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Fiction Percabeth
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22 août 2015

Bonjour ! Désolé de ce petit (très long :/) délai

Bonjour ! Désolé de ce petit (très long :/) délai d'attente ! Merci de me rester néanmoins aussi fidèle ;) ! 

A InvictusNais : Désolée pour la réponse tardive, j'espère néanmoins que cela ne te refroidira pas et que j'aurais encore de tes nouvelles :) ! Merci ta confiance me touche ! 

A Shana23 : Bienvenue parmi nous !!! Et pour être alerté de la mise en ligne de la suite des aventures de Percy, inscris-toi à la Newsletter et tu recevras un petit mail à chaque fois ;) ! 

Voilà pour les petits messages personalisés ! Maintenant bonne lecture à vous tous ! 

 

Chapitre 28

       Depuis cette discussion, Annbeth venait assister à mes entraînements. Je tentais vainement dans l'arène de maîtriser la dague sans passer par la phase "je tue la femme que j'aime". Mais cela s'avérait beaucoup plus compliqué que prévu. En fait, cet instument de malheur s'évertuait à faire le contraire de ce que je voulais. Je me retrouvais alors trimballé dans tout les sens dans l'arène en tentant de stopper l'infernale arme. Les autres demi-dieux avaient donc la présence d'esprit de ne pas traîner dans l'arène en même temps que moi... Je jetais la dague violemment sur le sol et me laissais tomber à quatre pattes à ses côtés, essouflé. Encore et toujours des échecs... 

- Percy, chuchota Annabeth qui s'était fofilée jusqu'à moi. Ca va ? 

Je hochais simplement la tête alors que je sentais la sueur perler sur mon front. Annabeth l'essuya avec un mouchoir en papier imbibé d'eau. Je levais la tête vers elle. 

- On ne peut pas continuer comme ça, déclara-t-elle en s'asseyant en tailleur près de moi. Tu DOIS maîtriser cette dague avant que Cronos ait la bonne idée de lancer son attaque ! 

Je la regardais, incrédule. 

- Je peux pas, soufflais-je. Annabeth... 

Elle se releva et me toisa de toute sa hauteur. Je levais les yeux vers son visage déterminé. Ses cheveux blonds volaient autour de son visage. Les poings serrés, elle ressemblait à une véritable guerrière. J'en restais bouche bée. 

- Tue-moi, s'exclama-t-elle d'une voix grave. 

Je restais ahuri. Non... NON ! Je ne pouvais pas ! 

- Je ne peux pas... je ne peux pas... je ne peux pas...

Je serrais les poings et me redressais pour lui faire face. 

- Je ne peux pas, hurlais-je. 

Elle posa sa main sur ma joue droite en déclarant que je le devais. Je sentis la colère monter. Comment pouvait-elle me demander ça ? Je quittais l'arène d'un pas furieux et courus jusque la mer avant de me jeter dans l'océan. Je restais longuement sous l'eau sans bouger. Finalement je ressortis et m'assis sur la plage, les yeux rivés sur la mer bleu et calme. 

- Je te comprends, papa. 

Je me tus et saisis un caillou pour le lancer dans la mer. 

- Papa, hurlais-je. Je voulais te montrer qu'on n'avait pas besoin  de choisir ! Mais aujourd'hui, je n'ai pas le choix. L'amour ou le devoir il me faut choisir. Comment as-tu fait ? Où as-tu trouvé la force de partir en laissant maman, la femme que tu aimais ? 

Je soupirais et me laissais tomber dans le sable.

- Je n'ai pas cette force. Je ne peux pas la tuer. Je ne veux pas la tuer. Je l'aime, papa. Et je donnerais ma vie pour qu'elle soit heureuse. 

Les larmes coulaient maintenant sur mes joues. 

- Je l'aime, hurlais-je et la mer s'agita. Je veux l'avoir près de moi à chaque instant de ma vie. Je ressens maintenant ce que tu as dû ressentir... Tu nous aimais... Comme je l'aime aujourd'hui ... 

Je repétais sans cesse que je l'aimais. Puis je me redressais, les poings serrés, le coeur lourd et détruits. Je sentais cette sourde douleur dans ma potrine. Tellement forte que j'aurais aimé retiré mon coeur de mon corps et le lancer dans la mer. Ne plus jamais ressentir cette douleur. J'allais être à l'origine de la mort de la fille que j'aimais. Comment pourrais-je vivre avec ça ? Comment vivre sans elle, sans son rire, ses sourire, ses mimiques adorables, ses regards ... Je serrais les dents et gagnais la forêt. 

Tanaïs vint à ma rencontre. 

- Annabeth t'attend dans la clairirère. Elle m'a dit " la place sera bientôt libre"... Qu'est-ce que ça signifie ? 

Je voulus la contourner mais elle me retint par le bras. 

- Je voulais savoir alors j'ai étudié la prophétie... Les Enfers, n'est-ce pas ? Tu vas la tuer. 

Je me tournais vers elle et les larmes coulèrent de nouveau sur mon visage. Mais je savais que mon expression restait ferme et dure. Elle essuya une larme sur mon visage et je stoppais sa main en la saisissant brutalement par le poignet. 

- Tu dois le faire car c'est ton destin. 

Sur ce, elle posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa. Surpris, je restais immobile. Ses lèvres étaient douces mais ce n'étaient pas celles d'Annabeth... Elle se recula alors que j'allais la repousser. Elle eut un triste sourire. 

- Tu n'as même pas déserrer les lèvres, déplora-t-elle. Mais sache que je t'aime. Alors, tu sais où me trouver si tu as besoin d'en parler. 

Elle tourna alors les talons et je la regardais s'éloigner. Puis, je me dirigeais vers la clairirère. Je restais à l'ombre d'un arbre à contempler la jolie blonde allongée dans l'herbe verte. Elle avait une fleur entre les mains. 

- Il m'aime... Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... 

Un sourire naquit sur mes lèvres. 

- La fleur aura tort, déclarais-je en avançant. 

Elle se tourna vers moi en souriant. 

- La dernière a dit que tu m'aimais passionément. 

- C'est ce que je dis, rétorquais-je. Elle a tort. 

Elle me lança un regard surpris. 

- Je t'aime, lui dis-je en m'agenouillant devant elle. Je t'aime passionément. 

Elle allait dire quelques chose mais je déposais un doigt sur ses lèvres pour lui intimmer de se taire. 

- Et à la folie, continuais-je. 

Elle sourit. Je l'embrassais doucement sur le haut du crâne. 

- Faisons ce que nous avons à faire, Cervelle D'Algues, chuchota-t-elle. 

Elle plongea son regard dans le miens en s'allongeant sur le dos. Ses yeux gris étaient merveilleux. Je saisis la dague alors que mes mains tremblaient. Je n'arrivais plus à respirer. Je levais l'arme au dessus de la poitrine de la fille d'Athèna. 

- Ferme les yeux, chuchotais-je d'une voix roque. 

Elle obtempéra. Je restais un moment immobile, la dague en suspens et avec un hurlement, je fis mon choix.

       La dague émit un léger bruit en attérissant sur le sol au loin. Annabeth ouvrit les yeux. 

- Percy, murmura-t-elle. 

Je l'aidais à se relever et l'effroi se peint sur son visage. Elle hurla mon nom en regardant au-delà de moi. Je fis volte-face. La dague Sépulcrale arrivait vers nous à une vitesse vertigineuse. Je me plantais devant Annabeth en ouvrant les bras pour faire un rempart de mon corps. 

- NON, criais-je en fermant les yeux. 

La dague se stoppa à quelques mimimètres de moi et il y eut un énorme éclat de lumière blanche. Lorsque je rouvris les yeux, la dague avait disparu. Je me tournais vers Annabeth. Je criais son nom en la voyant étendue, inconsciente sur le sol. Je me jetais près d'elle et lui pris le visage entre mes deux mains en chuchotant son nom. Je lui demandais de rester avec moi. Au bout de quelques minutes d'angoisses pures que je passais à la supplier d'une voix trembmlotante, ses yeux papillonnèrent. Enfin, il se posèrent sur moi. Un éclat étrange y flotaient. Un éclat que je n'y avais plus vu depuis... depuis... Annabeth me regarda et avant que je n'ai eu le temps de réagir, elle posa ses lèvres sur les miennes. Elle m'embrassait... Je lui répondis avec fougue et nos langues dansèrent ensemble jusqu'à ce que nous fûmes essouflés. 

- Percy, chuchota-t-elle. Je t'aime tellement. 

Elle se jeta ensuite dans mes bras et je la serrais tout contre moi en pleurant. Mon Annabeth.. Elle aussi elle pleurait... Je levais les yeux vers le ciel. Une étoile filante passait... 

Chapitre 29

        Nous sortîmes de la fôret main dans la main. Et là... Surprise ! L'ensemble du camp était rassemblé devant nous ! Avec des centaines de lampes qui éclairait le ciel nocturne. Je me stoppais ! Et là ... Ils m'acclamèrent ! Je les regardais abasourdi. Tanaïs s'approcha de moi et passa ses bras autour de mon cou. 

- Il fallait qu'il sache quel sacrifice tu allais faire pour le monde entier, chuchota-t-elle, charmeuse. 

Mais... Elle tourna la tête et remarqua alors Annabeth, cachée dans l'ombre d'un arbre. Elle recula comme frappée par la foudre en balbutiant. Je tirais ma dulcinée par le bras pour qu'elle entre dans la lumière. Le silence se fit. Tout le monde restait immobile. La fille d'Athèna leva bien haut le menton et s'avança pour passer. Tous s'écartèrent de notre chemin sans un mot. Nous regagnâmes la grande maison dans un silence pesant. Elle et moi, nous entrâmes dans sa chambre et elle referma la porte derrière nous. 

       Cela faisait deux jours maintenant que j'avais choisi Annabeth. Et nous passions des jours merveilleux. Exepté le nouveau surnom dont j'avais écopé : le Traitre. Et comme Annabeth était encore et toujours La Traitresse, nous faisions parfaitement la paire. Cela nous faisait bien rire. Comme je le disais donc, ces deux jours étaient merveilleux ! Nous pique-niquions dans la forêt, danssions sur la plage, passions des heures à contempler les étoiles, nagions, riions... Et nous nous aimions ! A la folie et passionnément !  Des jours merveilleux en tête à tête. 

       Ce jour là, nous étions allongés sur le sable fin. Je la contemplais. 

- Je t'aime tellement, Annabeth. Je n'ai pas remarqué à quel point je me sentais vide quand tu avais oublié ton amour pour moi. 

Elle se redressa et posa un chaste baiser sur mes lèvres. 

- Je t'aime passionément à la folie, murmura-t-elle tout contre mes lèvres. 

Nous nous sourîmes. 

      Il était presque minuit lorsque la porte de mon bungalow s'ouvrit avec fracas. Je sursautais et me redressais brutalement dans mon lit. Dehors, il pleuvait. Un éclair fit se détacher distinctement la fine silhouette dans l'embrasure de la porte. Annabeth... Elle s'avança et la porte se referma doucement derrière elle. La pénombre avait repris ses droits dans la pièce. La jeune fille chuchota mon nom. Je lui répondis en allumant la lumière. Elle était trempée et grelottait sur le pas de la porte. Je me précipitais vers elle avec des serviettes pour la réchauffer. Elle me remercia doucement. Je lui frottais énergiquement les cheveux pour les sécher. Elle en ressortit tout ébouriffée. Elle était alors trop mignonne. Je lui tendis alors un de mes tee-shirts. Il fallait qu'elle se change si elle ne voulait pas attraper la mort. La jolie blonde le saisit d'une main hésitante en rougissant. Je souris et me retournais pour lui laisser de l'intimitée. J'entendis le vêtement mouillé tomber sur le sol et rougis à la pensée d'Annabeth ainsi peu vétue juste dans mon dos. Enfin, un raclement de groge me prévint qu'elle était prête. Je la regardais avec un petit sourire. Mon tee-shirt était décidemment encore mieux sur elle. Même s'il était trop grand... Je m'assis sur le lit et la petite blondinette ébouriffée s'installa près de moi. Nous nous regardâmes longuement en silence. Enfin, elle prit la parole. 

- Percy, on ne peut pas continuer comme ça, chuchota-t-elle. On ne peut pas ! Il faut arrêter et faire les choses correctement. On doit sauver le monde. C'est notre devoir de demi-dieux ! 

Je restais incrédule. 

- Serais-tu déçu de mon choix, demandais-je d'une voix blanche alors que mon coeur battait fort dans ma potrine. 

Elle parut surprise. 

- Non, non... NON, s'écria-t-elle horrifiée. 

Elle prit ma main entre les siennes et planta ses yeux gris dans les miens. Des larmes perlaient dans ses yeux. 

- Percy, commença-t-elle d'une voix chevrotante. 

L'émotion la submergea et elle ferma les yeux. Sa lèvre inférieure était agitée de petits tremblements. 

- Jamais personne ne m'avait fait passer avant quoique ce soit. Mon père a préféré ma belle-mère et ses monstres, pour Luke c'était Cronos et Tanaïs avait sa famille... Alors que toi... 

Elle déglutit et respira par accou pour se calmer. 

- Toi, reprit-elle alors qu'une larme glissée sur sa joue pâle. Toi, tu m'as choisi, moi, Annabeth. Tu m'as préférée, moi, au monde entier, à chaque être humain, chaque être vivant, chaque dieu... Tu m'as choisi MOI. Je ne pensais pas mériter un jour quelque chose de si... si incroyable. 

Je m'approchais d'elle et essuyais les larmes qui coulaient maintenant sur ses joues. Je les remplaçais doucement par des baisers. 

- Percy, je t'aime. J'aurais pû passer l'éternité à tes côtés. J'ai desespéremment besoin de sentir ton odeur d'aigue-marine, de tenir ta main dans la mienne, de connaitre le goût de tes lèvres... Je t'aime passionément à la folie ! 

Je pris son visage entre mes mains et embrassais le bout de son nez. 

- Ton choix est pour moi le plus grand des plaisirs coupables ! 

Je lui souris. Elle me répéta encore qu'elle m'aimait. 

- Mais on ne peut pas ! Je ne veux pas noyer la flamme de notre amour dans une marre de sang. Je t'aime trop pour ça... Percy ... Je ne veux pas qu'au nom de notre amour, des centaines, non, des milliers d'innocents trouvent la mort ! Pense à toutes ses personnes qui vont mourir et qui ne le savent même pas ! Pense à ta mère... Et à toutes les femmes comme elle qui attendent le retour de leur enfant... On ne peut pas continuer comme on est parti ! 

Je la serrais dans mes bras. Annabeth ... Voilà la raison de retour ! 

- Tu vas encore oublier que tu m'aimes et... Et je vais devoir te tuer ! 

- Percy, j'oublie peut-être que je t'aime mais je ne cesse pas de t'aimer. Je ressens toujours les papillons dans mon estomac, notre complicité... Cette petite décharge électrique lorsque tu me touches... Mais je suis incapable de mettre un mot sur ces sensations. Et des que les mots "je t'aime" traversent mon esprit, ils disparaissent avant même que je comprenne que j'y ais pensé. Malgré tout ça, mon coeur continue de battre. De battre pour toi ! 

Elle plongea ses yeux dans les miens. 

- Merci pour ces deux jours Percy. Deux jours qui étaient pour moi ce qui se rapprochent le plus du Paradis. Je chérirais ces deux jours là pour toujours. 

Elle m'embrassa doucement. Puis, elle se blottit dans mes bras. 

- Demain, il faut qu'on retrouve la dague et qu'on fasse ce qui doit être fait. 

Je hochais doucement la tête. Deux jours aux paradis et la réalité nous rattrapait. J'aurais tellement voulu que la journée d'aujourd'hui se répète à l'infini. Ma gorge se noua. Mon Annabeth... 

- J'aurais tellement voulu te rendre heureuse. Je ferais n'importe quoi pour que tu le sois. 

Alors qu'elle s'oussoupissait, elle chuchota : 

- Tu as réussi, Percy. N'en doute jamais. 

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