Coucou :) me revoilà ! Après mes épreuves ça fait
Coucou :) me revoilà ! Après mes épreuves ça fait du bien un peu de réconfort dans les bras de mon Percy... ;P ! Allez, trêve de bavardage, voilà la suite !! N'oubliez pas de commenter !
Chapitre 19
Tanaïs m'arracha la carte des mains. Elle la regarda attentivement avant de se tourner agressivement vers Annabeth.
- C'est impossible de reproduire une carte avec autant de précisions sans avoir cherché à la mémoriser, crâcha-t-elle en la fusillant du regard.
Annabeth se contenta de dire qu'elle avait une mémoire photographique. Elle ponctua sa phrase d'un léger haussement d'épaule. Je lui souris.
- Je suis certaine que tu cherches à nous induire en erreur, siffla la jeune fille d'Arès en se levant brutalement, faisant par la même occasion tanguer le bateau.
Nous nous accrochâmes aux bords du canot alors que Tanaïs se rattrapaient de manière totalement ridicule. Je retins un traitre sourire qui voulait se dessiner sur mes lèvres. Tanaïs le remarqua néanmoins et me donna un coup sur l'épaule en grommelant qu'il n'y avait rien de marrant. Cela me fit franchement sourire.
Je lui repris la carte des mains afin de l'étudier. Sur la carte, une partie de continent était représentée. Impossible de savoir s'il s'agissait du nord ou du sud de la côte des Etats-Unis sans regarder la roses des vents dessinée au crayon à côté. Grâce à cela, je compris rapidement qu'ils'agissait du nord. Le point rouge représentant l'emplacement où nous pourrions trouver la dague se trouvait à peu près dans le Maine actuel. Je savais grâce à mes dons de fils de Poséidon que nous étions actuellement dant le Golf du Mexique. Il nous fallait donc remonter la côté est de notre pays. Je me levais donc pour prendre la barre et guider le bateau. Annabeth s'installa à la place que je venais de libérer. Je lui souris. Elle me répondit timidement. Comme j'aimais ce sourire gêné qui étirait délicatement ses fines lèvres roses... Et la douce rougeur sur ses joues pâles... Je sentais mon coeur battre plus fort. Un reclament de gorge me ramena à la réalité. Le regard courroucé de Tanaïs me fit rougir. Et mince ! Rougir s'était avoué avoir commis une erreur... Quoique la comtempler n'était pas une erreur... Juste une nécessité...
Pendant plusieurs heures, nous voyageâmes en silence. Ce n'était pas un silence pesant, juste une tendre absence de paroles. Mais ce silence fut bientôt brisé par la voix de Tanaïs.
- Il faut qu'on règle une question importante, commença-t-elle d'une voix de diplomate.
Quel sujet nécessitait autant de mise en scène ? Cela me rendait curieux ! Tanaïs lança un regard peu assuré à Clarisse qui l'encouragea d'un haussement significatif de sourcil.
- Il faut que le statut d'une certaine personne dans cette quête soit défini, déclara la jeune fille en me regardant droit dans les yeux.
"une certaine personne" ? Moi ?! Je ne comprenais pas. Je pointais donc mon index sur ma poitrine, posant ainsi ma question muette.
- Mais non, pas toi, Cervelles d'Algues, s'exaspéra la belle blonde près de moi. Elle parlait de MOI.
Elle ?! Cela ne prenait pas plus de sens.
- C'est vrai, approuva Clarisse. Elle n'a rien à faire dans cette quête et représente l'ennemi !
Je les regardais éberlué. L'ennemi ? Elles étaient sérieuses ? Annabeth n'était pas l'ennemi, c'était ma... C'était une... Enfin, bref, elle n'était pas l'ennemi !
- Est-elle de nouveau ta prisonnière, demanda alors Tanaïs suspicieuse.
- Bien sûr que non, m'écriais-je sans prendre le temps de réfléchir.
Les yeux de Tanaïs se plissèrent et elle pinça les lèvres. Clarisse déclara alors qu'il était hors de question qu'elle reste avec nous si elle n'était pas prisonnière. Je levai les yeux au ciel.
- Annabeth est une... alliée, rétorquais-je, exaspéré. Elle a le même statut que chacun d'entre vous.
Tanaïs manqua s'étouffer.
- Pardon ?
Je soupirais. Mais pourquoi était-ce si compliqué ?
- Percy, chuchota Annabeth, je... Fais de moi ta prisonnière s'ils le veulent mais... Mais ne m'oblige pas à partir. Je n'ai nulle part où aller... Je... Je n'ais personne sur qui compter alors...
Les yeux gris de la jeune fille me suppliaient de ne pas la chasser. Et je n'en avais aucune envie... Je posais ma main sur la paire de menotte toujours dans ma poche. Faire d'elle ma prisonnière... Je la sortis doucement et regardais le fin poignet qu'Annabeth me tendit. Mes doigts s'en rapprochèrent et le cercle d'acier allait se refermer dessus lorsque...
Le petit "plouf" retentit, m'apprenant que la paire de menottes avait bien attérrit par dessus bord. Il n'était pas question que je fasse d'elle ma prisonière. Les yeux d'Annabeth se remplirent de larmes contenues. N'était-elle pas heureuse de... J'éteinds le moteur du bateau. Je lui pris la main et remarquais au passage le petit sourire narquois de Tanaïs. Mais que se passait-il ? Annabeth me lâcha la main et se leva. Que... Je ne réalisais ce qu'il venait de ses passer que lorsque des gouttes d'eau attérirent sur mon visage. Elle avait sauté ! Mon dieu, ELLE AVAIT SAUTE ! Je me levais précipitemment et plongeais à sa suite. J'apperçus immédiatemment ses cheveux d'or et nageais vigoureusement vers elle. Elle nageait elle aussi dans l'autre sens. Me fuyait-elle ? J'étais complètement perdu ! Aidé par les courants marins je la rattrapais rapidement. Je l'emprisonnais dans mes bras alors qu'elle se débattait vigoureusement et créais une bulle d'air autour de nous. Les cheveux de la jeune fille cessèrent de flotter autour de son visage.
- Mais qu'est-ce qu'il t'a pris, hurlais-je en emprisonnant son menton entre mes doigts afin qu'elle me regarde.
Le regard farouche d'Annabeth me désarçonna.
- Je ne suis pas idiote, rétorqua-t-elle en me forçant à la lâcher. J'ai bien compris que tu ne voulais pas que je reste avec vous ! Je suis l'ennemi !
Elle eut un petit rire amer.
- Je suis ton ennemi et celle de Luke, maintenant !
En jetant ces menottes, elle avait cru que je ne souhaitais pas qu'elle reste avec nous. Je venais de comprende... Mais ce n'était qu'un malentendu ! Moi, je voulais qu'elle soit près de moi... Toujours...
- J'ai vraiment cru que tu me considéreait comme une alliée... J'avais tord ! Je ne suis l'alliée de personne et l'ami d'encore moins de monde ! Je suis seule, totalement seule !
Elle se tut et ma regarda.
- J'en était venue à espérer que tu fasses de moi ta prisonnière, c'est tellement pathétique, chuchota-t-elle en enfouissant son visage dans ses mains. Tellement pathétique...
Je la serrais toujours contre moi et sentais les battements de son coeur. Cela emballait le mien. Je retirais doucement ses mains. Elle leva les yeux vers moi.
- Annabeth, je ne pouvais pas faire de toi ma prisonnière parce que je souhaitais que nous soyons égaux. Toi et moi. Mais j'avais tord... Jamais plus nous ne serons égaux... C'est impossible !
Les yeux d'Annabeth était grand ouvert.
- Alors pourquoi as-tu plongé à ma suite si tu ne me considères pas comme ton égal ? Si je ne suis même pas digne d'être ta prisonnière !
Je souris devant l'agressivité dans sa voix. Encore une fois, elle comprenait de travers.
- J'ai plongé parce que toi, la fille de la sagesse, tu avais de manière insensé mis ton destin entre les mains de la providence. Tu n'as aucune chance de gagner les côtes à la nage, sachant que nos parents se détestent. J'ai plongé parce que je tiens à te voir sur ce bateau où nous ne serons pas égaux. J'ai plongé car il n'y a que dans l'orage de tes yeux que je peux me noyer. Et j'adore ça... J'ai plongé parce que je veux être ta bouée, celle à qui tu peux te raccrocher, celui sur qui tu peux compter. J'ai plongé parce que tu n'es pas mon ennemi, et pas mon ami. J'ai plongé parce que je suis indigne de faire de toi ma prisonnière, et que tu ne l'avais pas compris. J'ai plongé parce qu'il est impossible d'emprisonner quelqu'un lorsqu'on est déjà prisonnier soi-même.
Elle me fixait, muette.
- Pri...prisonnier, balbutia-t-elle finalement.
- Oui, déclarais-je. Toi, Annabeth Chase, tu as fait de moi ton prisonnier.
La blondinette ouvrit de grands yeux ahuris. Je souris face à son étonnement et souhaitant la surprendre encore, je déposai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai doucement.