était arme d'une branche et se tenait près à livrer combat. A l'instar de Tanaïs qui se dressait bravement devant les partisans de Cronos. Et Annabeth... Elle avait tout d'une vraie guerrière... L'air farouche, le maintient fier... 

- Percy, Tu ne peux pas nous demander de nous rendre, chuchota Annabeth comme si elle percevait mes doutes. 

Je la regardais. Nous étions mort. Si nous nous battions nous étions mort. Et la cause perdue. 

- Je veux me battre jusqu'à la fin, hurla-t-elle de toute ses forces. 

Et sans attendre plus longtemps, elle se jeta en avant dans le but de pourfandre l'un de nos nombreux ennemis. C'est le signal qui donna lieu à l'une des batailles les plus déséquilibrées qu'on ait jamais vu. Ils étaient dix pour chacun de nous mais nous donnions tout ce que nous avions au plus profond de nos entrailles. Evidemment, en quelques minutes, chacun d'entre nous fut maîtrisé totalement par nos antagonistes. Luke, toujours bras croisé, rit. 

- Comme c'est stupide. 

Il rit encore. 

- Vous êtes mort, sourit-il. 

Je fermais les yeux alors que mon coeur battait fort dans ma poitrine. Nous avions échoués... 

- Mais pas tout de suite... J'ai encore besoin de vous ! 

        Voilà comment nous nous retrouvâmes encore dans les cachots du Princesse Andromède. Je tapais rageusement contre les barreaux. Retour à la case départ ! C'était tellement frustrant ! Et cette fois, ma jolie Annabeth ne pouvait rien pour nous aider. Elle se trouvait du même côté des barreaux que moi... Je m'assis à la même place que la dernière fois. Je revoyais les larmes de la jeune blonde... Toute la scène se rejouait devant moi. Et je l'avais perdue... Pour une fichue Dague que je n'avais même plus ! Il ne me restait rien... Rien du tout. Que'est-ce que j'aurais donné pour un simple regard d'elle juste avant de mourir... Un de ses regards mystérieux dont elle a le secret... Annabeth... La porte claqua et j'emmergeais brusquement. Un "garde" apportait un plateau presque vide de victuailles. Mais la seule chose que je remarquais fut le verre d'eau... De l'eau ! Dès que ce verre salvateur fut de mon côté des barreaux je me jetais dessus... Annabeth m'arrêta.

- Tu n'as pas l'intention de le boire, n'est-ce pas ? 

Je plongeais mon regard dans ses magnifiques yeux gris... La lueur qui y brillait me fit comprendre que nous avions la même idée... Je souris. Non... Non je n'avais pas l'intention de le boire. 

- Quelqu'un a une pièce, chuchotais-je. 

Clarisse, Grover et Tanaïs secouèrent la tête. Quant à Annabeth, elle retira sa chaussure droite. Tanaïs la stoppa. 

- Ce n'est pas le moment de te mettre à l'aise, persifla-t-elle. 

La fille d'Athèna leva les yeux au ciel en murmurant que décidemment, elle n'était plus très futée. Je sentis Tanaïs se raidir mais elle ne dit rien. Annabeth retira sa chaussette et alla y rechercher un drachme tout au fond. Elle me le tendit. Je remarquais alors sur sa peau blanche la marque rouge laissée par la pièce sur son pied. Je lui pris délicatement le pied et la tirais vers moi. Elle poussa une exclamation de surprise et se rattrapa inextrémiste à mes épaules. Je déposais mes doigts froids sur la peau rougis. 

- Ca te fait mal, demandais-je en chuchotant. 

Elle rougis et tenta de reprendre son pied en murmurant qu'il était tant de cesser mes enfantillages. Je ne cedais pas et maintenais son pied dans ma main. Elle fronça ses adorables sourcils blonds et me fusilla du regard. C'est alors sous son regard surpris que je portais son petite pied à mes lèvres et embrassais tendrement le petit morceau de peau meurtris. Annabeth ouvrit de grands yeux étonné et rouge tomate, grommela que j'étais decidemment un crétin irrécupérable. Puis, lorsque je l'eus lâché, elle me donna un léger coud de pied dans l'épaule avec un petit air boudeur. Je souris. Un bruyant soupir me fit émerger de cette petite bulle dans laquelle je venais de nous enfermer, elle et moi. Tanaïs me fusillait du regard. 

- Tu as fini tes anneries, Percy Jackson, s'énerva-t-elle. On peut envoyer un message iris à la colonie ? 

Je me sentis devenir rouge de honte en pensant au spectacle que je venais de leur fournir. Et le regard goguenard d'Annabeth sur moi n'était en rien pour arranger les choses... 

        Ce fut Clarisse qui passa le fameux message iris et les étudiants encore à la colonie promirent d'arriver le plus rapidement possible. Mais nous n'étions pas dupe, l'organisation de cette attaque du Princesse Andromère mettrait un peu de temps. Je soupirais. Il nous faudrait tenir jusque là... Et rien était moin sûre que notre temps de survi... Au bout de ce qui me sembla une éternité, une escrote de demi-dieux vint nous chercher. 

- Levez-vous, ordonna l'un d'entre eux. Luke vous attend. 

Je m'exécutais et tous, nous grimpâmes les quelques marches qui nous emmenèrent sur le pont du navire. Il faisait nuit... Une journée était passée... Ou peut être deux ? Dans le sous-sol, nous perdions toute notion du temps. On nous conduit dans une grande salle. Au centre, trônait un énorme cercueil sombre. Luke était penché en position de recueillement aux pieds du cercueil. A notre arrivé, il se releva et nous invita à entrer. Nous nous exécutâmes. 

- Vous allez avoir la grande chance d'assister au retour de Cronos, notre maître à tous, s'exclama-t-il. Mais avant, nous devons régler quelques questions. 

Il se tut un instant. Je vérifiais les environs de la pièce d'un coup d'oeil rapide. La Dague Sépulcrale était posée délicatement dans un coin de la pièce. Et depuis le temps, je savais Turbulence de retour dans ma poche ! Mais seul, je n'avais pas la moindre chance. Il me fallait attendre les renforts. Luke s'approcha de la fille d'Athèna. 

- Où est l'amulette que t'avais prêté Tanaïs et que tu n'as pas utilisé, sur la plage, lui demanda-t-il. 

Annabeth le regarda droit dans les yeux. 

- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit-elle avec un aplomb déconcertant. 

Luke la regarda un instant en soupirant. 

- Tu la lui avais emprunté, reprit-il en la prenant par les épaules. 

- Non, je ne l'ai pas fait, répondit la blondinette toujours sûre d'elle. 

Luke plongea ses yeux dans le regard gris d'Annabeth. 

- TANAIS, hurla-t-il si brusquement que nous sursautâmes. 

Sans même la regarder, ni dévier son regard de celui d'Annabeth qui le défiait sans ciller, il lui demanda si elle avait prêtait son amulette, celle que son père lui avait offerte, à la jeune blonde. Je priais alors pour que Tanaïs aille dans le même sens que la jeune fille. 

- Je...Je, balbutia l'enfant de treize ans. 

Je fermais les yeux. Oublie ta rancune...Oublie ta rancune et dit non, la suppliais-je mentalement. 

- TANAIS, gronda Luke en tournant une tête ornée d'un rictus effrayant vers la jeune fille.

Tanaïs se tendit alors qu'il lâchait Annabeth pour se diriger vers elle. Il la saisit par l'arrière du crâne et plongea ses yeux emplit de colère dans ceux terrorrisé de la jeune fille. Il lui reposa la question en serrant d'autant plus sa prise sur son cou... Par pur instant, je saisis la main de la jeune métisse pour lui donner du courage. Les pieds de la fille d'Arès ne touchait presque plus le sol. 

- Lâche-là, hurla brusquement Annabeth. Lâche-la, Luke ! 

Il se tourna vers elle. 

- Je te connais parfaitement, Annabeth, gronda-t-il. Tu me mens ! TU L'AS ! 

Il rejetta Tanaïs en arrière et la jeune adolescente s'écroula brutalement sur le sol. Annabeth se précipita vers elle alors que des gardes m'empêchaient de bouger. Ils tenaient également Grover et Clarisse. La fille d'Arès repoussa violemment la fille d'Athèna qui se recula. Luke s'approcha de manière nonchalante d'Annabeth. 

- Annabeth, murmura-t-il. Cette amulette peut rendre notre maître invincible en lui prodiguant la force d'Arès ! 

- Je n'ai pas de maître, hurla Annabeth. Personne ne me dicte ma conduite. Ni Cronos, Ni les Dieux, Ni la colonie, Ni même toi, Luke ! 

Luke sourit. 

- Vraiment, Annabeth ? Tu sais ce qui te dicte ta conduite ? Tu sais où se trouve ta faiblesse, ma petite traîtresse ? 

Annabeth le défia du regard. Luke s'approcha d'elle et ils se retrouvèrent à quelques centimètres l'un de l'autre. 

- ça, chuchota-t-il en posant sa main à l'emplacement de son coeur. Tes sensitiments, Annabeth. Ils sont ta force... Et ta plus grandes faiblesses ! Ils te détruiront ! 

Annabeth le repoussa. 

- Tu te trompes ! Si je ne t'ai jamais donné cette amulette c'est qu'au fond tu ne m'avais jamais fait totalement perdre tout bon sens ! Je savais que tu n'en ferais pas un noble usage alors je l'ai caché, hurla-t-elle. Je l'ai caché de toi ! Alors même que tu représentais à mes yeux, tout ce que j'aimais le plus ! 

Luke recula d'un pas. 

- Tu as cessé de me connaître parfaitement lorsque tu as commencé tes bêtises ! Lorsque tu t'es tourné vers Cronos, tu as cessé d'être celui qui me connaissait le mieux ! 

Elle se tut. 

- Rend toi compte, Luke, sourit-elle alors que ses yeux étaient plein de larmes. Tu ne me connais plus. Et si tu me connaissais parfaitement, tu n'aurais même pas eu besoin de me demander où était cette amulette, tu l'aurais su. 

Luke s'avança vers elle. 

- Annabeth... 

Un grand fracas lui coupa le sifflet. Le toit de la salle venait littéralement d'exploser en morceaux. Je sortis directement Turbulence et courus récupérer la dague alors que des vagues de demi-dieux amis déferlaient dans le bâteau. 

 

Chapitre 26

        Comme s'était bon d'être de retour à la colonie. Bon, le point négatif c'est que Luke, le cercueil de Cronos ainsi que de nombreux partisans du titan avait réussi à prendre la fuite. Mais nous avions la Dague Sépulcrale. Cette bataille était finie, mais la guerre en était encore qu'à son commencement. Mais après cette nuit à l'infirmerie, je me sentais beaucoup mieux. Et aujourd'hui, les chefs de bungalows devaient se réunir pour traiter d'une question importante. Mais avant cela, je m'arrêtais devant le lit d'Annabeth. Elle dormait encore dans le lit de l'infirmerie. Je caressais doucement sa joue et elle grommela dans son sommeil, faisant ainsi naître un petit sourire sur mes lèvres. Je la contemplais encore un peu lorsque je sentis une présence dans mon dos. Je me retournais pour me retourner face à Tanaïs. Elle me sourit. Elle portait un simple short et une chemisette rose à carreaux. Ses cheveux étaient habilement coiffés. Elle me détailla des pieds à la tête et rit. 

- Tu peux aller te changer, tu sais ? 

Je baissais les yeux à mon tour sur ma tenue... Mon tee-shirt était en lambeau et mon jean ne valait pas mieux... Je la remerciais d'un signe de tête et allais partir lorsqu'elle cria mon nom. Je passais la tête dans l'embrasure de la porte. 

- Lorsque tu seras prêt, on pourrait parler. 

Bien sûr, j'acceptais et me dépêchais de me laver et de m'habiller. J'étais intrigué par ce qu'elle projetait de me dire. Pourquoi me demandait de parler puisque c'était déjà ce que nous faisions ? Je la retrouvais sur le terrain d'entrainement. Elle maniait l'épée tranquillement. J'attendis sans la déranger. Tanaïs mit plusieurs minutes à remarquer ma présence. 

- Ca fait longtemps que tu es là, demanda-t-elle en trottinant vers moi. 

Je secouais la tête et lui tendis une canettes de coca. Elle me remerica et en avala une gorgée alors que nous nous éloignions du terrain d'entrainement. 

- Alors de quoi voulais-tu me parler. 

Elle s'arrêta et fixa un moment sa canette de coca. Elle se mordit la lèvre et finit par relever la tête vers moi. 

- Je ne sais pas vraiment comment te dire ça... mais ..euh... Autant le dire directement. 

Elle prit une profonde inspiration. 

- Je t'aime Percy, débita-t-elle alors d'un traite. 

Je restais silencieux alors qu'elle me regardait. 

- Je sais que tu aimes Annabeth, reprit-elle. Mais tu n'as jamais eu ta chance avec elle. Elle aime Luke. 

- Elle m'aime, rétorquais-je. 

Je me tut avant de reprendre d'une voix cassée. 

- Enfin...Elle m'a aimé... 

- Impossible. Annabeth est à Luke. 

- Annabeth n'appartient à personne, hurlais-je brusquement. C'est une femme libre et pleine d'ambition qui n'a comme restriction que sa propre imagination ! 

Tanaïs posa une main appaisante sur mon bras. 

- Annabeth l'aime, lui. Et même si un jour, elle t'as aimé, ce n'est plus le cas. 

Je soupirais et lui expliquais que c'était ses sentiments que la dague m'avait prises. 

- C'est vrai. C'est ce que sa réaction laissé supposer mais... Moi je n'y crois pas ! Annabeth est sournoise et elle se joue de toi. Tout simplement. Tu m'érites quelqu'un qui t'aime sincèrement et exclusivement. 

- Et c'est ton cas, ironisais-je. 

- Je le crois, répondit-elle. Mais si la dague a vraiment prit ses sentiments. Alors elle ne pourra plus jamais t'aimer. Jamais. Parce que ce que la dague prend. Elle le prend à jamais. 

Je fermais les yeux et accusais le coup. Plus jamais... C'était impossible... Je la reconquérirais s'il le fallait ! Je serais les poings ! Une main se posa sur mon épaule. 

- Penses-y, Percy. Dans tout les cas, tu as perdue Annabeth à jamais ! 

Elle repartit alors que je m'assaillais sur le rocher. 

- Annabeth, hurlais-je soudainement. Je te reconquérirais s'il le faut mais je n'abandonnerai pas ! Je t'aime ! 

Puis je me souvins brutalement de la réunion et courus pour m'y rendre. 

       Lorsque j'arrivais tout le monde était déjà installé. Je m'excusais pour mon retard et me glissais sur ma chaise réservé en tant que chef de bungalow de Poseidon. Chiron prit alors la parole. 

- A la demande de nombreuses personnes, nous allons évoquer le "cas Annabeth Chase". 

Je levai les yeux au ciel. Mais c'était une manie chez tout le monde ou quoi ? Il fallait toujours qu'ils parlent d'elle, lui cherche des noises et compliquent les choses ! Je décidais donc de prendre la parole sans attendre que les faits sois exposés. 

- Ecoutez, je ne vois pas le problèmes, commençais-je en me levant. Annabeth a décidé de revenir vers vous. Au lieu de vous méfier, vous devriez vous réjouir ! 

Mon discours fut accueillit par un énorme silence et ensuite, il fut complètement ignoré. Tout le monde s'accrodait pour dire qu'elle était une espionne potentielle, qu'ils ne pouvaient pas lui faire confiance, elle les avait tous trahis, elle n'était pas loyale et blablabla et blablabla... Soudain, Clarisse se redressa. 

- Je suis tout à fait d'accord avec vous mais il serait néanmoins bon de lui accorder le bénéfice du doute, s'écria-t-elle. 

Je me redressais, surpris. Clarisse allait...défendre Annabeth ? 

- Oui, c'est une traitresse, elle n'a pas de loyauté puisqu'elle ne cesse de changer de camps et nous a souvent fourré dans les pires ennuis...

Peut-être pas, en fait...

- Mais sans elle, je dois dire que nous ne serions plus ici aujourd'hui. Vous savez combien ça me coûte de vous dire ça de la fille que je déteste sans doute le plus au monde. Néanmoins, il est bon de dire la vérité. Elle nous a sorti de situation parfois difficile. Et nous a fourré dans d'autre... Il est claire que son objectif n'est pas clair. Mais qui n'a pas déjà fait des erreurs ? Annabeth nous a été très utile dans cette quête. Ses idées de génies nous ont permis de réussir et de ramener la Dague Sépulcrale. Comme tout les membres de notre équipe, elle a fait des sacrifices et vécues des moments difficiles. Mais nous les avons vécus ensemble ! Je vous propose de ne pas la condamner d'emblée ! Elle mérite que nous lui donnions un sursit ! 

J'applaudis le discours de Clarisse et à ma grande surprise, ne fut pas le seul. Elle semblait avoir su leur parlé comme il fallait. 

- Que proposes-tu, Clarisses, demanda le chef du Bungalow d'Héphaïstos. 

- A mon avis, nous devrions la confiner dans un pièce pendant quelques jours pour voir comment les choses évolue au sein de la colonie et faire en sorte que l'idée de sa présence soit bien encré dans les esprits. Puis, nous lui confiront une bonne partie des corvés à faire. Elle ne saura rien de l'avancé des stratégies guerrières et ne regagnera son bungalow que lorsque tous les enfant d'Athèna seront d'accord. Elle sera également interdite de réveillon jusqu'à nouvel ordre. Pour le reste, elle sera totalement libre. 

Encore une fois, les paroles de Clarisse fut admises. Mais pas à l'unanimité cette fois car je n'étais pas du tout pour ! Pourquoi la punir autant d'une erreur ? Elle avait simplement suivi son coeur ! Clarisse fut chargée de conduire Annabeth dans une chambre de la Grande Maison qu'elle ne quitterait pas pendant plusieurs jours. Je soupirais. Le pire fut que pendant une journée entière, elle fut interdite de visite. Il me fallut donc attendre 24 heures (et pas une minutes de plus, je vous le dis) pour pouvoir aller la voir. 

       J'entrais dans la pièce. Elle était allongée sur son lit en face d'un jeu de questions/réponses. 

- Tu es venue saluer la prisonnière, ironisa-t-elle en me voyant. 

- Tu n'es pas prisonnière, tentais-je de dire. 

-  Alors je suis quoi, s'écria-t-elle. Détenue, captive, enfermée, à moins que ce soit, embastillée ou.. 

J'éclatais de rire devant son air courroucé. Elle me fusilla du regard et reprit son jeu, seule. Elle posait les questions et donnait les réponses automatquement. 

- Je peux jouer avec toi ? 

Elle accepta et je m'installais près d'elle sur son lit. Pendant plusieurs heures, nous nous posâmes des questions à tour de rôles. 

- Si tu trouves la réponses à ses deux questions cis, tu égalises, me prévint-elle en me lançant un regard sérieux. 

Je hochais la tête en souriant. 

- Vocabulaire. Question 1 : en huit lettres : Qui cause un ravissement par sa beauté, par sa douceur ? Relatif au ciel et au divinité ? 

                       Question 2 : en huit lettres : De grande valeur et très important. 

Je réfléchis un instant et comptais sur mes doigts. 

- Alors, s'impatienta-t-elle après plusieurs minutes alors qu'elle savait partinemment les réponses. 

Je comptais encore et encore parce que moi, contrairement à elle, je ne savais pas. Soudain j'eus un éclair de génie. Je plongeais mes yeux dans les siens. 

- Au deux questions je réponds "Annabeth". 

22 juillet 2015

Salut ! Me voilà avec la suite des aventures de

Salut ! Me voilà avec la suite des aventures de notre petit Percy adoré ! Mais avant de vous donner ce que vous voulez, quelques remerciements ! Alors merci à tous les lecteurs anonymes qui ne souhaitent pas laisser de petits commentaires ! Et un énorme merci à ceux qui laissent des commentaires et plus précisément à InvictusNais et à Aka-chan98 !! Maintenant, vous pouvez lire ! Et n'oubliez pas le petit commentaire qui fait plaisir ;) ! 

Chapitre 23

        J'entrouvris les yeux péniblement et fut violemment agressé par la lumière solaire. Je plissais les yeux et grognais. A ce moment précis, je sentis un douce étreinte m'envelopper. Un parfum de fraise des bois titilla mon odorat et je humais profondément la senteur fruité. Un petit sourire naquit sur mes lèvres sèches et gercées. Annabeth... Je gardais les yeux fermés et soupirais de bien être. Soudain, le corps chaud de la fille d'Athèna se recula et un frisson me parcourut. Sa tendre chaleur corporelle me manquait déjà... J'ouvris complètement les yeux pour contempler son doux visage lorsque des cheveux noire emplir ma visions.Je me sentis alors étouffer par une forte étreinte et toussais. 

- Tu m'as fait si peur, chuchota Tanaïs en me serrant encore davantage. 

Une forte douleur à l'abdomen me fit gémir. La jeune fille fut alors tirée en arrière. Annabeth la fusilla du regard.

- Tu lui fais mal, lui reprocha-t-elle sèchement avant de remonter mon tee-shirt doucement.

Je regardais ses traits fins et saisis une mèche de ses cheveux dorés entre mes doigts. Je la portais doucement à ma bouche et l'embrassais. Je me rendis alors compte de toutes les paires d'yeux posés sur moi et rougis en lâchant les précieux cheveux d'un geste vif. Annabeth sourit tout en plongeant son nez dans une trousse à pharmacie. Elle saisit alors quelques carrés d'ambroisie et me les tendit. Je voulus en saisir un mais une atroce douleur me scia sur place. Je gémis et laissais mon bras retomber mollement sur l'herbe. Annabeth sortis un baume de la trousse et ouvrit le pot. Une forte odeur mentholée me prit à la gorge. La jeune blonde passa délicatement ses doigts sur la crème grasse et les posa délicatement sur mon torse. Je me crispais mais ses doigts froids avaient un effet apaisant sur ma douleur. En quelques minutes, j'étais totalement détendue. Annabeth massa délicatement de ses doigts fins ma peau endolorie et sur son visage rosie régnait un air de concentration troublée. 

- Lorsque tu as été projeté hors de la bouche du cyclope, tu as dû atterrir au coin du feu avant de rouler sur le côté, expliqua-t-elle d'une voix douce. Tu n'as rien sentis sur le coup et avec l’adrénaline mais tu as été brûlé. Et mon atterrissage n'a pas arrangé les choses. 

Elle faisait maintenant de petits cercles concentriques sur mon torse et gardait les yeux résolument baissés sur son massage. 

- Finalement, tu t'es évanouie. Nous avons essayé de te faire avaler de l'ambroisie mais rien à faire. Nous n'y arrivions pas. Alors on a acheté ce baume dans une pharmacie et on te l'a mis. 

Elle leva enfin les yeux vers les miens. Le nuage gris rencontrèrent la mer bleu-verte et un douce chaleur se répandit dans mon ventre. Annabeth se lava alors les mains avec du gel nettoyant et saisit avec douceur un carré d'ambroisie qu'elle approcha de mes lèvres. Je les entrouvris sans cesser de la contempler. Ses doigts caressèrent ma lèvre inférieure lorsqu'elle glissa la nourriture des dieux dans ma bouche. Je mâchais consciencieusement alors qu'elle se relevait et époussetait son jean. 

        Plusieurs heures plus tard, j'étais enfin capable de me lever avec l'aide de Tyson et je m'assis à une table de camping. Clarisse aidait la petite Sophia à faire un coloriage. Elle releva la tête vers moi à mon arrivée et me sourit. Je lui répondis sincèrement. Nous nous installâmes tous autour de la table de bois. 

- Maintenant que Percy est réveillé, déclara Grover, il est temps de faire le point. 

Tout d'abord, tout le monde resta silencieux. La carte réalisée par Annabeth se trouvait au milieu de la table. Je la tirais vers moi. 

- On a dû faire une erreur de lecture, commençais-je en l'étudiant de nouveau. 

- Non, s'écria brusquement Tanaïs ! Il n'y a pas eu d'erreur de lecture ! Il n'y a pas eu d'erreur du tout ! Annabeth nous a guidé sciemment vers cet endroit afin de nous voir mourir et de retourner auprès de Luke et de Cronos tranquillement ! C'est notre ennemie ! 

Annabeth se leva pour faire face à Tanaïs qui se tenait debout de l'autre côté de la table. 

- Et j'aurais risqué de me faire avaler par le cyclope en même tant que vous ! C'est vrai que ce plan est tout à fait digne d'une fille d'Athèna, railla-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. 

Elle se tut un instant. 

- Il fut un temps où tu réfléchissais mieux que ça, fille d'Arès, déclara Annabeth en se rassaillant tranquillement. 

Tanaïs sera ses poings et un éclat de fureur passa dans ses yeux. Et brusquement, elle se tourna vers moi. 

- Tien, pas de "Annabeth" avec un petit air outré, cracha-t-elle. Cela tu me le réserves, n'est-ce pas ? Elle, elle a le droit d'être odieuses sans que ça ne te gêne le moins du monde ! Non, tu es même fière de sa répartie ! Et ...

- STOP, hurla Clarisse en se levant et en abattant le plat de ses mains sur la table de bois. 

Tous les regards convergèrent vers elle. 

- Ce n'est pas le moment pour régler vos comptes amoureux, s'énerva-t-elle. Je vous rappelle que nous avons une quête à mener à bien ! Les autres demi-dieux comptent sur nous alors arrêtez vos enfantillages ! 

Elle prit le temps de se calmer avant de reprendre. 

- Bout-en train, assieds-toi et reste calme. Tout vient à point à qui sait attendre. Percy, assume ton rôle de chef de cette quête et guide nous jusqu'à la fin. Quant à toi, Annabeth, que tu l'ais voulu ou non, tu nous a guidé dans un piège qui aurait bien pus tous nous tuer, à ta place, je me tairais et ferais profil-bas un certain temps. 

Annabeth pinça ses fines lèvres roses mais n'objecta rien. Je sortis de mon sac à dos la carte de méduse, à mes yeux toujours vierge. Clarisse avait raison, se disputer ne servirait à rien. Nous devons terminer cette quête. Je demandais donc si quelqu'un voyait quelque choses sur cette carte. Tout le monde secoua la tête négativement après l'avoir examiné. Annabeth, elle, ne la regarda même pas. Soudain, la petite Sophia saisit son crayon feutre vert et coloria la carte. 

- Non mais ça va pas, hurla Clarisse en reprenant le précieux papier. Qu'est-ce qui t'as pris ? 

L'enfant pris un air contris et les larmes au yeux balbutia qu'elle voulait juste colorier la petite montagne. Nous nous regardâmes tous. Elle voyait le chemin... 

- Super, râla la fille d'Arès en se laissant retomber sur sa chaise, il ne manquait plus que ce soit une gamine incapable de lire une carte qui voit le chemin. 

Je soupirais. C'est vrai que ça ne nous serait pas d'une grande aide... Soudain, Annabeth se frappa le front de sa paume de main et fouilla dans son sac en pestant qu'elle était vraiment longue à la détente. Nous la regardâmes tous jusqu'à ce qu'elle sorte une feuille d'un blanc transparent, légèrement abîmée de son sac. Elle voulut la donner à Sophia mais Clarisse l'intercepta d'un geste leste. Elle la regarda les yeux plissés en la tournant dans tout les sens. 

- Tu vois un piège, demanda Tanaïs, suspicieuse. 

Clarisse secoua négativement la tête. 

- C'est du papier calque, s'exaspéra la jolie blonde en levant les yeux au ciel. 

Les deux demi-sœurs la fusillèrent du regard alors que Clarisse passait la feuille à l'enfant. Annabeth lui expliqua ce qu'on attendait d'elle et la petite commença à tracer des traits hésitants sur la feuille de papier calque. Elle reproduisait la carte ! Je félicitais Annabeth pour son génie et la serrais dans mes bras. Elle me sourit. Sophia mit plusieurs heures à recopier la carte et sa petite langue rose dépassait du coin de ses lèvres. Je souris en la regardant lorsqu'un passage de la prophétie me revint à l'esprit. 

La fille de la sagesse sauver tu ne pourras. 

 

La clef de tout elle détiendra, 

 

Et après la liberté, l'enfer tu lui offriras. 

 

Mais sans elle à rien tu arriveras.

Sophia signifiait sagesse en grecque ! Et si c'était elle la fille de la sagesse que j'allais damner ! Je contemplais le p'tit bou qui s'échinait à faire des jolis traits avec effroi. Je ne voulais en aucune manière causer sa perte ! Il fallait que je la mette en sécurité ! Et je ne connaissais qu'un seul lieu sûr... 

- Tyson, m’exclamais-je, lorsque Sophia aura recopier la carte. Tu pourrais l'emmener à la colonie ? 

Le petit cyclope accepta sans hésiter. Peut-être pourrais-je contrer la prophétie ! Encore faudrait-il que je l'ai correctement comprise... 

 

 

Chapitre 24

       Je comparais maintenant la carte de la petite Sophia à celle d'Annabeth et réalisais avec effroi que l'est et l'ouest avait été inversé. Nous étions à l'exact opposé de là où nous étions sensé aller ! Je levais les yeux des carte pour regarder la fille d'Athèna assise un peu plus loin. Elle grignotait un sandwich au saumon d'un air distrait mais sentant mon regard sur elle, elle releva les yeux. Je m'empressais de regarder mes feuilles en rougissant. Et si Annabeth... Non, non, c'était impossible ! Mais nous sommes à l'opposé du bon chemin... Annabeth ne nous aurait pas trompé ainsi ! C'est impossible ! Quoique... NON! Je ne voulais pas écouter cette petite voix pleine de doute qui résonnait maintenant dans mon esprit. 

       Soudain, une main se posa sur mon épaule. 

- Tu vas bien, me demanda Annabeth en s'installant à mes côtés. 

Je hochais la tête précipitamment et fourrais la carte qu'elle avait dessiné dans mon sac. Les autres n'avaient pas besoin de savoir... 

       C'est à dos de pégases que nous gagnâmes l'état de Washington. Ils nous fallut plusieurs jours pour traverser le territoire américain et nous subîmes de nombreuses attaques. La plus notable d'entre elles fut celle des Harpies et à cause d'elles nous fûmes clouées au sol du Minnesota pendant plusieurs jours pour attendre que Clarisse soient guéries de ses blessures aux jambes. Mais enfin, nous arrivions au point où se trouvait la fameuse Dague Sépulcrale ! Dans quelques heures, nous y serions... 

        Nous posâmes enfin un pied dans l'état de Washington ! Je saisis la carte et regardais partout autour de nous. 

- On est censé aller où maintenant, demanda Grover en regardant les environs. 

Autour de nous s'étalaient des champs à perte de vue. Je tournais plusieurs fois sur moi-même. 

- Normalement, nous y sommes, m’exclamais-je, sans comprendre. 

Clarisse me prit la carte des mains et l'étudia à son tour. 

- Il a raison... On y est ... 

Nous nous mîmes tous à chercher dans les alentours mais il n'y avait rien. Rien que des champs de haricots. Je me laissais tomber sur le petit chemin de terre qui traversait le champ où nous nous trouvions. Je fus très vite rejoins par le reste de la troupe. 

- On fait quoi maintenant, demanda Tanaïs en se tournant vers moi. 

Je la regardais et haussais les épaules. Je ne savais pas. Cette carte était sensée nous guider jusque la Dague Sépulcral. Nous étions arrivés mais pas de trace de la dague ! Quelle arnaque ! 

- Que disait la prophétie, demanda subitement Annabeth. 

Je récitais. 

Au sud de l'endroit où chantent les tourterelles tu chercheras, 

 

La seule personne qui te guider pourra,

 

Et l'objet de tes tracas par dénicher tu finiras

 

Car le haricot à la clef des nuages te mèneras. 

 

Par ton important choix tu sauveras ou tu détruiras. 

 

Mais dans tout les cas le prix  tu paieras, 

 

Car la fille de la sagesse sauver tu ne pourras. 

 

La clef de tout elle détiendra, 

 

Et après la liberté, l'enfer tu lui offriras. 

 

Mais sans elle à rien tu arriveras.

- Car le haricot à la clef des nuages te mèneras, répéta-t-elle encore et encore. 

Cela dura bien une dizaine de minutes. 

- Oh tais-toi, s'énerva Tanaïs en lui envoyant une poignée de terre dans la figure. On a compris que tu connaissais cette phrase par cœur ! 

Annabeth retira la terre sèche de ses cheveux et de son visage. 

- J'essaie de comprendre cette prophétie, contre attaqua-t-elle, pas comme certaine qui ne font rien pour aider ! 

- On a déjà vu à quelle point ton aide était précieuse alors si tu veux aider, non merci ! 

- Je ne te... 

Je plaquais une main sur sa bouche pour la faire taire et fis signe à mes amis d'écouter. Un petit bruit allait en se rapprochant. 

- Ce ne serait-pas...un bruit de moteur ? 

Nous continuâmes d'écouter un instant jusqu'à ce qu'un coup de coude me fasse sursauter. Annabeth me fit remarquer que j'avais toujours ma main sur sa bouche. Je rougis et la lâchais après avoir déposé un très léger baiser derrière son oreille. Un petit sourire goguenard naquit sur ses lèvres. Nous nous redressâmes lorsqu'un jeep s'approcha dans un nuage de poussière. La voiture s'arrêta à notre hauteur. Le conducteur fit descendre sa vitre.

- Vous venez pour la firme ?

Nous le regardâmes ahuris mais il ne nous laissa pas le temps d'objecter. Nous montâmes derrière lui. Il serra la main d'Annabeth et lui dit de manière très professionnelle "Je suis Cyamites, le demi-dieu des haricots. Et vous devez être l'équipe qui va m'aider à monter ma firme, n'est-ce pas ? Qui de mieux placé qu'une aussi jolie fille d'Athèna pour m'aider ?" Il enchaîna ensuite sur la visite sans laisser le temps à Annabeth de le détromper. Nous fûmes donc obligés de suivre une visite guidée de la plantation de haricots. On y trouvait dons des haricots de toutes sortes : flageolets chevriers, haricots alaric, bingo, blanc, michelet, soisson vert et soisson blanc... et j'en passe et des meilleurs ! Cyamites ventait sans cesse son exploitation et il était impossible de le couper pour en placer une. Finalement, nous nous retrouvâmes assis dans sa salle à manger. 

- Que souhaitez vous manger, demanda-t-il alors, des haricots rouges, kondor, jaune de chine ? Peut-être des ...

- Nous ne sommes pas là pour votre firme, hurla Annabeth par dessus sa voix. 

Il se stoppa net. 

- Mais qui êtes vous, bandes de charlatans, vous voulez me voler mes secrets de fabrications ! Vous allez voir je vais vous jeter dehors, espèce de... 

- Nous sommes arrivés ici dans le cadre d'une quête, s'époumona la jeune blonde. Nous avons besoin de votre aide ! 

Le demi-dieu des haricots se tut et contempla la jeune fille sans rien dire. 

- Mon...mon aide, balbutia-t-il, sonné. 

Annabeth hocha la tête. 

- La prophétie dit que vous avez la clef des nuages, expliqua-t-elle. L'objet de notre quête se trouverait donc dans le ciel et vous seriez celui qui nous aidera. 

L'homme passa une main dans ses longs cheveux noirs et déglutis difficilement

- Jamais demi-dieux n'est venu demander de l'aide à Cyamites, chuchota-t-il doucement. Tout le monde se fiche du demi-dieux ayant trouver comment cultiver les haricots ! Demi-dieux des haricots, c'est tellement... tellement sans intérêt ! 

Annabeth s'approcha de lui et pris la main de l'homme dans les deux siennes. Il baissa les yeux vers elle. 

- Aujourd'hui, nous avons besoin de votre aide, déclara-t-elle en le regardant droit dans les yeux. 

L'homme, ému, nous proposa de nous installer avant de filer en cuisine cacher ses larmes. 

- Un thé sera plus approprié, murmura-t-il d'une voix tremblotante. 

La fille d'Athèna s'assit autour de la table et nous fîmes de même. 

- Quel thé voulez-vous, haricot "oeil de perdrix", "coco nain blanc précoce" 'saint esprits à oeil rouge" "comtesse de Chambord"...J'ai aussi "Alaric"...

- Vous n'auriez pas quelque chose de plus...traditionnel, demande Tanaïs, d'une voix hésitante. 

- Bien sûr que si, s'exclama Cyamites, enthousiaste, il y a "haricot rouge", "flageolet", "haricot marbré"... 

Je pinçais les lèvres pour ne pas éclater de rire. 

- Je crois que je vais goûter, "Comtesse de Chambord", déclara subitement Annabeth, surprenant ainsi tout le monde. 

Je m'empressais de prendre la même chose tandis que Clarisse se tournait ver le "coco nain blanc précoce". Tanaïs et Grover choisirent la même chose que la fille d'Arès. Le demi-dieux des haricots revint et nous donna à chacun une tasse avant de s'installer et de souffler sur son thé...au haricot ! Je regardais la couleur blanc laiteuse de mon thé et réprimais une grimace. 

- J'essaye de créer une firme de thé aux haricotsexpliqua Cyamites en buvant son thé. Le haricot est démodé de nos jours alors j'essaye de lui donner un nouveau souffle. Mais personne ne s’intéresse à ce projet. 

Il se tut avant de reprendre. 

- Mais ce n'est pas pour ça que vous êtes là alors oublions cela ! Expliquez-moi tout ! 

Je lui racontais donc le but de notre quête et la phrase de la prophétie qui avait fait Annabeth lui dire que nous avions besoin de lui. Il resta un moment silencieux à boire son thé. Puis, une fois la tasse vide, il croisa les doigts. 

- Le seul moyen que je connais de gagner le ciel, c'est de se servir de la chevelure de Bérénice ! De temps en temps, à intervalle régulier, le dieu des Etoiles, Astréos, déploie la chevelure de Bérénice depuis la constellation qui porte le même nom et les demi-dieux peuvent grimper jusqu'aux cieux ! 

- Ce sera quand, m’exclamais-je de nouveau plein d'espoir. 

- Dans soixante ans ! 

Dans soixante ans ?! C'était une blague ! Nous n'avions pas soixante ans devant nous pour mener à bien cette quête ! 

- Mais Astréos me doit une petite faveur, reprit-il avec un clin d’œil à Annabeth. Je pourrais m'en servir pour le faire déployer la chevelure de Bérénice ce soir. Et en échange, fille d'Athèna, tu me donnerais un petit coup de pouce pour la création de ma firme ! Qu'en dis-tu ? 

La blondinette accepta d'un simple hochement de tête. Nous nous regardâmes en souriant  ! Ce soir, la Dague Sépulcrale serait à nous ! En attendant, il fallait nous préparer pour cette expédition ! Nous préparâmes donc nos sacs tandis que le demi-dieu des haricots allait s'arranger avec le dieu des Etoiles. Et à vingt heure tapante, nous étions de nouveau au milieu du champ. 

- J'aurais tellement aimé que vous grimpiez là-haut grâce à un haricot magique comme dans le conte de Jacques et le Haricot magique, déplora Cyamites. Cela aurait convaincu le monde entier de la nécessité des haricots ! 

Annabeth le rassura en chuchotant que le prestige d'avoir participé à notre quête serait bien présent. Le demi-dieu aux cheveux longs hocha la tête. Puis il nous montra la constellation de la chevelure de Bérénice. Nous la contemplâmes les yeux brillants. Je contemplais les étoiles se reflétant dans les yeux de la fille d'Athèna en souriant. Elle se tourna vers moi et me sourit. 

- J'ai oublié de vous dire, s'exclama-t-il brusquement. Un seul demi-dieu peut grimper la chevelure de Bérénice. Alors, choisissez le bien ! 

J'étais celui qui devait prendre la dague, j'étais donc celui qui monterait. Tout le monde le savait. Enfin, de fins cheveux d'or brillant au firmament descendirent jusque sur le sol. Alors que j'allais m'avancer, Annabeth me saisit le bras. Je me tournais vers elle. La jeune fille posa sa main sur ma joue et approcha ses lèvres des miennes en fermant les yeux. A quelques millimètres de ma bouche, elle chuchota qu'elle m'aimait. Son souffle chaud caressa doucement mes lèvres et je me rapprochais pour l'embrasser. Nos lèvres se fondirent parfaitement les une sur les autres et nos langues dansèrent alors un ballet effréné. Nous nous séparâmes le souffle court. 

- Reviens-moi, chuchota-t-elle tout contre mon oreille. 

Je lui promis avant de l'embrasser encore. Un raclement de gorge nous fit nous stopper. 

- La chevelure, elle remonte, hurla Grover, en pointant son doigt dans cette direction. 

Je lâchais Annabeth et sautais pour attraper la chevelure. Je commençais donc mon assention sans quitter ma dulcinée des yeux. Puis, elle devant si petite que je ne la distinguait plus. Je reportais donc mon attention sur les nuages autour de moi, à la recherche d'un indice sur ce que je devais faire après. Il était certain que je ne devais pas m'approcher trop près des étoiles de la constellation de la chevelure de Bérénice si je ne tenais pas à finir un poulet grillé ! Soudain, devant moi se dressa une immense porte. Une sorte de fumée grisâtre sortait par le interstices. Je lâchais les cheveux luisant pour sauter devant la porte. Je m'approchais et posais mes doigts dessus. Un souffle puissant me repoussa alors que les portes s'ouvraient. Je me mis à ramper dans cette direction, les yeux fermés et le corps parcourus de frissons incontrôlables. Je m'accrochais comme je pouvais et finis par passer les portes. Ces dernières disparurent et je me retrouvais seul sur un nuage. La dague posée sur un socle devant moi. Elle se trouvait entre la terre et les cieux, la meilleur cachette en ce qui concerne Zeus... Je m'approchais et la main en suspension au dessus de l'arme, j'hésitais. La première fois, elle prend ce qu'on a de plus cher, la deuxième fois, il faut lui donner sciemment. Mon cœur battait fort dans ma poitrine. Ce que j'avais de plus cher... D'une main tremblante, je saisis le manche de la Dague Sépulcrale. Un éclair de lumière m'aveugla et lorsque je rouvris les yeux je me retrouvais allongé sur le dos, sur un sol terreux. Je me redressais tant bien que mal. Mes amis me regardèrent et s'approchèrent doucement. Je brandis la dague et ils applaudirent tous. Grover me donna une tape amicale dans le dos et les deux filles d'Arès m'embrassèrent chaleureusement. Je remarquais ensuite Annabeth, un peu en retrait. Je me précipitais vers elle et l'embrassais fougueusement et... elle me gifla violemment. Ahuri, je portais une main à ma joue endolorie. 

- Non mais ça va pas, hurla-t-elle. Pour qui tu te prends toi ? Ce n'est pas parce que j'ai rejoins ton camps que tu peux te croire tout permis ! 

- Annabeth, chuchotais-je sans comprendre. 

- Non mais on aura tout vu, râla-t-elle en me gratifiant d'une regard noir. 

Je restais immobile, bras ballants, sans rien dire. Mon Annabeth... Quelle était cette nouvelle lubie ? Elle m'embrasse et semble m'aimer et alors que je reviens avec l'objet qui mettra fin à notre quête, elle me repousse... C'était à n'y plus rien comprendre. 

- Annabeth, explique-moi, je...

- Que je t'explique, s'énerva-t-elle. TU m'embrasses et c'est à MOI de te donner des explications ? C'est une blague c'est ça ? C'est loin d'être drôle, Cervelle d'Algues ! C'est TOI qui me dois des explications ! 

Ses narines frémissaient de colère et je trouvais ça très mignon. Mais ça ne m'aidait pas à la comprendre... Soudain, je réalisais. Je baissais les yeux sur la dague toujours dans ma main droite. Non...

- Saches que ta vie et tes sentiments pour moi sont les deux choses les plus précieuses à mes yeux , chuchotais-je des trémolos dans la voix. 

Cette phrase tournait en boucle dans ma tête alors qu'Annabeth me contournait pour rejoindre les autres derrière moi. Je déglutis difficilement. Ses cheveux caressèrent ma joue et délivrèrent sa si douce odeur de fraises... Je fis volte-face et l’emprisonnais brusquement dans mes bras. 

- Percy ?! Mais c'est quoi ce jeu stupide ?! 

Je posais un doigt sur sa bouche. 

- S'il te plait...Ne dis rien...ne dis rien... 

Les larmes coulaient sur mes joues et je la serrais de toute mes forces. Nous tombâmes à genoux dans le champs et j'enfouis mon visage dans son cou. Soudain, une larme brûlante tomba sur mes bras. Je fis Annabeth me faire face. De grosses perles salées roulaient sur ses joues. Je les essuyais doucement de mes doigts. 

- Pourquoi pleures-tu, lui chuchotais-je. 

- Parce que... Je...En fait... Je ne sais pas. 

Je la serrais dans mes bras et caressais doucement ses cheveux blonds. Elle posa sa tête sur mon épaule. Je la tenais contre moi et mon cœur battait fort. Les larmes ne s'arrêtaient plus de couler sur mes joues et venaient même se perdre dans les cheveux d'Annabeth. Tant de douleur me broyait. Elle avait oubliée.... La dague me les avait pris ! Je peinais à respirer alors que la pensée se former de plus en plus clairement dans mon esprit. La dague m'avait pris les sentiments d'Annabeth. Je levais les yeux vers les étoiles. 

- Noooooon, pleurais-je en la serrant le plus fort possible dans mes bras. 

11 juillet 2015

Je suis désolée pour ce silence mais j'étais en

Je suis désolée pour ce silence mais j'étais en panne sèche. Je n'arrivais pas à écrire ce chapitre et je n'en suis toujours pas fière. Il ne me plait pas. Pardonnez-moi mais je ne suis pas sûre d'être capable d'arriver à mieux... J'espère qu'il vous plaira quand même un peu ! 

Chapitre 22

       Nous débarquâmes sur la plage et je remerciais encore mon père pour son aide. Nous étions dans le Maine ! Je souris à mes amis ! Bientôt, notre quête toucherait à sa fin ! Et ce serait un succès ! J'en étais certain ! Efin...Je l'espérais sincèrement ! Je sortis la carte et regardait le chemin qui nous restait à parcourir. Ce n'était plus très loin. Plan en main, je pris la tête des opérations. Annabeth marchait à mes côtés tandis que Clarisse et Tanaïs suivaient derrière. Grover trottinait en queue de peloton. 

       La destination finale nous accueillit après plusieurs heures de marche à un rythme soutenu. Il s'agissait d'une gigantesque grotte. Je la contemplait la bouche ouverte. 

- Je ne suis pas sûr que ce soit très prudent de s'aventurer là, chuchota Grover en prenant son petit air apeuré. 

Clarisse leva les yeux au ciel et déclara que si la dague était là, c'est là que nous allions ! J'aprouvais ses quelques mots. Notre but était à portée de main ! J'entrais le premier mais Grover me barra la route. 

- Ca ne sent pas bon, Percy, s'ecria-t-il. Pas bon du tout ! 

Je le repoussais pour entrer. Annabeth m'emboîta le pas. Clarisse et Tanaïs suivirent. Nous avançâmes à l'aveugle pendant un bout de temps. Et soudain, la lumière d'un énorme feu nous éblouit. Je plaçais ma main en visière pour me protéger un peu. La salle était immense et creusée à même la roche. Je tournais la tête dans tout les sens. Une forte odeur de viande grillée reignait ici... Soudain, une énorme main entra dans mon champ de vision. Un hurlement parcourut notre petit groupe. 

- Repas, grogna une voix grave et sourde qui fit tremblait les murs. 

Je décapuchonais turbulence et me préparais à lancer l'assaut. Mais une main me saisit par derrière et je me retrouvais soulevé au dessus du sol. Je battais des pieds dans le vide en criant et en donnant des coups d'épée au monstre qui venait de me soulever. 

- Percy, hurla Annabeth en s'agrippant à l'un de mes pieds. 

Mais elle n'était pas assez forte et elle aussi se retrouva suspensu au dessus du vide. Elle hurla alors qu'elle avait de plus en plus de mal à rester accrocher. Clarisse et Tanaïs se précipitèrent pour nous donner un coup de main. 

- C'est un cyclope, cria Tanaïs en sortant son épée. On doit absolument sortir d'ici ! 

Les deux filles, armées, allèrent attaquer les immenses jambes du cyclope mais il les balaya d'un revers de main. Soudain, je me retrouvais face à son immense oeil. Je ne m'étais jamais senti aussi petit de ma vie. Je tendis la main vers Annabeth. Elle essayait de la saisir alors que l'oeil se rapprochait pour nous examiner. L'énorme pupille dilatée était fixée sur nous et je peux vous dire qu'il s'agissait d'une vision d'horreur. Enfin, les doigts de la fille d'Athèna s'agrippèrent aux miens et je la tirais vers moi. Soudain, l'oeil se recula. Je me sentis soulagé. Mais ce fut de courte durée car une énorme cavité buccale s'ouvrit juste en dessous de nous. La langue énormes ainsi que les dents jaunâtres nous attendait. Et l'odeur fétide nous donnait envie de vomir. Lorsque je nous vis nous rapprocher inexorablement de cette antre humide, je donnais de grands coups d'épée en hurlant. Annabeth grimpa sur mes épaules et réussis à se hisser sur la main du monstre. Elle se tourna ensuite vers l'oeil du cyclope et y lança sa dague. Cette dernière se figea dans la pupille et l'animal rugit. La douleur le fit me lâcher instantanément et Annabeth courut pour me rattraper. Ce qu'elle réussit à faire. Mais nous nous trouvions en équilibre instable et nous glissions inexorablement vers la bouche. Annabeth hurla mon prénom. 

- On n'a aucune chance de s'en sortir si on tombe la dedans, lui criais-je. Alors lâche moi. 

Elle s'agrippa d'autant plus à moi en criant que c'était impossible. 

- On va mourir, m'époumonais-je. 

Elle tenta un haussement d'épaule. Nous chutâmes alors vers ce trou béant qui n'attendait que le plaisir de nous savourer. 

- Je t'aime Percy, hurla une voix que je ne connaissais que trop bien alors que nous tombions. 

Je serrais encore plus les doigts de la jeune fille et nous atterrimes brutalement sur la surface rose et rugueuse qu'était la langue de se monstre. La bouche allait se refermer et nous allions sois mourir machés, asphyxiés ou digérés... 

- Percy, il faut qu'il nous recrache, cria Annabeth couverte d'une bave luisante. 

Je hochais la tête alors que la lumière disparaissait. Commença alors le phénomène de mastication. Je me faisais entrainé et roulais sur la langue dans la bave tout en évitant les immenses dents de justesses. Avec mon épée, j'entaillais tout ce qui passait à ma portée. Et cela, sans jamais lâcher la main de ma dulciné qui, n'étant plus armée, donnait des coups de pieds dans tout ce qui passait près d'elle. Soudain, la lumière entra à flot. Je plissais les yeux. Je me sentis brutalement reculer puis projeté brutalement en avant. J'atterris lourement par terre en un cri et ouvrit les yeux pour regarder autour de moi. L'air étouffant de la grotte entra dans mes poumons et je crâchotais. Soudain, un cri retentit. Je levais la tête en toussant pour voir un projectile-Annabeth arrivait sur moi en hurlant. J'eus donc le rôle du coussin alors que la jolie blonde atterrissait. Elle ouvrit les yeux et me regarda. Je lui souris. 

- Eh, les tourteraux, on se bouge, hurla Grover en relevant Annabeth avec force. 

Il fronça les sourcils et le nez. 

- Tu pues, ma jolie, laisse-moi te le dire, s'écria-t-il alors qu'il s'armait d'un bout de bois enflammé provenant du grand feu au milieu de la grotte. 

Une chance pour nous que nous n'ayons pas atterrit là ! Je jetais un regard à Annabeth. Nous devions retrouver nos armes. Je parcourus la grotte des yeux et me rappelais soudain qu'elle devrait revenir dans ma poche. Par chance, ce fut le cas. Je décapuchonais une nouvelle fois Turbulence alors qu'Annabeth se jetait sur son poignard à quelques mètres de là. Le cyclope crachait du sang et une gerbe d'expectoration éteind le feu, provoquant la création d'une épaisse fumée et un assourdissant concert de crépitemment. J'allais ordinner le replis lorsque des pleurs me firent me retourner. 

- Replis, hurlais-je alors que je saisissais la main de la fille d'Athèna pour courir dans le sens des cris. 

Une petit fille pendue par les pieds hurlaient à plein poumons. Je coupais les cordes qui la retenaient alors qu'Annabeth l'aidait à descendre. La petite fille se laissa tomber sur le sol. Elle n'arrivait pas à marcher. Je la pris alors sur mes épaules et nous fîmes volte-face. Une énorme ombre noir nous surplombait. La fumée nous cachait encore, mais plus pour longtemps. Nous devions sortir de là. Soudain, Clarisse, Tanaïs et Grover apparurent. La fille d'Arès me donna un énorme coup dans le tibia. Je la fusilais du regard. 

- Ne joue pas les héros, Percy ! Tout ce qu'on affronte, on l'affronte ensemble, hurla-t-elle. Alors n'ordonne plus jamais ce genre de replis ! 

Je tenais toujours Turbulence mais avec la petite sur les épaules, je n'allais pas être capable de grands choses... Je brandis néanmoins mon épée. 

- Où est la sortie, demandais-je. 

Tanaïs montra le monstre du doigt et déclara qu'elle était derrière. Je serrais les dents.

- A trois, on attaque, m'écriais-je. 

1...2...

- Stop, cria quelqu'un derrière nous. 

Nous fîmes volte face précipitemment et un deuxième cyclope entra dans notre champ de vision. Il était beaucoup plus petits que l'autre mais tout aussi impressionnant ! 

Annabeth pointa sa dague dans sa direction. 

- N'approche pas, s'époumona-t-elle menaçante. 

Elle le fit reculer. Il leva alors les mains en l'air alors que nous nous placions tous dos à dos pour faire face à cette attaque sur deux fronts. 

- Je ne vous veux aucun mal ,expliqua-t-il en tentant de calmer la fougue véhémente d'Annabeth. Il y a un autre passage qui nous permettra de sortir. Faites-moi confiance ! 

Annabeth plisa les yeux. 

- On était à deux doigts de se faire gober par l'un des tiens alors ne pense pas qu'on va te suivre, siffla-t-elle. 

Le cyclope tenta de s'approcher mais Clarisse le maintint à distance de la pointe de sa lance. 

- Percy, je suis ton frère, s'écria alors le jeune cyclope. Je suis Tyson et je travaille aux forges de notre père ! Percy ! 

Je me tenais dos à lui pourtant... Pourtant j'étais certain d'avoir déjà entendu sa voix. Je changeais de place avec Clarisse. 

- Tu as dit... Tyson, chuchotais-je. 

Il hocha la tête. Tyson... C'était un petit garçon que ma mère accueillait tous les étés quand j'étais petit... Nous jouions ensemble, nous...

- On y va, criais-je en fonçant à sa suite. 

Le reste de la troupe se précipita à ma suite et nous suivîmes le petit cyclope à travers un dédale de petits boyaux souterrains creusé dans la pierre brute. En quelques minutes, nous nous retrouvâmes à l'air libre. Je me laissais tomber à genoux sur l'herbe verte et inspirais longuement et goulûment l'air frais. La petite fille descendit de mes épaules. Annabeth était pliée en deux à mes côtés et haletait... Notre course folle l'avait laissée le souffle ératique. Et même couverte de bave pateuse et puante, elle me paraissait magnifique. Elle m'adressa un pâle sourire. Soudain, elle se retrouva violemment plaquée sur le sol. Tanaïs venait de se jeter sur elle et la rouait de coups. 

- Tu nous a jeté dans ce piège, hurlait-elle. 

Je voulus intervenir lorsque la lance de Clarisse se posa sur mon front, entre mes deux yeux. 

- Ne me dit pas que tu ne pense pas la même chose ! 

Je ne pense pas la même chose, avais-je terriblement envie d'hurler. Mais je n'en eux pas la force, mon passage forcée dans la cavité buccale du monstre m'avait épuisé et l'adrenaline retombée, je m'effondrais sur le sol, au bord de l'évanouissement. J'assistais donc vaguement à la suite de la scène. Ma visions était flou mais je pu voir Tyson séparer Tanaïs et Annabeth qui se battait maintenant férocement. 

- On ne frappe pas la futur princesse de l'océan, hurlait-il en protégeant Annabeth. 

Clarisse se pencha sur moi pour essayer de me faire réagir. Ses grand yeux soucieux furent soudain remplacés par les magnifique yeux gris d'Annabeth. 

- Percy, murmura-t-elle doucement. 

Je voulus lui répondre mais tout devint noir. J'eux juste le temps d'entendre la petite fille déclarait s'appeler Sophia et Annabeth et Clarisse tenter de me venir en aide avant de perdre complètement connaissance. 

5 juin 2015

Pardon, pardon pour ce grand silence !!! :'( Je

Pardon, pardon pour ce grand silence !!! :'( Je suis vraiment désolée mais entre les représentations theâtrales, la fin du trimestre et les révisions pour le BAC, je ne sais plus où donner de la tête !! Mais cela n'excuse pas ce silence assourdissant et impardonnable !! Je vous donne donc ce que vous attendez : LA SUITE !! 

Chapitre 20

        Nous nous étions arrêtés sur une plage pour nous reposer. En réalité, c'était plus parque que nous étions sur le point de manquer de carburant pour continuer. Je dévorais les sandwichs que nous avions achetés dans une petite boutique un peu plus loin. Le sable était à température ambiante et la douce musique du roulis des vagues nous accompagnait. Je sentis une main se poser négligemment sur la mienne. Je souris... avant de me rendre compte que ça ne pouvait pas être elle. Depuis le baiser, elle n'avait plus rien dit. Elle s'était emmurrée dans son silence, retranchée derrière sa muraille. Et moi, qui pensait avoir gravit l'échelle de son coeur, j'avais l'imprression d'être tombé de haut. Mais alors, à qui était cette petite main chaude sur la mienne ? Je baissais les yeux, curieux. Les doigts fins raffermirent leur prise sur les miens. Je levais les yeux et rencontrais ceux de Tanaïs. Elle me sourit tendrement. Je me sentais gêné et retirais précautionneusement ma main. Ses yeux s'agrandirent de stupeur. Je décidais de me lever et éoussetais le sable sur mon jean avant de chercher une silhouette familière sur la plage. Je la vis, un peu plus loin. Son profil se détachait sur le couché de soleil. Ses cheveux brillaient et les yeux fermés, la tête renversée en arrière, elle attendait. Je me dirigeais droit vers elle mais restais un peu en retrait, me contentant de la contempler. 

- J'ai compris, tu sais, chuchotais-je pour moi-même. Tu ne veux pas de mes sentiments. Pas de mon amour. Alors pourquoi es-tu là ? Que veux-tu, Annabeth ? 

Elle se tourna vers moi, me faisant sursauter. 

- Je veux être certaine que tes sentiments pour moi sont réels. Les mensonges, les amours factices, j'ai assez donné. 

Elle tendit la main vers moi. Je la rejoins et enlaçais ses doigts. Elle referma les yeux et offrit son visage aux embruns. Je donnerais n'importe quoi à cet instant pour devenir une petite goutte salée et avoir le privilège de me déposer tendrement sur la peau douce de ses lèvres. 

- Pourquoi tu me regardes comme ça, demanda-t-elle d'une voix douce. 

- Parce que tu es belle. 

Je passais tendrement mon doigt sur sa joue. Elle tourna son beau visage vers moi. 

- Percy, chuchota-t-elle. Je... Je ne veux pas te voir souffrir mais... Mais je ne sais pas où j'en suis...je...

Je passais ma main dans son cou et massais doucement sa peau. Elle se mordit la lèvre inférieure. 

- Je.. Je ressens quelque chose pour toi... quelque chose de fort, c'est indéniable... Mais je ne sais pas.. Je ne sais pas si c'est de l'amour. 

Je me stoppais net. Elle me regarda sans bouger. 

- Je pensais que j'aimais Luke, réellement. Mais si je l'aimais... si je l'aimais autant que je le pensais alors aujoud'hui il me manquerait et... je regretterais sûrement de l'avoir trahi... Et je le regrette mais... Pas pour les raisons que j'aurais dû. 

- Tu le regrettes ? 

Elle hocha la tête. 

- Il était comme un frère pour moi mais... En fait, je ne sais même pas si je regrette. 

Elle se tut un instant. 

- Tu vois, je suis la fille d'Athéna qui sait le moins de choses au monde ! Je ne sais pas ce que je ressens ! Je ne sais pas aimer ! Je crois... je crois que je ne t'aime pas ! 

Là, je souris. Je m'approchais d'elle doucement et nos soufflent se mélangèrent. Sa respiration devint de plus en plus saccadée. Sa poitrine se soulevait à un rythme irrégulièrement sensuelle, elle ferma les yeux lorsque je l'enlaçais à la serrais contre moi. Sentir son corps contre le mien fit mon coeur s'emballer. Je caresser avec espièglerie ses lèvres avec les miennes, me contentent de les frôler légèrement. Un frisson nous parcourut tout les deux et je la serrais encore plus contre moi. Puis, je déposais un baiser derrière son oreille. Elle retint sa respiration. 

- Tu ne peux pas nier que je te fais de l'effet, chuchotais-je doucement. Tu m'aimes, c'est certain. 

Je me redressais et lui souris. 

- J'attendrais que tu te l'avoues, lui assurais-je en ponctuant ma phrase d'un clin-d'oeil fugace. 

Les joues rouges et les cheveux en bataille, elle resta ahurie à me regarder. Puis, elle croisa les bras sur sa poitrine en pinçant les lèvres. 

- Mais saches que ta vie et tes sentiments pour moi sont les deux choses les plus précieuses à mes yeux, murmurais-je en lui prenant les mains. 

Puis, sans crier gare, je piquais un tête dans la mer, l'espergeant au passage. 

 

Chapitre 21

       L'eau fraîche me remis d'aplomb. Cela m'apprendrait à vouloir jouer avec le feu ardent de la passion ! Je revins sur la plage et secouais mes cheveux mouillé avant de me sécher. J'aimais bien, parfois, être mouillé moi aussi ! Je rejoins Clarisse, Grover, Tanaïs et Annabeth sur le sable. La jolie blonde dessinait dans le sable pendant que Clarisse et Tanaïs chuchotaient entre elles. Je me laissais tomber aux côtés de ma dulciné et lui souris. Elle m'ignora. Cela me donnait envie de rire. Etait-elle vexée par rapport à tout à l'heure ? C'était adorable. Soudain, je sentis quelqu'un s'asseoir à mes côtés. Tanaïs me sourit et posa un coquillage sur mon oreille. 

- Ecoute, tu entends la mer, chuchota-t-elle avec un regard réjoui. 

Je tentais de lui sourire. 

- Primo, ce n'est pas la mer mais ta circulation sanguine et Deuxio, Percy n'a pas besoin de ce genre de futilité pour entrendre la mer, elle fait partie de lui ! 

Je jetais un regard surpris à Annabeth et au regard courroucé qu'elle lançait à Tanaïs. Ce serait-il passé quelque chose entre elles deux pendant mon plongeon ? 

- Tu vois Percy, minauda Tanaïs, le Savoir tue la Poésie, à toi de choisir ce que tu veux ! 

Annabeth pinça les lèvres et repris ses dessins tandis que Tanaïs la fusillait du regard. J'allais intervenir lorsqu'une jeune femme arriva vers moi en courant. Elle criait mon nom de toutes ses forces et était simplement vêtu d'un paréau bleu et d'un soutien-gorge représentant des algues marines. Ses cheveux roux volaient derrière elle et ses longues jambes la guidaient dans notre direction. Grover me lança un regard ironique avec un petit levé de sourcil. 

- Tu nous avais caché des choses, Dom Juan, s'exclama-t-il d'un ton faussement suggestif. 

Je levais les yeux au ciel alors que la drôle d'inconnu s'arrêtait, essoufflée, devant nous. Je sentis des doigts se glisser dans ma main droite ! Oh... Puits de sagesse... Je me mordis la joue pour ne pas sourire niaisement. Mais l'effroi me pris lorsque des doigts se glissèrent dans ma main gauche... Tanaïs ! Je perdais tout contrôle sur le déroulement des choses ! Je lançais un regard "SOS" à Grover mais ce dernier n'avait d'yeux que pour la nouvelle venue. Jamais là quand on avait besoin de lui ! Je me retins de grogner de frustration. 

- Percy, souffla la jeune femme en se pliant en deux. 

Elle tenta un petit sourire et ses cheveux lui tombèrent devant les yeux. 

- Qui êtes-vous, demanda Annabeth de but en blanc. 

L'inconnue se tourna vers elle et lui souris. 

- Bonjour fille d'Athèna. Je suis ravie de te rencontrer. 

Puis elle me jeta un regard complice avec un petit sourire espiègle. Je rougis. 

- Je suis Psamathée, Déesse des Plages de Sable, s'exclama-t-elle en reportant son regard sur la belle blonde. 

Elle fit une petite pause et nous sourit. 

- Je viens vous trouver au nom de Poséidon, ton père, crut-elle bon de me préciser inutilement. Il a mis des Hippocampe à ta disposition pour que vous puissiez gagner le Maine au plus vite ! 

Je me relevais précipitemment et lâchais par la même occasion la main des deux jeunes filles. Je remerciais la jeune femme qui me serra briévement dans ses bras. Puis, je tendis une main vers Annabeth pour l'aider à se redresser mais, à ma grande surprise, ce fut Tanaïs qui se jeta littéralement dessus. Par courtoisie, je l'aidais à se relever. Elle me remercia avec un sourire et pendant ce temps, Annabeth s'était relevé et se dirigeais vers les Hippocampes à la suite de la Déesse et de Grover et Clarisse. Je retins un soupire et courus pour rattraper Psamathée tout en remerciant mon père pour son aide. 

 

Merci à tout ceux qui commentent, votre soutien est toujours un moteur !! Et un merci spécial à Aka-chan98 !! Si je t'ai rendu heureuse à ce point alors j'ai atteind mon but, merci de me l'avoir dit car tu as également fait une heureuse au point d'en pleurer de joie !! Alors encore merci Aka-chan98 !! Un grand merci aussi à Guiguilefrelon, InvictusNais et plus récemment à Chocolat!!!*-*. Votre ficélité me touche vraiment. Merci de suivre cette fiction aussi assiduement et de me donner vos avis. Ils me sont précieux. A bientôt ! ;) 

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