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Fiction Percabeth
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6 septembre 2015

Salut à tous ! Tout d'abors merci pour ton

Salut à tous ! Tout d'abors merci pour ton commentaire Guiguilefrelon ! Tu avais bien deviné, ce chapitre se revèle décisif :) !  Et voilà la suite des aventures de nos héros préférés. J'espère que vous êtes armés pour découvrir cette suite pleine d'évènements :) ! A l'attaque ! 

Chapitre 31

      Je retournais chaque bosquet de la zone de la colonie qui m'avait été confiée. La peur au ventre, j'avançais parfois courbé, parfois les yeux en l'air... Je retournais chaque grain de pousière. Il fallait retrouver cette dague ! Je déglutis difficilement en regardant la partie que j'avais déjà fouillée. Tous les demi-dieux couraient dans tous les sens, prêts à se battre et à en finir avec cette menace. Je les admirais. Je n'avais pas été capable de sacrifier mon propre bonheur pour sauver le monde. Je n'avais rien d'un héros... Maintenant, par ma faute, nous n'étions plus en moyen de vaincre Cronos. Je tapais violemment dans un arbre. Je nous avais tous condamné par pur égoïsme ! Annabeth avait raison... Je hurlais et me mis à taper de toutes mes forces sur le chêne devant moi. Une main se posa sur mon épaule et je sursautais. Je fis volte-face et jetais la jeune fille à terre. 

- Percy, râla-t-elle en se massant les côtes avec une grimace. 

Je m'excusais et tendit la main à Tanaïs pour l'aider à se relever. Elle accepta mon aide. 

- Pauvre arbre, déplora-t-elle. Il n'y est pour rien. 

Elle épousseta son pantalon. 

- Qu'est-ce que tu veux, grognais-je. 

Elle secoua doucement la tête. 

- Tu penses que tu n'es pas un héros, dit-elle tout simplement. Tu as tort. Etre un héros ce n'est pas ne pas faire d'erreur, ne pas aimer, ne pas être égoïste... C'est réparrer ses erreurs. En cherchant cette dague, tu deviens un héros. 

Elle s'approcha de moi jusqu'à ce que son souffle caresse ma peau. 

- Tu es un héros, Percy Jackson. Parce que tu n'abandonnes jamais. 

Je fermais les yeux un instant et lorsque je les rouvris, la jeune fille d'Arès avait disparu. Je soupirais. Ne pas abandonner ! Elle avait raison. Je ne pouvais pas abandonner ! Je repris donc mes recherches avec encore plus d'ardeure qu'avant. J'entendis soudainement des bruits de pas se diriger rapidement dans ma direction. Des cheveux blonds annoncèrent ma future interlocutrice. Annabeth se planta face à moi qui étais à quatre pattes sur le sol. 

- Te voilà littéralement à mes pieds, rit-elle. 

Je souris. J'étais fou de son rire. 

- Je n'ai rien trouvé, déclarais-je en me redressant. 

Annabeth soupira. 

- Clarisse et moi aussi avons fait choux blanc, déplora-t-elle. Mais il faut aller devant la grande maison, tout le monde doit s'y réunir. L'heure à proche. 

L'heure... Le combat ! Je sentis mes entrailles se tordrent et avant même que je ne comprennes ce qui se passe, je rendis le petit déjeuné que je n'avais pas avalé. Je sentis les doigts d'Annabeth me caressant le dos et me massant tendrement les épaules. Elle me chuchota doucement que tout allait bien. 

- Non, murmurais-je d'une voix roque. Rien ne va bien, on envoie nos troupes à la mort ! Et cela par MA faute. Tu avais raison... J'ai voulu sauver notre amour mais finalement, je le détruis aussi... 

Cela me rendait littéralement malade. Et je vomis encore. Les doigts d'Annabeth se mirent à parcourir ma chevelure. Elle me caressa doucement la joue. 

- On ne mourra pas, Percy, dit-elle en plantant ses yeux gris dans les miens. On va trouver une solution. Et si ce n'est pas la dague, ce sera autre chose... 

Je partis en un rire amer. 

- Annabeth, tu es la fille la plus intelligente que je connaisses mais tu as un véritable don pour te voiler la face. 

Je me levais alors en soupirant. Je lui pris la main. 

- Allons gagner notre linceul, déclarais-je d'une voix morne en la tirant vers le point de rendez-vous. 

         Devant la grande maison se trouvait une véritable marée hurmaine en armure. Nous nous fofilâmes pour être au plus prêt des marches sur lesquelles se tenait une Clarisse, plus déterminée que jamais. Elle nous exposa son plan. Il y aurait une équipe en bas de l'Empire State Building et une équipe en place au mont Olympe. Annabeth la coupa soudainement pour lui faire remarquer qu'il avait une faille dans son pan. 

- Il est certain que de fervents supporters de Cronos tenteront de grimper le long des murs de l'Empire State Building, expliqua-t-elle alors. Il faut donc une équipe de demi-dieux en faction au dernier étage de l'immeuble pour tenter d'empêcher l'ascension du bâtiment. 

Il était évident que la fille de la sagesse avait raison. C'est pourquoi personne ne la contredit. Je lui serrais doucement la main. Elle répondit par une pression de ses doigts sur ma paume. Clarisse commença donc l'organisation des différents groupes. 

- Tanaïs, tu seras la chef du groupe qui se trouvera en bas de l'Empire State Building, cria Clarisse en la poitant du doigt. 

La jeune fille se fraya un passage pour rejoindre sa coéquipière lorsqu'une vague de plaintes se firent entendre. 

- Elle n'a que treize ans, hurla soudainement une voix dans la foule. 

Clarisse fusilla du regard le perturbateur. 

- Le jour où tu la battras à l'épée, Malcolm, alors elle sera trop jeune, gronda-t-elle. 

Personne d'autre n'osa protester. Le chef du bungalow des Athèna se retrouva chef des troupes au dernier étages de l'immeuble. Personne n'y trouva à redire. Les protestations reprirent lorsque Clarisse déclara qu'Annabeth et moi seriont sur le mont Olympe avec elle. 

- STOP, hurla Clarisse pour faire taire les récriminations incessantes. Il FAUT qu'ils soient là-haut. Ma vision a été très claire. On aura besoin d'eux là-bas. Arrêtons de nous battre au sein de notre propre camps ! L'Olympe a besoin d'une armée soudée ! 

Puis, elle donna des ordres qui furent immédiatement exécutée. La foule se disperça en silence. Clarisse nous interpella. 

- Tous les habitants de Manhattan ont été endormie par un puissant spray soporifique diffusé par avion ce matin, nous annonça-t-elle. Il est temps d'aller prendre nos postes. Je vous confie l'armée du haut le temps que je règle l'attaque des centaures. J'arriverais avec eux. 

Sur ce, elle nous laissa là avec notre équipe. Malgré les regards noirs lançés par nos coéquipiers, nous gagnâmes le mont Olympe à dos de pégases dans le plus grand silence. Lorsque je regardais leur visage, j'avais la drôle d'impression de contempler de futur cadavre. Cela me donnait la nausée... Je respirais profondémment pour tenter de me calmer mais c'était peine perdue. J'avais condamné le monde entier à mort. 

        Nous nous mîmes en place derrière les grandes portes de fer forgée du mont Olympe. La salle du trône était totalement vide. Je serrais les dents en imaginant déjà le sol maculé de sang. Annabeth me prit le bras et je sursautais. 

- Percy, il faut que tu te calme, chuchota-t-elle avec un regard soucieux. 

Me calmer ? Elle en avait de bonne, elle. Comment étais-je censer me calmer alors que j'avais tué des centaines de gens ! Je déglutis diffidilement. Clarisse arriva alors, elle se plaça à nos côtés. Le silence sembla durer une éternité. Un grésillement finit par l'interrompre. 

- Ils sont là. 

La voix de Tanaïs s'était clairement détaché dans le silence assourdissant qui régnait. Je sentais les battement de mon coeur résonner partout dans mon corps. Ma respiration s'accélèra et je m'humidifiais les lèvres du bout de la langue. Nous attendions, sans bouger, de voir les portes voler en éclats à tout moment. Mes mains devenaient moites... Encore une fois, l'attente parut interminable. 

       Grésillement. Je sentis ma respirations se bloquer. 

- Ils tentent l'ascension. 

La voix de Tanaïs, cette fois, était entouré du brouhaha du combat. Les cris, le bruits des armes, les pleurs, la douleur, la peur... Tout cela se mélangeait. Tanaïs avait le souffle ératique. Je serrais les doigts d'Annabeth de toute mes forces. 

- Elle ne risque rien, chuchota-t-elle. Elle a son amulette. Je lui ai rendu. 

Je sentis un poids être enlevé de mes épaules. L'amulette d'Arès... Tanaïs irait bien ! C'était une grande guerrière. De nouveau ce fut l'attente. Mais cette fois, la tension avait atteint son paroxysme. Les respirations était saccadée, l'air rendu moite par la peur ambiante... Combien de nous se relèverait demain ? Ma salive se bloqua dans ma gorge lorsqUe le grésillement du talky-walky rententit une dernière fois. 

- Cronos arrive vers vous. Il est dans le corps de Luke. Il..Aaah...Argh...ff...J...

Le bruit de la chute d'un corps résonna dans la salle. Le chef des Athèna... Lilian ! Ce cri silencieux parcourait nos troupes... Je vis Annabeth se tourner vers moi. Elle saisit mon visage entre ses mains et m'embrassa fougueusement. Une fois sorti de ma surprise initiale, je lui répondis avec toute la force de mon amour. Nous plongeâmes notre regard dans celui de l'autre. 

- Je t'aime, chuchota-t-elle. 

Je lui répondis exactement la même chose. C'est à cet instant que la porte vola en éclats. Je me jetais sur le sol pour éviter les morceaux de fers qui fusèrent à travers la pièce. Des cris résonnèrent .... Je me redressais brutalement et attaquais le premier adversaire face à moi. 

      Cela faisait plusieurs minutes que je me débattais avec le flot de guerriers qui arrivait maintenant. Et Luke était là... Ses yeux était agrandis et brillaient d'une rouge flamboyant. Je me dirigeais vers lui sans cesser de pourfandre tout ce qui tentaient de semettre en travers de mon chemin. Je devais le tuer... Peu importe comment ! Soudain, j'entendis un cri sur ma droite. Clarisse... Sans hésiter je plongeais et parais le coup de son adversaire. Elle attrapa maladroitement son épée. J'allais repartir lorsqu'Annabeth fit irruption à mes côtés. 

- Clarisse, hurla-t-elle. Bats-toi ! 

La fille d'Arès se débattait de toutes ses forces pourtant... Elle restait... Maladroite ? Impossible ! Je lui prétais main forte alors que mon cerveau était en ébullition. 

- La dague, cria Annabeth en repoussant l'attaque d'un chien des enfer. Tu l'as ! 

Clarisse hocha simplement la tête. Je me postais devant elle alors qu'elle s'effondrais sous l'attaque d'un demi-dieux ennemi. 

- Je l'ai trouvée par hasard alors que Chiron allait m'emmener ici, expliqua-t-elle en détalant à quatre pattes pour planter son arme de secours dans le pied de mon adversaire. 

Pour prendre cette Dague Sépulcrale, la petite brune avait dû perdre quelque chose qui lui était chèr : son don inné (hérité de son père) pour le combat. Clarisse ne savait plus se battre ! 

- Il faut que tu t'en serves, hurlais-je alors que je la tirais en arrière face à l'attaque d'une Harpie. 

Elle se cacha un moment derrière moi, le temps de reprendre son souffle. 

- Je ne peux pas, répondit-elle enfin. Elle ne m'obéit pas et fait tout le contraire de ce que je souhaite ! 

Annabeth la plaqua brutalement sur le sol pour éviter le gourdin d'un géant. La brunette gémit et pesta en grec ancien. Elle était totalement incapable de faire face à tout cela seule, désormais. La blondinette aida Clarisse à se relever et para les attaques de leurs adversaires. Soudain, je sentis Annabeth se tendre à mes côtés. 

- Pas...passe-moi la dague, Clarisse, dit-elle d'une voix blanche. 

Je sentis la peur désespéré de la femme que j'aimais. Mais qu'avait-elle en tête ? Je n'avais pas le temps de la questionner, je parais les attaques d'un monstre. 

- Annabeth, criais-je. 

Clarisse tendit l'arme fatale à la blondinette. La jeune fille resserra ses doigts autour du manche d'acier. La prise en main de l'arme ne dura même pas une minute. L'arme filait déjà à toute allure à travers le champ de bataille. Annabeth la poursuivit en pleurant. Je tirais Clarisse pour partir à la suite de la femme de ma vie. Nous fûmes donc au première loge pour voir la Dague se figer dans le torax de Luke. Le cri d'Annabeth me glaça sur place. Autour de moi, le monde sembla fonctionner au ralenti. Cela me parut durer une éternité mais cela ne dura pas plus d'un quart de seconde. J'attaquais férocement le cyclope qui tentait de s'en prendre à Annabeth, à genoux près de Luke. Ce dernier papillonna des yeux un instant. 

PDV Annabeth 

        Je saisis la main de Luke entre les miennes après avoir lâché ma dague. Je ne voyais plus que lui. Ses yeux perdirent leur couleur rouge. Soudain, il hurla et un spectre grisâtre sortit de sa poitrine avant de disparaître.

- Luke, pleurais-je. Luke... Tiens bon.... Tout va bien se passer...

Je posais ma main sur son visage et il fit de même. Une de mes larmes s'écrasa sur le tee-shirt sale du jeune homme.

- Annabeth, murmura-t-il en un râle.

Je savais ce qui allait arrivé en prenant cette dague entre mes mains. La dague faisait le contraire de ce qu'on voulait. Elle n'aurait obeit que si Clarisse avait sacrifié la deuxième chose la plus importante à ses yeux. Je me connaissais assez pour savoir qu'au moment même où j'allais avoir l'arme capable de tuer Cronos entre mes mains, j'allais souhaiter que Luke ne meurt pas.... C'est ainsi que je l'avais tué. Que je LES avais tués. Je fondis en larmes. 

- Luke, gémis-je en soulevant légèrement sa tête, je t'en prie pardonne moi... 

Il émit une sorte de râle. Mes larmes redoublèrent. 

- Pardonne-moi, le suppliais-je. 

Il passa sa main couverte de sang dans mes cheveux blonds, laissant derrière lui une trace rouge écarlate. 

- Je...Annabeth...

Je pinçais les lèvres pour empêcher un sanglot de s'échapper d'entre mes lèvres. 

- Je...

Il tenta une nouvelle fois de me parler mais un filet de sang s'échappant de sa bouche l'en empêcha. 

- Je ne pourrais, reprit-il au prix de grands efforts, je ne pourrais ...ja...jamais...

Brusquement, il se mit à crâcher du sang. 

- Luke, hurlais-je alors que je m'agrippais désespèrement à lui. 

Sa tête roula sur le côté et ses yeux perdirent doucement toute vitalité. Non... Luke... Je m'effondrais sur le corps sans vie du jeune blondinet et sanglotais. 

PDV Percy

       Lorsque le spectre gris s'échappa du corps agonisant de Luke, les combats cessèrent brusquement. Il y eut un silence pesant, entrecoupé seulement par les pleurs d'Annabeth. Certains des partisans de Cronos, en voyant leur maître mourir, lâchèrent leurs armes. D'autres se battirent jusqu'à leur dernier souffle tandis que d'autre prirent la poudre d'escampette et s'évanouirent dans la nature. 

       Je me précipitais vers Annabeth. Elle pleurais en serrant le corps sans vie de Luke dans ses bras. Doucement, pour ne pas la brusquer, je la pris contre moi. Elle se débattit d'abord, avant de se nicher dans mes bras. Je l'embrassais sur le haut du crâne en la berçant doucement. Elle finit par se calmer. Elle resta totalement silencieuse, les yeux dans le vide, sans bouger. Je la serrais de toutes mes forces contre mon coeur. 

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