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Fiction Percabeth
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24 février 2015

Désolée pour le retard ! Je vous mets la suite

Désolée pour le retard ! Je vous mets la suite immédiatement ! 

Chapitre 6

Après avoir passé la nuit dans son bungalow, Je regagnais la grande maison. Chiron m'y attendait. Il me sourit en m'indiquant les escaliers. Je les grimpai quatre à quatre. Puis, je montai l'échelle et poussa la trappe. Tanaïs m'avait expliqué qu'avant chaque quête, le meneur allait rendre visite à la Pyhthie. Enfin, ce qu'il en restait... Je passais la tête dans le grenier, légèrement anxieux à l'idée de ce que j'allais y trouver. Une horrible odeur de pourriture renfermée me prit à la gorge. Je me forçais à pénétrer dans le lieu en fronçant le nez. Tout d'abord, rien ne se passa. 

- Euh... Bha voilà, balbultiais-je, je pars pour une quête et je viens vous demander une prophétie. 

Je me sentais vraiment bête à parler tout seul dans un grenier puant. Mais à peine avais-je fini ma phrase qu'une momie se redressa. Je ne l'avais pas vu, au milieu du bazard qu'il règnait en ce lieu. Elle s'assit sur une sorte de couchette amménagée. Je déglutis difficilement à la vu de ses yeux rouges brillants comme des diamands. Une fumée verte s'achappa de sa bouche lorsqu'elle l'ouvrit. Une voix roque emplit le grenier et me fit frissonner. 

Au sud de l'endroit où chantent les tourterelles tu chercheras, 

La seule personne qui te guider pourra,

Et l'objet de tes tracas par dénicher tu finiras

Car le haricot à la clef des nuages te mèneras. 

Par ton important choix tu sauveras ou tu détruiras. 

Mais dans tout les cas le prix  tu paieras, 

Car la fille de la sagesse sauver tu ne pourras. 

La clef de tout elle détiendra, 

Et après la liberté, l'enfer tu lui offriras. 

Mais sans elle à rien tu arriveras.

La momie se tut en crachotant. Je reculais vers la tappe. La fumée verte commença à s'évaporer lorsque soudain la Pythie se dressa sur ses jambes. Elle s'avança vers moi en titubant. 

- Percy Jackson, râla-t-elle. Percy Jackson...

Les poils de mes bras se dressèrent et je rouvris la trappe précipitemment. Les bras de la momie entourèrent mon cou. La puanteur me donnait la nausée. Je me débattis de toute mes forces mais la morte vivante ressèrait son emprise. 

- La fille de la sagesse, râla-t-elle. La fille de la sagesse... 

Je finis par me défaire des ses bras étrangement musclés et sautais en bas de l'échelle. La trappe claqua dérrière moi. Je me relevais et passais un main sur mon visage. Un bruit brutal venant d'au dessus de ma tête me fit sursauter et je détalais. Je me laissais tomber sur une chaise de la salle à manger, juste en face de Chiron. Il remarqua immédiatemment mon air confus et demanda des explications. Je lui racontais ce qui venait de se passer. Le centaure fronça les sourcils mais ne me répondit pas lorsque je lui demandais ce que cela pouvait bien signifier. 

- Que dit la prophétie Percy, me coupa-t-il. 

Je tentais de protester mais il me dit que c'était le plus important pour l'instant. Je me concetrais mais avec l'évènement qui avait suivi, mes souvenirs restaient confus. 

- Elle a parlé d'oiseaux au sud, d'une personne, et de cette fille de la sagesse que je dois sauver et damner... 

Chiron le stoppa. 

- Chaque mot peut être important, Percy, alors c'est très important que tu te souviennes de ce qu'elle t'as dit. 

Je fermais les yeux pour me concentrer. Petit à petit, les mots exacts de la momie me revenaient et je les répétais au centaure. 

- Très bien, ne les oublie pas, me conseilla-t-il en se levant. Ces paroles peuvent se révéler d'une importance capitale ! 

J'acquesçais pensivement. A quoi pouvait bien corrsepondre tout ces mots ? Fallait-il que j'en comprenne le sens pour réaliser ma quête dans les meilleures conditions ? Je suivis Chiron vers l'extérieur. 

- Tu peux choisir trois équipiers pour t'aider dans cette quête, Percy, m'annonça-t-il. 

Je hochais la tête. En fait, je n'avais pas tellement le choix puisque je ne connaissais pas grand monde. Plusieurs personnes se trouvaient sur le perron de la maison, attendant mon verdict. Je vis le visage plein d'espoir de la jolie métisse qui m'avait sauvé des serres assérées du stryge. 

- Tanaïs, murmurais-je provoquant un sautillement de joie de la part de la jeune fille. 

Je parcourus l'assemblée des yeux. 

- Grover... 

Le reste des personnes m'étaient totalement inconnu. Tanaïs s'approcha de moi et me chuchota un prénom à l'oreille. 

- Clarisse, répétais-je bêtement. 

Une fille aux yeux sombre et au cheveux noirs se détacha du groupe pour venir me serrer la main. 

- Enchanté, Percy, me salua-t-elle avec une poigne de fer. 

Je lui souris. Elle semblait plutôt strict mais pas antipathique pour autant. Et sa poigne révèlait une guerrière hors pair. Elle pourrait s'avérer être un atout de taille dans ce voyage. Tanaïs tapa joyeusement dans la main de Clarisse. 

- Ma première quête, chantonna-t-elle, surexcitée. 

- Calme-toi, boute-en-train, rétorqua Clarisse. Ce ne sera pas une partie de plaisir ! 

Tanaïs hocha la tête. 

- Avoue que c'est excitant, chuchota-t-elle, l'air espiègle. 

Clarisse lui sourit er hocha simplement la tête. Elle semblait plutôt bien s'entendre toute les deux. Je les laissais pour aller chercher mon sac à dos. A l'intérieur j'y mis le nécessaire pour survivre quelques jours et Clarisse y rajouta une plaque de carrés d'une couleur orange-dorée. 

- De l'ambroisie, expliqua-t-elle devant mon air surpris. On ne sait jamais ce qui peut arriver. 

Puis, tous me demandèrent de réciter la prophétie. Je m'éxécutais. 

- Les tourterelles, murmura Tanaïs en réfléchissant lorsque j'eus fini. Cela pourrait faire réfrence à Démeter. 

- Ou à Aphrodite, compléta Clarisse. 

Je les regardais réfléchir lorsqu'une idée germa dans monb esprit. 

- Ce ne serait pas plus simple de demander aux tourterelles elles-même où elles aiment aller chanter, m'exclamais-je. 

Je demandais donc à Grover de s'occuper de cela. Nous partîmes dans dans la forêt où il appela des tourterelles à l'aide de sa flûte de Pan. Cette étape fut très longue à réaliser mais finalement trois d'entre elles répondirent à l'appel. Grover sembla leur faire la discussion. 

- Elles disent que la plupart des tourterelles vont se réunir pour chanter une fois par an dans l'orangerie du Longwood Gardens en Pennsylvanie. C'est un moyen pour elle de comémorer le mythe des tourterelles. 

- C'est quoi le mythe des tourterelles, demandais-je.

Tanaïs se frappa le front de la main en se traitant d'idiote. 

- A... J'en ai entendi parler, se rattrapa-t-elle en détournant subitement les yeux. 

Elle se tut un moment afin de se le remémorer correctement. 

- On raconte que la tourterelle et le Geai étaient frère et soeur. Tous les deux enreprirent d'apprendre le plus grand nombre de chants d'oiseaux. Ils décidèrent donc de se lever tôt afin d'entendre les oiseaux gazouiller et de pouvoir les imiter. Voulant épier les oiseaux matinaux, la tourterelle ne dormit pas mais finit par s'endormir à l'aube. Elle ne se réveilla pas avant midi. Son frère le Geai, quant à lui, dormit toute la nuit et se réveilla à l'aube. Il entendit donc le chant de nombreux oiseaux qu'il apprit à reproduir tandis que la tourterelle ne put reproduire que le cri des pâtres. 

Je remerciais Tanaïs pour ses explications. Elle me répondit par un triste sourire. Je ne compris pas l'origine de sa morosité soudaine mais ne posait aucune question. 

- Et c'est quand ce rassemblement de tourterelles, demndais-je à Grover. 

- Demain. 

- Nous n'avons pas de temps à perdre, m'exclamais-je. En route pour le Langwood Gardens ! 

 

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15 février 2015

Lorsque je découvre en quoi consiste ma quête...

         Chapitre 5

Depuis que la jeune blonde était partie, aussi furtivement qu'elle était arrivée, je ne cessais de penser à ce qu'elle m'avait dit. Mon identité... Je me laissais choir sur le sable et contemplais les nuages et le ciel bleu. Je devais choisir mon camp. Et même si j'avais conscience que ce choix était en grande partie déjà fait, je préférais y réfléchir soigneusement. Mon père, Poséidon, avait choisi ses devoirs de dieu à l'amour d'une famille. J'allais lui prouver qu'amour et devoir ne faisait qu'un ! Parce qu'il était mon père, j'allais lui venir en aide et le sauver d'une mort certaine ! Ma décision était prise. Mon camp était la colonie. Mon camp était celui des Dieux. Mon camp était l'ennemi d'Annabeth... C'est ce qui me dérangeait le plus dans cette décision. Pourtant, je ne la connaissais que depuis quelques jours. Mais je me sentais irrémédiablement attirés vers elle... Comme un aimant...

Son visage s'imposa dans mon esprit. Si elle devait se trouver en travers de mon chemin, ce serait beaucoup plus délicat. Mais cela  n'avait qu'une très petite probabilité d'arriver. Je me redresser en entendant Grover m'appeler. Il me donna un coup de main et je m'époussetais malhabilement. Il m'annonça que je devais le suivre. Je m'éxécutais non sans jeter un dernier regard à la plage déserte. Peut-être était-elle toujours là... 

        Je secouais la tête pour m'éclaircir les idées. Mais qu'est-ce qui me prenait ? Cela ne me ressemblait pas du tout de penser ainsi ! Je me concentrais donc sur lé démarche sautillante de mon ami le satyre. Il se tourna vers moi et m'administra une claque magistrale dans le dos qui me fit brutalement expirer tout l'air de mes poumons. Je grommelais un "ouais ça va" à sa question muette. Puis nous pénétrâmes dans la grande maison. Chiron et le vieil homme ventru nous y attendait. Grover me chuchota: 

- Chiron et Monsieur D, ça sent pas bon mec, pas bon du tout ! A peine une journée ici et tu te fourres dans les ennuis ! 

Je levais les yeux au ciel. Il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, je n'avais absolument rien à me reprocher. Chiron me sourit aimablement. Je me forçais à lui rendre la pareille. 

- Nous allons t'expliquer en quoi consistera ta quête. 

Je m'installais sur le fauteuil qu'il m'indiqua d'un signe de tête. Le dénommé Monsieur D me toisait méchemment. Je décidais de l'ignorer pour me consacrer sur mon objectif. 

- Tu es le garçon de la prophétie.C'est toi qui fera le choix qui sauvera ou tuera les Dieux. 

Je sentis un énorme poids sur mes épaules. Et dire que j'allai accepter... 

- Mais pour vaincre Cronos, tu dois te servir de la seule arme qui peut le détruire, à savoir la Dague Sépulcral. 

Le nom seul ne pouvait que faire frissonner. 

- Mais il faut que tu saches que cette dague a un prix que tu devras payer. 

Cette révélation me laissa sans voix. C'est moi qui suis senser sauver les Dieux mais je dois aussi payer le prix de la Dague Sépulcral ? Cela ne me semblait pas du tout équitable ! Je protestais donc avec véhémence ! 

- Sache que tu dois la vie aux Dieux, petit morveux, hurla subitement Monsieur D, devenu rouge écrevisse. 

Je continuais de l'ignorer pour m'adresser à Chiron. 

- Et c'est quoi ce prix ? 

Il avoua ne pas savoir. Personne ne s'était servie de cette dague à part Zeus lui même et ce dernier n'en avait jamais réellement parlé. Il n'était même pas certain qu'il l'ait payé, ce prix. Je réfléchis à la question en me mordant anxieusement l'intérieur de la joue. 

- Suis-moi, m'intima-t-il alors. Je te conduis dans ton bungalow où tu pourras te reposer tranquillement. Demain, tu vas partir réaliser ton destin. 

La fin de la phrase me tordit l'estomac. A sa voix, je devinais que finalement, ce destin n'avait rien d'envieux. Mais, comme beaucoup on coutume de le dire, on échappe pas à son destin. 

8 février 2015

Quand je découvre ma véritable idéntitée

Chapitre 4

Je suivis Tanaïs jusqu'à ce que nous entrâmes dans le camps. C'était un lieu verdoyant où de nombreux adolesents s'activaient. Mon acompagnatrice me proposa de me faire visiter mais Grover déclina son offre. Apparemment, j'étais attendu chez un certain Chiron. J'emboittais le pas à mon ami après avoir remercier la jeune fille pour son aide. Elle m'offrit un immense sourire en retour. Je le lui rendis timidement. Cette fille avait l'air sympathique mais sa réaction vis à vis de la jolie blondinette me semblait un peu excessive. Surtout qu'Annabeth avait l'air tout à fait fréquentable... Et elle m'intriguait... C'est donc en pensant à elle que je suivis Grover jusqu'une grande maison. Mon ami le satyre me fit entrer. Je regardais autour de moi lorsqu'un raclement de gorge me fit sursauter. Je fis volte-face précipitemment dans la direction du bruit. Un centaure me regardait du haut de ses longues jambes de cheval. Je le saluais, impréssioné. 

- Percy, voilà Chiron, se contenta de dire Grover pour toute présentation. 

- Je suis euh.. enchanté, balbutais-je sans trop savoir ce que j'étais sensé faire. 

Malgré le malaise évident qui m'habitait, je tentais de faire bonne figure. Le dénommé Chiron me sourit. Il demanda ensuite à Grover de nous laisser. Apparemment, il devait s'entretenir avec moi de manière très sérieuse. Il m'invita à m'assoir et me proposa du thé et des gâteaux. Je déclinais d'un signe de tête. Le centaure ne parut pas vexer par ses refus. 

- Percy, je ne sais pas ce que tu sais du monde des demi-dieux, commença-t-il d'une voix grave, mais ce n'est sûrement pas suffisant. Il faut que tu saches qu'ici, le monde est en ébullition. Tout ce que tu as toujours connu est sur le point de disparaître. Et cela à cause de Cronos et de la petite armée qu'il s'est fondée. Parmi celle-ci, on trouve de nombreux et valeureux guerriers que nous avons nous même formés, ici, à la colonnie. 

Il fit une courte pause. Un voile de tristesse passa sur son visage. Apparemment, le départ de ses jeunes le touchait plus qu'il n'aurait voulu l'admettre. J'attendis patiemment qu'il continu son récit. Il ne tarda pas à s'exécuter. 

- Tu es le seule à pouvoir sauver les Dieux et le monde, mon jeune garçon. Et je sais que du haut de tes seize petites années, tu te dis que c'est impossible. Mais tu es notre seul espoir ! Il faut donc que...

Un grand fratras de l'autre côté de la porte l'arrêta net. Je me retournais pour voir un homme, de petite taille, bedonnant et mal rasé, entrer en trombe dans la pièce. Il saisit mon menton entre ses doigts et planta son regard dans le mien. Je me sentis happé comme dans un tourbillon et lorsqu'il me lâcha, je tombais de ma chaise. Je me sentais comme saoul. 

- Il doit partir réaliser sa quête sur le champ, hurla l'homme. 

Il se pencha sur moi en s'écriant d'une voix enfantine et mimé: 

- Fils de Poséidon, fils de l'un des trois Grands et patati et patata... 

Je le regardais effaré. Mais qui était-il? Et pour quoi m'appelait-il, fils de Poséidon? 

- Tu as interêt à réussir, hurla-t-il tellement subitement que je sursautais. 

Je me redressais et lui fit face. Je lui expliquai alors le plus calmement possible que je ne savais pas qui il était ni de quoi il parlait. Mais il m'ingnora superbement pour s'adresser au centaure. 

- Il doit partir sur le champ! Le temps presse!

Chiron lui répondit que je n'étais pas prêt et s'ensuivit une conversation dont j'étais le sujet mais à laquelle j'étais complêtement exclu. Cela me mit hors de moi. Comment peut-on discuter de mon avenir sans se préoccuper de l'avis du principal interéssé? Je me plantais donc devant le nouveau venu et mit les choses au point. Pour cela, je lui criais que lui, ce vieux crouton, n'avait pas à décider de ma vie sans que je ne puisse dire un mot. Je ne sais plus trop ce que je dis ensuite mais ça devait être dans le même genre d'idée. Le drôle de personnage ventru me saisit brutalement par les épaules. Son regard lançait ses éclairs. 

- Tu ne sais pas à qui tu t'adresses, jeune demi-dieu, gronda-t-il. Et si tu n'étais pas celui qui doit tous nous sauver, je te transformerais en dauphin sans une hésitation ! 

Puis il tourna les talons en ordonnant que je parte dès le lendemain réaliser la quête pour laquelle j'était né. La porte claque derrière lui et je me tournais vers Chiron en quête de réponses. Le centaure me fit signe de le suivre et nous partîmes nous promener sur un plage de sable fin. Un groupe de naïades s'y trouvaient et glouçaient alégremment. Je me pris à envier leur insouciance et leur rire. Je m'approchais de la mer et y trempais mes pieds nus après avoir retiré chaussures et chausettes. Chiron se plaça à mes côtés, laissant ses sabots dans l'eau fraîche. Je contemplais mes pieds et ses sabots côte à côté et trouvait quelque chose d'amusant dans cette image saugrenue. Le centaure finit par prendre la parole. 

- Tu es né de l'union d'une mortelle et de dieu Poséidon. Tu es donc le fils de l'un des trois grands. Le SEUL fils de l'un des trois grands. La prophétie dit que tu es celui qui prendra la décision qui permettra de sauver les Dieux et le monde. Pour cela, tu dois tuer Cronos. Il n'y a pas d'autre façon de sauver les Dieux ! 

Il se tut un moment. Moi, j'essayais d'assimiler toutes les informations que l'on me donnait à une vitesse si élevée. Depuis que je savais que j'était un demi-dieu, je ne cessais de questionner ma mère au sujet de mon géniteur. J'avais imaginé Apollon, Héphaïstos et même Mars. Mais jamais je n'avais pensé que j'étais l'enfant d'un des trois Grands. Poséidon ! Je n'en revenais pas ! Et le pire, c'est qu'il n'avait jamais daigné me faire un signe, venir me voir... Et aujourd'hui, on attendait que je le sauve ! Je soupirais et me laissais tomber assis dans l'eau. Je sentis la main de Chiron se poser sur mon épaule. 

- Percy, je comprends que tu ne sois pas ravi d'apprendre l'identité de ton père de cette façon. Mais tu ne dois pas lui en vouloir. Il n'avait pas le choix! 

Je me redressais brusquement. 

- On a toujours le choix, m'écriai-je. Toujours. Lui, il a choisi de m'ignorer plutôt que de vivre une vie de famille ! Il a choisi le pouvoir à l'amour de ma mère ! 

Je crachais presque les derniers mots. Il avait laissé ma mère seule. Il n'était pas venu l'aider à s'occuper de moi et même si elle avait toujours fait tout ce qu'elle pouvait, je savais que ce n'était pas facile. Mais je ne pouvais pardonner à un homme et encore moins à un Dieu, de ne pas avoir su faire son devoir de père ! Chiron me demanda de me calmer mais voyant que ses supplications n'avaient pas d'effet, il préféra me laisser seul. Frustré, je saisis un caillou et le lançais de toute mes forces dans l'eau. 

- Pourquoi ne m'as-tu jamais dit qui tu étais, hurlais-je sans pouvoir me contrôler. Mais ça tu vois, je peux te le pardonner! Ce que je ne peux pas comprendre et oublier, c'est que tu es abandonné ma mère ! 

Je voulus lancer un second caillou lorsqu'un main me retint par le poignet. J'exécutais un clé de bras sans réfléchir et un blondinette que je connaissais déjà se retrouver collée tout contre mon torse. Elle se libéra en râlant. 

- Non mais ça va pas ! C'est une véritable manie chez toi ! 

Elle épousseta son jean en bougonnant. 

- Qu'est-ce que tu veux, m'exclamais-je sans ménagement.

Elle s'approcha doucement de moi et me sourit. 

- Juste te rappeler que tu as aussi le choix. Ton père a fait le sien mais tu n'es pas obligé d'être comme lui. 

Je soupirais. 

- Ecoute, je viens de découvrir qui j'étais réellement et... 

- Qui tu es réellement, rien que ça, me coupa-t-elle. 

Elle rit et je sentis ma colère reprendre. Mais pour qui elle se prenait celle-là ! Elle s'approcha de moi et caressa ma joue de ses doigts. Je l'arrêtais d'un mouvement sec. Elle chuchota que j'avais du sable sur la joue. Je l'essuyais d'un revers de la main rageur. Annabeth planta ses yeux gris dans les miens. 

- Ta véritable identité ne se résume pas à tes parents. Ton identité, c'est toi qui la forge car c'est toi qui choisi d'être la personna que tu veux.

Elle se tut et se rapprocha de moi jusqu'à ce que je sente son souffle chaud caresser mes lèvres.

- Alors, Percy? Quel Percy veux-tu être, murmura-t-elle son regard toujours rivé dans le mien. 

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