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Fiction Percabeth
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30 août 2015

Salut à tous ! Voilà un petit chapitre pour vous

Salut à tous ! Voilà un petit chapitre pour vous donner du courage pour votre rentrée ! Allez Bonne rentrée à vous tous ;) ! Bonne lecture ;) 

Chapitre 30

       Des cris retentirent et j'emergeais brutalement. Annabeth se débattait dans les couvertures. 

- Luke, hurla-t-elle alors que je l'emprisonais entre mes bras. 

Une douleur sourde se développa dans ma poitrine. Ma gorge se noua brutalement. Elle me disait qu'elle m'aimait et criait le nom d'un autre dans son sommeil ... Je lui caressais néanmoins les cheveux et tentais de la calmer. Elle se débattis encore un  moment avant de se laisser aller dans mes bras en pleurant. Mais elle dormait toujours... Je lui chuchotais des paroles récnfortantes. Mon coeur battait fort dans ma poitrine. Soudain ,elle releva ses yeux gris grands ouverts vers moi. Son visage était baigné de larmes. J'embrassais délicatemment son front. Mon expression devait néanmoins trahir mes sentiments profonds car elle chuchota qu'elle pouvait tout m'expliquer. Je plissais les yeux, sceptique. Elle se redressa. 

- Ca fait des jours maintenant que je rêve de lui, murmura-t-elle en s'asseyant en face de moi. 

Je gardais le silence. De mieux en mieux... 

- Ce n'est pas ce que tu penses, s'empressa-t-elle de dire lorsqu'elle me vit lever les yeux au ciel. 

- Ah oui, rétorquais-je amèrement. 

- Percy, supplia-t-elle en voulant me prendre la main. 

Je retirais mon bras et la toisais. Je la sommais alors de s'expliquer. Elle pinça les lèvres et se redressa. La jolie blondinette reprit son tee-shirt qui avait séché dans la nuit et se drigea vers la porte. Je l'avais vexé. C'était vraiment un comble ! Elle dormait dans MON lit et rêvait d'un autre. J'avais le droit d'être vexé ! Pas elle ! 

- Figure-toi qu'il m'appelle à l'aide ! Il me demande de le délivrer de Cronos, débita-t-elle d'une traite sans se tourner vers moi. 

Je me levais et la rejoignis. Ele me tournais toujours ostansiblement le dos. Je la pris dans mes bras et la plaquais contre mon torse. 

- Excuse-moi, chuchotais-je dans le creux de son oreille. Je n'aurais pas dû réagir comme ça. 

Elle leva la tête vers moi. 

- Tu es mignon quand tu es jalou, murmura-t-elle en souriant. 

Je levais les yeux au ciel en déclarant que je n'était pas jaloux ! 

- Mais oui, bien sûr, Cervelle d'Algues, rit-elle en ouvrant la porte du bungalow. 

Ce que nous vîmes nous figea sur places. Tous les demi-dieux courraient dans tous les sens. Ils se criaient des ordres. L'agitement regnait partout. Le camp fourmillaient... Les recommandations fusaient de toute part, les cris aussi... Que se passait-il ? Pourquoi ce remue-ménage, cette angoisse ? J'attrapais un fils d'Apollon qui passait près de moi. 

- Que se passe-t-il, questionnais-je. 

Il se dégagea brutalement et reprit sa course sans répondre. Personne ne nous renseigna. Annabeth et moi courûmes jusque la grande maison. Nous y trouvâmes Clarisse et Tanaïs en pleine discussion. Nous nous precipitâmes vers elles. Je leur répétais ma question. Tanaïs m'ignora et tourna les talons. Ah oui... Depuis qu'Annabeth et moi étions sortis mains dans la mains de la forêt, elle ne m'adressait plus la parole... Je soupirais. 

- Clarisse, il faut que tu nous dise... 

- Où vont-ils attaquer, explosa littéralement Annabeth. Et quand ? 

La fille d'Arès se tourna d'emblée vers elle. 

- Dans quelques heures au mont Olympe, répondit-elle avec un calme qui me prit au dépourvue. 

Cronos... Ses troupes... Mon dieu ! Annabeth et moi nous regardâmes. 

- La dague, hurlâmes-nous d'une seule et même voix emplie d'angoisse. 

Clarisse nous prit tous les deux par une épaule. 

- Ecoutez, cette nuit, j'ai eu un rêve de demi-dieu. Je les ai vu attaquer ! Comme c'est à moi que la vision est apparue, les chefs de bungalows ont décrétés que je devais mener les opérations. 

- Je n'étais même pas là, la coupais-je, scandalisé et bléssé. 

- Depuis le mauvais coup que tu nous a joué, plus personne n'a confiance en toi. 

Je soupirais et elle se tut un moment. 

- Mais moi si, déclara-t-elle contre toute attente. 

Je la regardais abasourdie. Elle ? Clarisse me faisait confiance alors que tout le monde m'avait tourné le dos ? Je ne pensais pas cela possible ! 

- Nous trois, nous allons chercher cette dague pendant que les autres organisent la défense selon mes ordres, OK ? 

Nous hochâmes la tête de concert. Il nous fallait cette dague. Et maintenant plus que jamais... Et j'en connaissais le prix à payer... 

 

Vous devez remarquer maintenant que la fin approche... Bientôt le combat... Mais rassurez-vous encore quelques chapitres à dévorer (à peu près 5 maintenant) ;) ! J'espère que vous aimez cette aventure autant que je l'aime. Merci à tous de vos encouragements, vos remarques...  Mais ce n'est pas encore fini, pas de petites larmes tout de suite ! A bientôt mes très chèrs lecteurs ! Et Bonne rentrée à tous !! :D

      

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22 août 2015

Bonjour ! Désolé de ce petit (très long :/) délai

Bonjour ! Désolé de ce petit (très long :/) délai d'attente ! Merci de me rester néanmoins aussi fidèle ;) ! 

A InvictusNais : Désolée pour la réponse tardive, j'espère néanmoins que cela ne te refroidira pas et que j'aurais encore de tes nouvelles :) ! Merci ta confiance me touche ! 

A Shana23 : Bienvenue parmi nous !!! Et pour être alerté de la mise en ligne de la suite des aventures de Percy, inscris-toi à la Newsletter et tu recevras un petit mail à chaque fois ;) ! 

Voilà pour les petits messages personalisés ! Maintenant bonne lecture à vous tous ! 

 

Chapitre 28

       Depuis cette discussion, Annbeth venait assister à mes entraînements. Je tentais vainement dans l'arène de maîtriser la dague sans passer par la phase "je tue la femme que j'aime". Mais cela s'avérait beaucoup plus compliqué que prévu. En fait, cet instument de malheur s'évertuait à faire le contraire de ce que je voulais. Je me retrouvais alors trimballé dans tout les sens dans l'arène en tentant de stopper l'infernale arme. Les autres demi-dieux avaient donc la présence d'esprit de ne pas traîner dans l'arène en même temps que moi... Je jetais la dague violemment sur le sol et me laissais tomber à quatre pattes à ses côtés, essouflé. Encore et toujours des échecs... 

- Percy, chuchota Annabeth qui s'était fofilée jusqu'à moi. Ca va ? 

Je hochais simplement la tête alors que je sentais la sueur perler sur mon front. Annabeth l'essuya avec un mouchoir en papier imbibé d'eau. Je levais la tête vers elle. 

- On ne peut pas continuer comme ça, déclara-t-elle en s'asseyant en tailleur près de moi. Tu DOIS maîtriser cette dague avant que Cronos ait la bonne idée de lancer son attaque ! 

Je la regardais, incrédule. 

- Je peux pas, soufflais-je. Annabeth... 

Elle se releva et me toisa de toute sa hauteur. Je levais les yeux vers son visage déterminé. Ses cheveux blonds volaient autour de son visage. Les poings serrés, elle ressemblait à une véritable guerrière. J'en restais bouche bée. 

- Tue-moi, s'exclama-t-elle d'une voix grave. 

Je restais ahuri. Non... NON ! Je ne pouvais pas ! 

- Je ne peux pas... je ne peux pas... je ne peux pas...

Je serrais les poings et me redressais pour lui faire face. 

- Je ne peux pas, hurlais-je. 

Elle posa sa main sur ma joue droite en déclarant que je le devais. Je sentis la colère monter. Comment pouvait-elle me demander ça ? Je quittais l'arène d'un pas furieux et courus jusque la mer avant de me jeter dans l'océan. Je restais longuement sous l'eau sans bouger. Finalement je ressortis et m'assis sur la plage, les yeux rivés sur la mer bleu et calme. 

- Je te comprends, papa. 

Je me tus et saisis un caillou pour le lancer dans la mer. 

- Papa, hurlais-je. Je voulais te montrer qu'on n'avait pas besoin  de choisir ! Mais aujourd'hui, je n'ai pas le choix. L'amour ou le devoir il me faut choisir. Comment as-tu fait ? Où as-tu trouvé la force de partir en laissant maman, la femme que tu aimais ? 

Je soupirais et me laissais tomber dans le sable.

- Je n'ai pas cette force. Je ne peux pas la tuer. Je ne veux pas la tuer. Je l'aime, papa. Et je donnerais ma vie pour qu'elle soit heureuse. 

Les larmes coulaient maintenant sur mes joues. 

- Je l'aime, hurlais-je et la mer s'agita. Je veux l'avoir près de moi à chaque instant de ma vie. Je ressens maintenant ce que tu as dû ressentir... Tu nous aimais... Comme je l'aime aujourd'hui ... 

Je repétais sans cesse que je l'aimais. Puis je me redressais, les poings serrés, le coeur lourd et détruits. Je sentais cette sourde douleur dans ma potrine. Tellement forte que j'aurais aimé retiré mon coeur de mon corps et le lancer dans la mer. Ne plus jamais ressentir cette douleur. J'allais être à l'origine de la mort de la fille que j'aimais. Comment pourrais-je vivre avec ça ? Comment vivre sans elle, sans son rire, ses sourire, ses mimiques adorables, ses regards ... Je serrais les dents et gagnais la forêt. 

Tanaïs vint à ma rencontre. 

- Annabeth t'attend dans la clairirère. Elle m'a dit " la place sera bientôt libre"... Qu'est-ce que ça signifie ? 

Je voulus la contourner mais elle me retint par le bras. 

- Je voulais savoir alors j'ai étudié la prophétie... Les Enfers, n'est-ce pas ? Tu vas la tuer. 

Je me tournais vers elle et les larmes coulèrent de nouveau sur mon visage. Mais je savais que mon expression restait ferme et dure. Elle essuya une larme sur mon visage et je stoppais sa main en la saisissant brutalement par le poignet. 

- Tu dois le faire car c'est ton destin. 

Sur ce, elle posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa. Surpris, je restais immobile. Ses lèvres étaient douces mais ce n'étaient pas celles d'Annabeth... Elle se recula alors que j'allais la repousser. Elle eut un triste sourire. 

- Tu n'as même pas déserrer les lèvres, déplora-t-elle. Mais sache que je t'aime. Alors, tu sais où me trouver si tu as besoin d'en parler. 

Elle tourna alors les talons et je la regardais s'éloigner. Puis, je me dirigeais vers la clairirère. Je restais à l'ombre d'un arbre à contempler la jolie blonde allongée dans l'herbe verte. Elle avait une fleur entre les mains. 

- Il m'aime... Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... 

Un sourire naquit sur mes lèvres. 

- La fleur aura tort, déclarais-je en avançant. 

Elle se tourna vers moi en souriant. 

- La dernière a dit que tu m'aimais passionément. 

- C'est ce que je dis, rétorquais-je. Elle a tort. 

Elle me lança un regard surpris. 

- Je t'aime, lui dis-je en m'agenouillant devant elle. Je t'aime passionément. 

Elle allait dire quelques chose mais je déposais un doigt sur ses lèvres pour lui intimmer de se taire. 

- Et à la folie, continuais-je. 

Elle sourit. Je l'embrassais doucement sur le haut du crâne. 

- Faisons ce que nous avons à faire, Cervelle D'Algues, chuchota-t-elle. 

Elle plongea son regard dans le miens en s'allongeant sur le dos. Ses yeux gris étaient merveilleux. Je saisis la dague alors que mes mains tremblaient. Je n'arrivais plus à respirer. Je levais l'arme au dessus de la poitrine de la fille d'Athèna. 

- Ferme les yeux, chuchotais-je d'une voix roque. 

Elle obtempéra. Je restais un moment immobile, la dague en suspens et avec un hurlement, je fis mon choix.

       La dague émit un léger bruit en attérissant sur le sol au loin. Annabeth ouvrit les yeux. 

- Percy, murmura-t-elle. 

Je l'aidais à se relever et l'effroi se peint sur son visage. Elle hurla mon nom en regardant au-delà de moi. Je fis volte-face. La dague Sépulcrale arrivait vers nous à une vitesse vertigineuse. Je me plantais devant Annabeth en ouvrant les bras pour faire un rempart de mon corps. 

- NON, criais-je en fermant les yeux. 

La dague se stoppa à quelques mimimètres de moi et il y eut un énorme éclat de lumière blanche. Lorsque je rouvris les yeux, la dague avait disparu. Je me tournais vers Annabeth. Je criais son nom en la voyant étendue, inconsciente sur le sol. Je me jetais près d'elle et lui pris le visage entre mes deux mains en chuchotant son nom. Je lui demandais de rester avec moi. Au bout de quelques minutes d'angoisses pures que je passais à la supplier d'une voix trembmlotante, ses yeux papillonnèrent. Enfin, il se posèrent sur moi. Un éclat étrange y flotaient. Un éclat que je n'y avais plus vu depuis... depuis... Annabeth me regarda et avant que je n'ai eu le temps de réagir, elle posa ses lèvres sur les miennes. Elle m'embrassait... Je lui répondis avec fougue et nos langues dansèrent ensemble jusqu'à ce que nous fûmes essouflés. 

- Percy, chuchota-t-elle. Je t'aime tellement. 

Elle se jeta ensuite dans mes bras et je la serrais tout contre moi en pleurant. Mon Annabeth.. Elle aussi elle pleurait... Je levais les yeux vers le ciel. Une étoile filante passait... 

Chapitre 29

        Nous sortîmes de la fôret main dans la main. Et là... Surprise ! L'ensemble du camp était rassemblé devant nous ! Avec des centaines de lampes qui éclairait le ciel nocturne. Je me stoppais ! Et là ... Ils m'acclamèrent ! Je les regardais abasourdi. Tanaïs s'approcha de moi et passa ses bras autour de mon cou. 

- Il fallait qu'il sache quel sacrifice tu allais faire pour le monde entier, chuchota-t-elle, charmeuse. 

Mais... Elle tourna la tête et remarqua alors Annabeth, cachée dans l'ombre d'un arbre. Elle recula comme frappée par la foudre en balbutiant. Je tirais ma dulcinée par le bras pour qu'elle entre dans la lumière. Le silence se fit. Tout le monde restait immobile. La fille d'Athèna leva bien haut le menton et s'avança pour passer. Tous s'écartèrent de notre chemin sans un mot. Nous regagnâmes la grande maison dans un silence pesant. Elle et moi, nous entrâmes dans sa chambre et elle referma la porte derrière nous. 

       Cela faisait deux jours maintenant que j'avais choisi Annabeth. Et nous passions des jours merveilleux. Exepté le nouveau surnom dont j'avais écopé : le Traitre. Et comme Annabeth était encore et toujours La Traitresse, nous faisions parfaitement la paire. Cela nous faisait bien rire. Comme je le disais donc, ces deux jours étaient merveilleux ! Nous pique-niquions dans la forêt, danssions sur la plage, passions des heures à contempler les étoiles, nagions, riions... Et nous nous aimions ! A la folie et passionnément !  Des jours merveilleux en tête à tête. 

       Ce jour là, nous étions allongés sur le sable fin. Je la contemplais. 

- Je t'aime tellement, Annabeth. Je n'ai pas remarqué à quel point je me sentais vide quand tu avais oublié ton amour pour moi. 

Elle se redressa et posa un chaste baiser sur mes lèvres. 

- Je t'aime passionément à la folie, murmura-t-elle tout contre mes lèvres. 

Nous nous sourîmes. 

      Il était presque minuit lorsque la porte de mon bungalow s'ouvrit avec fracas. Je sursautais et me redressais brutalement dans mon lit. Dehors, il pleuvait. Un éclair fit se détacher distinctement la fine silhouette dans l'embrasure de la porte. Annabeth... Elle s'avança et la porte se referma doucement derrière elle. La pénombre avait repris ses droits dans la pièce. La jeune fille chuchota mon nom. Je lui répondis en allumant la lumière. Elle était trempée et grelottait sur le pas de la porte. Je me précipitais vers elle avec des serviettes pour la réchauffer. Elle me remercia doucement. Je lui frottais énergiquement les cheveux pour les sécher. Elle en ressortit tout ébouriffée. Elle était alors trop mignonne. Je lui tendis alors un de mes tee-shirts. Il fallait qu'elle se change si elle ne voulait pas attraper la mort. La jolie blonde le saisit d'une main hésitante en rougissant. Je souris et me retournais pour lui laisser de l'intimitée. J'entendis le vêtement mouillé tomber sur le sol et rougis à la pensée d'Annabeth ainsi peu vétue juste dans mon dos. Enfin, un raclement de groge me prévint qu'elle était prête. Je la regardais avec un petit sourire. Mon tee-shirt était décidemment encore mieux sur elle. Même s'il était trop grand... Je m'assis sur le lit et la petite blondinette ébouriffée s'installa près de moi. Nous nous regardâmes longuement en silence. Enfin, elle prit la parole. 

- Percy, on ne peut pas continuer comme ça, chuchota-t-elle. On ne peut pas ! Il faut arrêter et faire les choses correctement. On doit sauver le monde. C'est notre devoir de demi-dieux ! 

Je restais incrédule. 

- Serais-tu déçu de mon choix, demandais-je d'une voix blanche alors que mon coeur battait fort dans ma potrine. 

Elle parut surprise. 

- Non, non... NON, s'écria-t-elle horrifiée. 

Elle prit ma main entre les siennes et planta ses yeux gris dans les miens. Des larmes perlaient dans ses yeux. 

- Percy, commença-t-elle d'une voix chevrotante. 

L'émotion la submergea et elle ferma les yeux. Sa lèvre inférieure était agitée de petits tremblements. 

- Jamais personne ne m'avait fait passer avant quoique ce soit. Mon père a préféré ma belle-mère et ses monstres, pour Luke c'était Cronos et Tanaïs avait sa famille... Alors que toi... 

Elle déglutit et respira par accou pour se calmer. 

- Toi, reprit-elle alors qu'une larme glissée sur sa joue pâle. Toi, tu m'as choisi, moi, Annabeth. Tu m'as préférée, moi, au monde entier, à chaque être humain, chaque être vivant, chaque dieu... Tu m'as choisi MOI. Je ne pensais pas mériter un jour quelque chose de si... si incroyable. 

Je m'approchais d'elle et essuyais les larmes qui coulaient maintenant sur ses joues. Je les remplaçais doucement par des baisers. 

- Percy, je t'aime. J'aurais pû passer l'éternité à tes côtés. J'ai desespéremment besoin de sentir ton odeur d'aigue-marine, de tenir ta main dans la mienne, de connaitre le goût de tes lèvres... Je t'aime passionément à la folie ! 

Je pris son visage entre mes mains et embrassais le bout de son nez. 

- Ton choix est pour moi le plus grand des plaisirs coupables ! 

Je lui souris. Elle me répéta encore qu'elle m'aimait. 

- Mais on ne peut pas ! Je ne veux pas noyer la flamme de notre amour dans une marre de sang. Je t'aime trop pour ça... Percy ... Je ne veux pas qu'au nom de notre amour, des centaines, non, des milliers d'innocents trouvent la mort ! Pense à toutes ses personnes qui vont mourir et qui ne le savent même pas ! Pense à ta mère... Et à toutes les femmes comme elle qui attendent le retour de leur enfant... On ne peut pas continuer comme on est parti ! 

Je la serrais dans mes bras. Annabeth ... Voilà la raison de retour ! 

- Tu vas encore oublier que tu m'aimes et... Et je vais devoir te tuer ! 

- Percy, j'oublie peut-être que je t'aime mais je ne cesse pas de t'aimer. Je ressens toujours les papillons dans mon estomac, notre complicité... Cette petite décharge électrique lorsque tu me touches... Mais je suis incapable de mettre un mot sur ces sensations. Et des que les mots "je t'aime" traversent mon esprit, ils disparaissent avant même que je comprenne que j'y ais pensé. Malgré tout ça, mon coeur continue de battre. De battre pour toi ! 

Elle plongea ses yeux dans les miens. 

- Merci pour ces deux jours Percy. Deux jours qui étaient pour moi ce qui se rapprochent le plus du Paradis. Je chérirais ces deux jours là pour toujours. 

Elle m'embrassa doucement. Puis, elle se blottit dans mes bras. 

- Demain, il faut qu'on retrouve la dague et qu'on fasse ce qui doit être fait. 

Je hochais doucement la tête. Deux jours aux paradis et la réalité nous rattrapait. J'aurais tellement voulu que la journée d'aujourd'hui se répète à l'infini. Ma gorge se noua. Mon Annabeth... 

- J'aurais tellement voulu te rendre heureuse. Je ferais n'importe quoi pour que tu le sois. 

Alors qu'elle s'oussoupissait, elle chuchota : 

- Tu as réussi, Percy. N'en doute jamais. 

7 août 2015

Salut à tous ! Voilà je suis enfin prête à vous

Salut à tous ! Voilà je suis enfin prête à vous donner la suite de cette petite histoire. Mais avant, petit rituel des remerciements : Donc merci à ceux qui commentent. Aka-chan98, Guguilefrelon, InvictusNais et plus récemment Thibbs, merci ! Je suis très heureuse que cette fiction vous plaise ! Alors n'hésitez jamais à me faire part de vos impressions ;) . Et une petite info : malheureusement la semaine prochaine je serais dans l'incapacité de poster pour cause de BAFA ! Mais ne vous inquiétez pas, je me rattraperai ;), promis ! Maintenant, La Suite !!! :D 

 

Chapitre 27

       Cela faisait près de deux semaines que nous étions tous de retour à a colonie. Depuis peu, Annabeth pouvait quitter la chambre de la grande maison dans laquelle elle avait été retenue. J'en étais très heureux même si nous avions passé de très belles après-midi entre ses quatres murs ! La blondinette s'était avérée être aussi drôle qu'intelligente et nous avions partagés de vrai moments de complicités. Bien sûr, jen étais ravi ! Désormais, nous passions beaucoup de temps sur la plage et elle dessinait sans cesse de beaux monuments modernes. J'étais moi, très occupé à la contempler, la féliciter et lui donner mon avis sur ses créations architectiurales. Le seul point négatif était qu'en étant avec elle, je me coupais des autres. Il fallait avouer qu'Annabeth était le "vilain petit canard" de notre colonie. Personne ne voulait être vu en sa compagnie, ni même lui adresser la parole... Mais la fille d'Athèna semblait ne pas s'en soucier outre-mesure. Encore une fois, sa force était incroyablement surprenante. 

        Ce jour n'était pas différent d'un autre et je nageais donc tranquillement tandis que la jolie blonde dessinait  sur la plage. Je la contemplais parfois, assise sur le sable fin... Elle ressemblait à mes yeux à une véritable princesse. Elle m'adressa un signe de la main et à ma grande suprise, elle retira son tee-shirt, ses chaussures et son jean. S'offrit donc à ma vu un magnifique jeune fille en maillot de bain deux pièces. Je rougis de la voir ainsi et plongeais. Annabeth me rejoint rapidement et m'adressa un grand sourire. 

- Je peux nager avec toi, hein ? 

Je me contentais de hocher la tête, incapable de produire le moindre son. Elle était...époustouflante ! Ses cheveux mouillés s'enroulaient doucement dans son cou et tombais en un sensuel désordre sur son visage. Nous nageâmes longuement en silence avant de nous engager dans une bataille où nous nous arrosions juvénilement avec l'eau salée de la mer. Elle rit. Je me stoppais. Son rire... La vérité c'est que je ne l'avais jamais etendu rire avec tant d'allégresse dans la voix. Tant de bonheur. Et cela s'était parce qu'elle était avec moi?! Je sentis mon coeur battre plus rapidement encore. Elle était merveilleuse. 

- Qu'y-a-t-il, me demanda-t-elle en s'arrêtant également. 

- Tu as un rire magnifique, répondis-je sans vraiment m'en rendre compte. 

Ce n'est que lorsque je la vis rougir que je me rendis compte de ce que je venais de dire. Je sentis le rouge me monter également aux joues. Nous étions donc deux personnes rouge écrevisse, immobiles aux milieux de la mer, se contemplant fixement... 

- Percyyyyyyy, hurla quelqu'un en s'approchant. 

Cela nous fit sursauter. Elle plongea dans l'océan alors que je me tournais à contre coeur vers la rive. Tanaïs me faisait des grands signes de la main. Elle mit ses mains en porte voix pour crier : 

- Monsieur D et Chiron t'attendent ! 

Et mince ! Il ne manquait plus que ça ! Je me dépêchais de sortir de l'eau après avoir promis à Annabeth que je serais rapidement de retour. Elle avait simplement hoché la tête après être remonté à la surface. Tanaïs m'attendait avec une serviette. Elle me la mis sur les épaules et je ramassais mes affaires. Puis, la fille d'Arès me tira par le bras jusqu'à la grande maison où on m'attendait. Je me stoppais devant la porte d'où je percevais déjà des éclats de voix. La jeune fille déposa un baiser sur ma joue mouillée. Je lui souris, mal à l'aise. 

- Bonne chance, chuchota-t-elle en serrant ma main dans la sienne. 

Elle partit ensuite en courant dans la direction opposée. Je soupirais et frappais trois petits coups à la porte. On m'invita à entrer et je m'exécutai, la gorge nouée. Je savais pourquoi j'étais là. Et ça ne me plaisait pas du tout ! 

Chiron me fit signe de m'asseoir et je le fis. Monsieur D posa ses yeux de fouines sur moi. Je déglutis difficilement. 

- Alors, Pierre Jonshon...

- Percy Jackson, le repris-je machinalement. 

- Peu importe, déclara-t-il avec un mouvement désinvolte de la main. Maîtrises-tu cette dague ? 

Mon regard passa de Chiron à Monsieur D. 

- Pas vraiment, murmurais-je. 

Je sentis monsieur D se tendre. 

- Comment ça "pas vraiment" ? Cronos est revenu ! Il est de retour et prêts au combat alors que tout ce que nous, nous avons c'est un gamin débile préférant flirter plutôt que de s'entraîner ! Le monde repose sur tes épaules, fils de Poséidon, et toi.... 

Je vous éparge la suite ! Pendant une bonne vingtaines de minutes il me fit remarquer à quel point je négligeais la quête pour laquelle j'étais né. Et il avait raison... Je quittais la grande maison pour m'isoler dans la forêt. J'avais récupérais la dague et la contemplais, posée sur mes genoux. Comme je haissais ce morceau d'acier poli ! Je hurlais de frustration. Je sentis quelqu'un s'asseoir près de moi. Une main se posa sur mon genou droit. 

- A quoi penses-tu, me demanda Annabeth. 

- Tu es la fille de la sagesse, chuchotais-je. 

Elle rit. 

- Bravo ! Quel esprit agile tu as, Percy ! 

Elle n'avait pas compris. Elle était la fille de la sagesse dont parlait la prophétie. Et pour réussir, je devais la tuer. Lui offrir l'Enfer, comme disait notre Pythie. Mais le résultat était le même. Sa mort me ferait maîtriser la dague et tuer Cronos. Je me levais et taper de toutes mes forces dans l'un des grands pins de la forêt. Je ne pouvais pas la tuer... Je l'aimais ! Je l'aimais ! Renoncer sciemment à la voir vivre... Impossible ! Même si son coeur ne battait pas pour moi, je voulais qu'il batte ! 

- Si tu me dis ce qui se passe, je t'aiderai, me dit-elle en me prenant la main. 

Je la serrais dans mes bras. Et les dieux attendaient de me vois maîtriser cette dague... Ils attendaient de me voir la tuer ! Et il s'en réjouirait car sa mort les sauverai ! Une vague de haine me submergea ! Pour que ces ingrats vivent, il fallait que la fille que j'aime meurt ! J'humais desespéremment son parfum. 

- Annabeth, murmurais-je. Annabeth. 

Les bras de la jeune fille se refermèrent sur moi et j'ouvris de grands yeux surpris. 

- J'ai confiance en toi, Percy, me répondit-elle. Tu sauras mener cette quête à bien. 

Je serrais les dents. Au bout de longues minutes, nous nous assîmes. Elle prit mon visage entre ses mains et plongea ses yeux gris dans les miens. 

- Parle-moi. 

Je me laissais me perdre dans ses yeux nuageux... J'aurais voulu m'y perdre pour l'éternité. 

- La chose à laquelle je dois renoncer pour contrôler cette dague n'est pas réellement en mon pouvoir, commençais-je d'une voix roque. C'est la vie d'une personne que j'aime particulièrement fort. Mais je n'ai pas le droit de décider qu'elle doit mourir. Et je ne veux pas qu'elle meurt parce que je l'aime. 

Elle hocha doucement la tête. 

- Cette personne mourra pour sauver le monde. Elle doit vraiment être importante ! Je suis certaine que ce sera quelque chose qu'elle acceptera de faire pour sauver le monde. Après tout, qu'est-ce qu'une vie à l'échelle de la terre, de l'humanité, des Dieux ? 

Je réfléchis. 

- Mais imagine, et je dis bien imagine, que cette personne ce soit...TOI. 

Elle pencha légèrement la tête sur le côté et pinça les lèvres. 

- Alors il n'y aurait même pas à tergiverser, je n'aurai manquer à personne. Tout le monde se fiche de mon existence. Ce serait même considérécomme un bien commun ! 

Elle se tut un instant. 

- Dommage que tu n'ais pas cette chance, conclut-elle en me souriant gentiement. 

Puis, elle m'annonça qu'elle me laissait y réfléchir seul, puisque en définitive, c'était à moi de prendre cette décision. Elle se lava et je la suivis des yeux jusqu'à ce qu'elle disparaisse derrière les arbres de la forêt. Je soupirais et me pris la tête entre les mains. Ses paroles m'avaient fendus le coeur. Elle considérait sa mort comme "un bien commun" ! Cela me détruisait. J'aurais voulu qu'elle me dise... J'en sais rien ! J'aurais aimé qu'elle se sente aimée ... Parce que c'est le cas ! Je me relevais préniblement et repris la dague sur l'herbe verte. 

- Je te hais, espèce de vieux morceau de feraille, grommelais-je alors que je remontais vers le lieu d'entraînement. 

Un cri me retourna brutalement les entrailles. Annabeth ! Je courus de toutes mes forces vers l'arène d'entraînement. Je bousculais plusieurs personnes sans prendre le temps de m'excuser. Annabeth y était face à plusieurs autres sangs-mêlés. Je voulus intervenir lorsqu'un bras se dressa devant moi. 

- Reste en dehors de ça, me mit en garde Tanaïs. C'est un conflit de famille. 

Je remarquais alors que toutes les personnes dans l'arènes étaient blondes. Toutes ressemblaient à mon Annabeth. Je tentais d'intervenir quand même. Un autre bras se mit en travers de mon chemin.

- Tu devrais écouter bout-en-train, marmonna Clarisse. Il n'y a rien que tu puisses faire cette fois. Les Athèna veilleront à ce que ce soit le cas.

Je voulus forcer le passage.

- Annabeth ne voudrait pas que tu interviennes, ajouta alors Clarisse. C'est son combat. 

C'est donc les entrailles nouées que je vis Annabeth faire face à trois enfants d'Athèna à l'air furieux. 

- Tu as traîné ta famille dans la boue, Annabeth, hurla soudainement l'un d'entre eux. Ton déshonneur a rejaillit sur chacun de nous. Chacun de nous porte aujourd'hui la marque de ta traîtrise. Mais nous devons nous venger de cela ! Les enfants d'Athèna ne se laisseront pas faire impunément ! 

Tous trois sortirent leur arme. La blondinette dégaina sa dague. Elle leur fit face avec courage. 

- Cela n'a jamais été contre vous, rétorqua-t-elle. Jamais. 

- Mais pour nous c'est tout comme, hurla l'un en attaquant. 

Le combat était affreusement désequilibré. Pourtant, Annabeth tenait le rythme avec force. Elle parait les coups et les rendait comme elle pouvait. Finalement, elle chuta. Mais elle se releva avec énergie. Ses frères la laissèrent se relever avant d'attaquer de nouveau. Je tremblais intérieurement pour elle. Jusqu'où iraient-ils ? La fille que j'aime attérrit à de nombreuses reprises sur le sol sableux de l'arène mais à chaque fois elle se releva. Je craignais à chaque instant de la voir incapable de poursuivre le combat. Mon coeur battait fort. Mes entrailles étaient noués autant que ma gorge. Mes mains étaient moites. Je la regardais tomber et recevoir des coups. Mais aussi les rendres. Un de ses frères quitta l'arène, épuisé et ensaglanté. Elle ne l'avait pas loupé. Mais il fut immédiatemment remplacé par un autre. Je tapotais l'épaule de Clarisse pour qu'elle m'accorde son attention. 

- Qu'est-ce qu'ils font, demandais-je anxieusement. 

- C'est ce qu'on peut appeler une "épuration sauvage". Ils la punissent pour sa traîtrise par un combat. Elle contre tous ses frères et soeurs, car ils sont tous remontés contre elle. 

- Quand arrêteront-ils, murmurais-je alors qu'elle chutais une nouvelle fois avant de se relever, le visage terreux et le souffle court. 

- Quand elle n'aura plus la force de se relever, répondit Tanaïs. 

Je fermais brièvement les yeux. Annabeth... Ma respiration était aussi erratique que la sienne. La blonde attérrit encore par terre, elle y resta quelques minutes avant de se redresser difficilement. Cela semblait à mes yeux avoir duré des heures. 

- Annabeth, hurlais-je. 

Elle tourna la tête dans ma direction. Je la vis articuler silencieusement mon nom avant de se relever. Après plusieurs chutes encore, son poignard lui fut arraché avec brutalité et elle fut durement plaqué sur le sol. Nombreux furent ses frèrent et soeurs à entrer alors dans l'arène pour la frapper alors qu'elle était désarmée. Clarisse me retint d'intervenir et Tanaïs fut forcé de lui prêté main forte. Mais je ne voyais qu'Annabeth effondrée sur le sol. Enfin, elles me lâchèrent et je courus vers la jeune fille. Je me laissais tombé à genoux à ses côtés. Elle avait eu la présence d'esprit de se rouler en boule et releva la tête en me voyant. Elle m'adressa un sourire qui ressemblait plus à une grimace. 

- Ca va, murmura-t-elle d'une voix cassée. 

Je l'aidais à se relever et essuyer avec ma manche le sang qui coulait du coin de sa bouche. Je voulus la soulever pour la prendre dans mes bras et elle refusa. 

- Je peux marcher, objecta-t-elle. 

Elle refusa même que je lui tienne le bras et c'est debout et bien droite qu'elle quitta l'arène, sous les regards haineux et admiratifs à la fois de ses frères d'armes. 

       Elle gagna sa chambre difficilement. En effet, monter les marches fut une véritable épreuve mais elle refusa de me voir l'assister. Alors une fois arrivée, elle s'effrondra dans sur son lit. Je lui ramenai rapidement un verre d'eau et un peu d'ambroisie qu'elle avala. Elle me sourit alors qu'un hématome bleuissait doucement sur sa joue.

- Ne me regarde pas avec cette tête, je te dis que ça va, me rebroua-t-elle avec un tape amicale sur l'épaule.

Je secouais doucement la tête. Cette fille était vraiment incroyable! Elle me regarda et ses yeux se remplirent alors de larmes. Ce changement brusque me prit totalement au dépourvue et elle se mit à pleurer. Je la prie maladroitement dans mes bras afin de la consoler. 

- Pourquoi restes-tu avec moi, Percy, sanglota-t-elle doucement. Je ne mérites pas que tu sois là...

Je déposais un baiser sur le haut de son crâne.

- Je serais toujours là. J'ai promis de te protéger, tu te souviens ?

Elle hocha doucement la tête.

- Ils ont raisons de me détester ! Je voulais une famille. J'en voulais vraiment une...

Elle renifla. Et leva ses yeux larmoyants vers moi. 

- J'avais sept ans lorsque je suis partie de chez moi. Ma belle-mère et mes beaux-frères accaparaient mon père. Et les areignés...

Elle frissona.

- Bref, je suis partie. En chemin, j'ai rencontré Luke et Thalia. Ils étaient également des demi-dieu. Mais plus âgés que moi. Ils ont veillés sur moi alors que nous errions dans le pays, sans cesse attaqués par des monstres, le ventre souvent vide, la peur de ne pas reussir à survivre plus lontemps... Et pourtant. Ils sont devenus mes meilleurs amis, ma famille. On a vécu près d'un an ainsi. A courir sans but, à survivre, à être ensemble. Et ça me suffisait. Luke me promettait une famille. Et j'en avais une. Luke et Thalia... Luke et Thalia, étaient toute ma famille.

Elle pleura, la tête enfouit dans le creux de mon cou. Je caressais doucement ses cheveux blonds.

- Et Grover nous a trouvé. Il a tenté de nous emmener ici. Mais un cyclope nous poursuivait. On courait. De toutes nos forces on a couru. Mais nous n'étions pas assez rapide. Et Thalia... Thalia a donné sa vie pour sauver la notre. Notre famille a éclaté brutalement. Thalia était morte. Luke était un fils d'Hermès. J'étais une fille d'Athèna. La vie à continuée. Luke essayait de continuer à veiller sur moi mais ... Ce n'était plus comme avant. Il n'avait plus le temps de me raconter des histoires le soir avant que je m'endorme, il ne pouvait plus simplement me tenir dans ses bras... A la place nous apprenions à nous battre. Je passais mon temps au milieu de mes frères et soeurs et lui des siens. Parfois, j'essayais de passer du temps avec lui. Alors je me dépêchais d'apprendre mon grec ancien, de réaliser mes bottes avec la dague qu'il m'avait offerte et je courais de toutes mes forces pour le rejoidndre. A chaque fois, il n'avait pas le temps. A chaque fois, il avait autre chose à faire! Je me sentais seule... Si seule alors que Luke s'éloignait doucement. Je travaillais dure pour qu'il soit fier de moi, qu'il me remarque... Mais à ses yeux je n'existais presque plus. Un bonjour pas ci, un sourire par là ... Mais jamais beaucoup plus. Et elle est arrivée. Tanaïs. Elle avait l'air perdu, l'air de ne pas savoir ce qu'elle faisait là... J'avais l'impression de me voir en elle. Elle me ressemblait ! J'ai voulu l'aider alors que je ne pouvais même pas m'aider moi... Elle voulait être une enfant d'Athèna, très bien, elle en serait une. Je pensais que nous pouvions choisir notre destin ! Je le pensais vraiment ! Et avec elle, j'étais importante. Elle m'estimait... "Soeur de coeur". Voilà le mensonge qu'elle a inventé, un jour. Et elle m'as dit que j'étais sa "famille". Et je l'ai cru... Un an plus tard, sa famille, la vraie, est venue la chercher. Son père avait remué ciel et terre pour la retrouver, son frère et sa soeur l'attendait aussi. Elle avait une famille qui avait traversé tout le pays pour elle ! Et moi, égoïstement, j'ai souhaité qu'elle reste... Parce que...Parce que grâce à elle j'étais importante ! Je ne voulais pas qu'elle reste pour elle, mais parce que c'était ce que je voulais, moi. Moi, Annabeth Chase, j'avais désespéremment besoin d'elle. Bien sûr, elle est partie... Avant de revenir à chaque vacances... Mais ce n'était pas la même chose. La plupart du temps, je me sentais seule. Puis, elle arrivait deux semaines et j'étais de nouveaux importante ! Et elle repartait... Mais je mourrais de jalousie. Je voulais moi aussi une famille. La famille que Luke m'avait promis ! Et lui qui ne faisait plus attention à moi... Et elle qui s'en allait...Et Thalia qui était morte ! Tout le monde autour de moi m'abandonne ! 

Elle chercha du réconfort en se blotissant dans mes bras, assise maintenant sur mes genoux. Instinctivement, je la berçais doucement. 

- Alors quand Luke est revenu pour me demander de partir avec lui, je n'ai même pas hésité une seule seconde ! Pas une ! J'ai fait tout ce qu'il me demandait pour qu'il continue à s'interresser à moi... Je n'ai pas vu que je trahissait ma famille. Tous les enfants d'Athèna que je n'avais pas vu m'accueillir à bras ouvert ! A toujours cherché loin, je n'ai pas vu que j'avais déjà trouvé une famille. Une famille qui m'avait accepté. Je les ai trahi en pretextant cette recherche incessante... Je suis égoïste et narcissique ! Vraiment égoïste ! Je me suis trompée sur toute la ligne et maintenant j'ai tout perdu... Tout ! 

Elle leva ses yeux gris déversant leur pluie sur ses joues roses. Je l'embrassais doucement sur le front. 

- C'est faux. Je suis là. 

Elle se serra contre moi. 

- Tu as perdu des gens qui ne tenaient pas assez à toi puisqu'ils n'ont su voir que tes défauts sans chercher à déceler l'or qui se cache en toi. 

Elle posa un baiser dans mon cou. 

- Peu importe, ce qui compte, c'est que j'ai gagné un homme qui m'aime, chuchota-t-elle en déposant un second baiser dans mon cou. 

Puis elle se blottit contre moi jusqu'à ce que Morphée viennent l'y cueillir. 

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