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Fiction Percabeth
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15 mai 2015

Coucou :) me revoilà ! Après mes épreuves ça fait

Coucou :) me revoilà ! Après mes épreuves ça fait du bien un peu de réconfort dans les bras de mon Percy... ;P ! Allez, trêve de bavardage, voilà la suite !! N'oubliez pas de commenter ! 

Chapitre 19

        Tanaïs m'arracha la carte des mains. Elle la regarda attentivement avant de se tourner agressivement vers Annabeth. 

- C'est impossible de reproduire une carte avec autant de précisions sans avoir cherché à la mémoriser, crâcha-t-elle en la fusillant du regard. 

Annabeth se contenta de dire qu'elle avait une mémoire photographique. Elle ponctua sa phrase d'un léger haussement d'épaule. Je lui souris. 

- Je suis certaine que tu cherches à nous induire en erreur, siffla la jeune fille d'Arès en se levant brutalement, faisant par la même occasion tanguer le bateau. 

Nous nous accrochâmes aux bords du canot alors que Tanaïs se rattrapaient de manière totalement ridicule. Je retins un traitre sourire qui voulait se dessiner sur mes lèvres. Tanaïs le remarqua néanmoins et me donna un coup sur l'épaule en grommelant qu'il n'y avait rien de marrant. Cela me fit franchement sourire. 

        Je lui repris la carte des mains afin de l'étudier. Sur la carte, une partie de continent était représentée. Impossible de savoir s'il s'agissait du nord ou du sud de la côte des Etats-Unis sans regarder la roses des vents dessinée au crayon à côté. Grâce à cela, je compris rapidement qu'ils'agissait du nord. Le point rouge représentant l'emplacement où nous pourrions trouver la dague se trouvait à peu près dans le Maine actuel. Je savais grâce à mes dons de fils de Poséidon que nous étions actuellement dant le Golf du Mexique. Il nous fallait donc remonter la côté est de notre pays. Je me levais donc pour prendre la barre et guider le bateau. Annabeth s'installa à la place que je venais de libérer. Je lui souris. Elle me répondit timidement. Comme j'aimais ce sourire gêné qui étirait délicatement ses fines lèvres roses... Et la douce rougeur sur ses joues pâles... Je sentais mon coeur battre plus fort. Un reclament de gorge me ramena à la réalité. Le regard courroucé de Tanaïs me fit rougir. Et mince ! Rougir s'était avoué avoir commis une erreur... Quoique la comtempler n'était pas une erreur... Juste une nécessité...

        Pendant plusieurs heures, nous voyageâmes en silence. Ce n'était pas un silence pesant, juste une tendre absence de paroles. Mais ce silence fut bientôt brisé par la voix de Tanaïs. 

- Il faut qu'on règle une question importante, commença-t-elle d'une voix de diplomate. 

Quel sujet nécessitait autant de mise en scène ? Cela me rendait curieux ! Tanaïs lança un regard peu assuré à Clarisse qui l'encouragea d'un haussement significatif de sourcil. 

- Il faut que le statut d'une certaine personne dans cette quête soit défini, déclara la jeune fille en me regardant droit dans les yeux. 

"une certaine personne" ? Moi ?! Je ne comprenais pas. Je pointais donc mon index sur ma poitrine, posant ainsi ma question muette. 

- Mais non, pas toi, Cervelles d'Algues, s'exaspéra la belle blonde près de moi. Elle parlait de MOI. 

Elle ?! Cela ne prenait pas plus de sens. 

- C'est vrai, approuva Clarisse. Elle n'a rien à faire dans cette quête et représente l'ennemi ! 

Je les regardais éberlué. L'ennemi ? Elles étaient sérieuses ? Annabeth n'était pas l'ennemi, c'était ma... C'était une... Enfin, bref, elle n'était pas l'ennemi ! 

- Est-elle de nouveau ta prisonnière, demanda alors Tanaïs suspicieuse. 

- Bien sûr que non, m'écriais-je sans prendre le temps de réfléchir. 

Les yeux de Tanaïs se plissèrent et elle pinça les lèvres. Clarisse déclara alors qu'il était hors de question qu'elle reste avec nous si elle n'était pas prisonnière. Je levai les yeux au ciel. 

- Annabeth est une... alliée, rétorquais-je, exaspéré. Elle a le même statut que chacun d'entre vous. 

Tanaïs manqua s'étouffer. 

- Pardon ? 

Je soupirais. Mais pourquoi était-ce si compliqué ? 

- Percy, chuchota Annabeth, je... Fais de moi ta prisonnière s'ils le veulent mais... Mais ne m'oblige pas à partir. Je n'ai nulle part où aller... Je... Je n'ais personne sur qui compter alors... 

Les yeux gris de la jeune fille me suppliaient de ne pas la chasser. Et je n'en avais aucune envie... Je posais ma main sur la paire de menotte toujours dans ma poche. Faire d'elle ma prisonnière... Je la sortis doucement et regardais le fin poignet qu'Annabeth me tendit. Mes doigts s'en rapprochèrent et le cercle d'acier allait se refermer dessus lorsque...

       Le petit "plouf" retentit, m'apprenant que la paire de menottes avait bien attérrit par dessus bord. Il n'était pas question que je fasse d'elle ma prisonière. Les yeux d'Annabeth se remplirent de larmes contenues. N'était-elle pas heureuse de... J'éteinds le moteur du bateau. Je lui pris la main et remarquais au passage le petit sourire narquois de Tanaïs. Mais que se passait-il ? Annabeth me lâcha la main et se leva. Que... Je ne réalisais ce qu'il venait de ses passer que lorsque des gouttes d'eau attérirent sur mon visage. Elle avait sauté ! Mon dieu, ELLE AVAIT SAUTE ! Je me levais précipitemment et plongeais à sa suite. J'apperçus immédiatemment ses cheveux d'or et nageais vigoureusement vers elle. Elle nageait elle aussi dans l'autre sens. Me fuyait-elle ? J'étais complètement perdu ! Aidé par les courants marins je la rattrapais rapidement. Je l'emprisonnais dans mes bras alors qu'elle se débattait vigoureusement et créais une bulle d'air autour de nous. Les cheveux de la jeune fille cessèrent de flotter autour de son visage. 

- Mais qu'est-ce qu'il t'a pris, hurlais-je en emprisonnant son menton entre mes doigts afin qu'elle me regarde. 

Le regard farouche d'Annabeth me désarçonna. 

- Je ne suis pas idiote, rétorqua-t-elle en me forçant à la lâcher. J'ai bien compris que tu ne voulais pas que je reste avec vous ! Je suis l'ennemi ! 

Elle eut un petit rire amer. 

- Je suis ton ennemi et celle de Luke, maintenant ! 

En jetant ces menottes, elle avait cru que je ne souhaitais pas qu'elle reste avec nous. Je venais de comprende... Mais ce n'était qu'un malentendu ! Moi, je voulais qu'elle soit près de moi... Toujours... 

- J'ai vraiment cru que tu me considéreait comme une alliée... J'avais tord ! Je ne suis l'alliée de personne et l'ami d'encore moins de monde ! Je suis seule, totalement seule ! 

Elle se tut et ma regarda. 

- J'en était venue à espérer que tu fasses de moi ta prisonnière, c'est tellement pathétique, chuchota-t-elle en enfouissant son visage dans ses mains. Tellement pathétique... 

Je la serrais toujours contre moi et sentais les battements de son coeur. Cela emballait le mien. Je retirais doucement ses mains. Elle leva les yeux vers moi. 

- Annabeth, je ne pouvais pas faire de toi ma prisonnière parce que je souhaitais que nous soyons égaux. Toi et moi. Mais j'avais tord... Jamais plus nous ne serons égaux... C'est impossible ! 

Les yeux d'Annabeth était grand ouvert. 

- Alors pourquoi as-tu plongé à ma suite si tu ne me considères pas comme ton égal ? Si je ne suis même pas digne d'être ta prisonnière !  

Je souris devant l'agressivité dans sa voix. Encore une fois, elle comprenait de travers. 

- J'ai plongé parce que toi, la fille de la sagesse, tu avais de manière insensé mis ton destin entre les mains de la providence. Tu n'as aucune chance de gagner les côtes à la nage, sachant que nos parents se détestent. J'ai plongé parce que je tiens à te voir sur ce bateau où nous ne serons pas égaux. J'ai plongé car il n'y a que dans l'orage de tes yeux que je peux me noyer. Et j'adore ça... J'ai plongé parce que je veux être ta bouée, celle à qui tu peux te raccrocher, celui sur qui tu peux compter. J'ai plongé parce que tu n'es pas mon ennemi, et pas mon ami. J'ai plongé parce que je suis indigne de faire de toi ma prisonnière, et que tu ne l'avais pas compris. J'ai plongé parce qu'il est impossible d'emprisonner quelqu'un lorsqu'on est déjà prisonnier soi-même. 

Elle me fixait, muette. 

- Pri...prisonnier, balbutia-t-elle finalement. 

- Oui, déclarais-je. Toi, Annabeth Chase, tu as fait de moi ton prisonnier. 

La blondinette ouvrit de grands yeux ahuris. Je souris face à son étonnement et souhaitant la surprendre encore, je déposai mes lèvres sur les siennes et l'embrassai doucement. 

 

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17 avril 2015

Coucou :) Me revoilà ! Comme promis cher

Coucou :) Me revoilà ! Comme promis cher guiguilefrelon, la suite ! Et voici la suite... N'oubliez pas le petit commentaire qui fait toujours plaisir ;) 

Chapitre 13

- Annabeth, hurla-t-il en me jetant aux pieds de Méduse. Fille adorée d'Athèna. 

Je tombais lourdement sur les genoux et me rattrapaient avec les mains. J'étais à quatre pattes devant Méduse... Mon pire cauchemard dans la réalité... Je me sentais humiliée et trahie. Alors depuis le début... Depuis le début ça n'avait été que dans ce but ! Je sentis les larmes monter et papillonais des yeux pour les ravaler. Pas question de pleurer ! Je voulus me redresser mais la pointe d'une épée me piqua entre les omoplates, me forçant à garder cette position de soumission. Je déglutis difficilement en tremblant de colère. Comment osaient-ils ? Tanaïs, Grover, Clarisse... Mais surtout LUI ! Percy ! Son nom s'échappa de mes lèvres et je rougis lorsque je m'en rendis compte. Ma voix avait été à la fois agressive, desésepérée et suppliante. Mon humiliation ne s'arrêterait donc jamais... 

- Notre présent vous plait-il, demanda Clarisse d'une voix forte. Ce n'est pas grand chose... 

Présent ? Pas grand chose ? Ma personne était complètement réifiée ! Je serrais les dents et les poings. Il ne fallait pas que je fasses quelque chose de stupide que je finirais par regretter. Un cri perçant s'échappa de mon être lorsque un main puissante saisit mes cheveux. Je portais intinctivement la main aux doigts qui tiraient ainsi sur ma chevelure blonde. Ma tête et mon corps furent relevés de force. J'avais le cuir chevelu en feu et tentais vainement de me dégager. 

- Quelle beauté, commença Méduse. Quelle chevelure ! 

Je la toisais avec un air farouche et lui griffais férocement la main pour qu'elle me libère. Sa deuxième main parcourait mon visage, touchant mon front, mon nez, mes lèvres... Je lui crachais dessus. Une gifle magistrale me coupa le souffle. 

- Tu seras un magnifique statue, fille d'Athèna ! 

Je tentais de me libérer une dernière fois. 

- La carte, demanda Percy d'un ton sans appel. 

Méduse la sortie de son corsage et la tendit à Grover qui la saisit précipitemment. Je me débattais toujours alors que j'avais l'impression que mes cheveux allaient se décoller brutalement du reste de mon corps. Les doigts de la grogogne se remirent à explorer mon visage. 

- Oui, une très belle statue..., repris mon ennemi. Tu verras... Tu resteras à jamais avec moi ! 

- Sûrement pas, s'exclama une voix que je ne connaissais que trop bien. 

Je sursautais à ces quelques mots. Soudain, je me sentis tomber et m'affalais sur le sol. La main de méduse tomba à quelques centimètres de mon visage. Je reculais vivement. Soudain, une main entra dans mon champ de vision. Je levais la tête vers son propriétaire. 

- Luke, soufflais-je. 

Il me décocha son magnifique sourire. Je saisis sa main tendue vers moi et il m'aida à me relever. J'époussetais maladroitement mon jean et remis mes cheveux en place avec des gestes fébriles. Ce n'est que lorsque je détachais mon regard du visage si parfait de mon ami que je remarquais la tête de Méduse...qui gisait détachée de son cou. Le sang avait taché les fleurs blanches autour. Luke suivit mon regard. 

- Elle a eu ce qu'elle méritait, s'exclama-t-il avec un signe d'ennui. Personne ne traite ma petite Annabeth ainsi. 

Le rouge me monta aux joues. Ces quelques mots résonnèrent dans mon esprit et dans mon coeur. Un souffle nouveau me donnait vie. Il me saisit par les épaules et m'entaîna avec lui. Ce n'est que là que je remarquais Percy, Tanaïs, Grover et Clarisse, attachés les uns aux autres avec de grosses chaînes. Mes yeux tombèrent droit dans ceux de Percy... Je détournais la tête et posais ma tête sur l'épaule de Luke. 

- Vien, me chuchota-t-il, le Princesse Andromède nous attend. 

Je souris en sentant ses lèvres tout contre mon oreille. Il me tenait contre lui...et je me sentais si bien. 

Chapitre 14

        Nous venions d'arriver sur le quaie. Le cliquetis des chaînes des prisonniers cessèrent enfin de résonner autour de moi. Luke me prit la main et m'aida à monter sur le navire. Je soupirais losque ses doigts quittèrent les miens. Je croisais les bras sur ma poitrine et suivis Luke et mon équipe jusque dans la cabine du navire. Des sangs-mélés poussèrent les prisonniers et Grover tomba sur le sol. Amari, fils de Cérès, en profita pour lui donner un coup de pied dans le ventre. Je le fusillais du regard et il cessa. Luke me fit signe de le rejoindre. Je m'exécutais et me plaçais à ses côtés. 

- Annabeth est de retour parmi nous, s'exclama-t-il en m'administrant une claque toute masculine dans le dos. 

Je souris tant bien que mal. J'aurais cent fois préféré un geste tendre et amical... Mais je ne laissais rien paraître. 

- Et nous avons la carte tant souhaitée, continua-t-il. 

L'équipage présent se mit à crier sa joie. Je souris. Le premier objectif était atteint. 

- Annabeth, cria soudain quelqu'un. 

Je me retournais précipitemment. Drake... Mon coéquipier ! Je me précipitais vers lui et le serrais dans mes bras. Il me rendit mon étreinte en riant. 

- Merci, merci mille fois de ne pas m'avoir abandonné, me dit-il en déposant un baiser sur mon front. 

Je lui souris mais la voix de Luke fit disparaitre ce sourire de mon visage. 

- Oui et de ça nous parlerons plus tard. Cela ne peut pas passer aussi facilement. 

Je me retournais vivement vers lui. Je ne voyais pas du tout le problème. 

- De quoi veux-tu parler, lui demandais-je innocemment. 

Il s'avança vers moi. 

- Du fait que tu m'as sciemment désobéi, Annabeth. Et je ne saurais le tolérer. 

Je levais les yeux au ciel. 

- Ne lève pas les yeux au ciel, s'écria-t-il, s'énervant. 

Le voir s'énerver après moi pour quelque chose que j'estimais légitime me fâcha. Et puis quoi encore ? Je faisais ce que je pouvais pour lui et tout ce qu'il trouvait à faire c'était me faire des reproches ! 

- Je lève les yeux au ciel, si je veux, m'écriais-je. Et cette réaction je l'ai parce que tes ordres étaient insensés ! Personne n'abandonne un camarade au seuil de la mort ! 

Il s'avança vers moi, les yeux brillants de fureur. 

- Si je t'ordonne de le faire, tu le fais ! 

- Non, hurlais-je. Je ne fais que ce qui me semble juste ! Et ça, ce n'était pas juste ! 

Ses lèvres se pinçèrent. 

- Arrête maintenant, Annabeth. 

- Mais pourquoi tu ne veux pas reconnaitre que ton ordre était immoral ! Avant tu ne m'aurais jamais demandé une chose pareille, continuais-je sur le même ton. 

- Tais-toi, Annabeth, tona-t-il d'une voix grave. 

- NON, criais-je de plus belle. Cela fait des semaines que je me tais. Je n'en peux plus de rester là à te regarder devenir un homme que je ne reconnais plus ! Le Luke que je connaissais ne me donnerait pas d'ordre, le Luke que je connaissais n'abandonnerais jamais un coéquipier, le Luke que je connaissais me laisserait parler ! Et le Luke que je connaissais n'aurait rien à faire avec Cornos ! Cronos a mérité ce qui lui est arrivée ! Et c'est à cause de lui que tu deviens un être horrible, diabolique et malfaisant ! Cronos ne mérite pas de revenir et ... 

Une douleur atroce sur ma joue droite me força au silence. Je remarquais que je me trouvais par terre que lorsque je rouvris mes yeux larmayants. Je levais un visage outrée vers Luke... Comment avait-il pu... Les larmes coulaient à flots sur mes joues. Et l'homme que je croyais connaître se dressait de toute sa hauteur devant moi. Je me redressais et me sauvais en courant après avoir hurlé que je le détestais. 

Je courus, courus à en perdre haleine. Mes pas me guidèrent jusque dans les cachots. Je me laissais tomber contre le mur d'une cellule et laissais libre cours à mon chagrin. Le Luke que je connaissais n'aurait jamais levé la main sur moi... Le Luke que j'aimais ne m'aurait jamais fait de mal... Mes larmes redoublèrent et d'énormes sanglots me déchiraient la gorge. Il fallait bien me rendre à l'évidence. Le Luke que j'aimais disparaissait....

29 septembre 2015

Salut à tous !! Merci pour les commentaires, ça

Salut à tous !! Merci pour les commentaires, ça fait toujours chaud au coeur de se sentir soutenu !! Alors une petite suite pour vous remercier ;) ! Bonne lecture !! 

Chapitre 33

        Annabeth ne voulait plus quitter le cocon réconfortant de sa chambre. Je passais donc tout mon temps là-haut, à trouver des arguments pour lui faire avaler ne serait-ce qu'une miette de pain. Et je maudissais Luke plus que jamais. La porte de ma dulcinée était couverte de fleurs, de mots gentils, de victuailles... Et tout cela offert par l'intégralité de la colonie. La fille d'Athèna, ex-traîtresse détestée, venait de devenir la plus aimée des héros de ce lieu. Et cela me donnait la nausée... Je m'efforçais de nettoyer tout ce dévercement de marécage d'hypocrisie avant que ma princesse ne se rende compte du nouveau culte dont elle faisait l'objet. 

       A force de persévérance, de gentillesse et d'amour, je réussis à la convaincre de sortir de sa tour et de descendre avec nous pour le repas du soir. Elle mangerait près de moi, je le lui avais promis. Je sentais l"angoisse d'Annabeth à travers sa posture, son regard et l'adorable manie qui la forçait à chercher sans cesse un contact entre nos deux corps. Nous entrâmes... Et le silence se fit. Tous les regards étaient tournés vers nous. Et brusquement, ils applaudirent. Annabeth leur lança un regard des plus glacial et se dirigea vers la table de poséidon. Je la suivis en lui saisissant la main. J'en profitais pour caresser doucement sa paume moite afin de l'assurer de mon soutien. Bien sûr, le nouveau chef des Athèna ne trouva rien de mieux à faire que de venir la solliciter. 

- Annabeth, s'exclama-t-il avec déférence, nous...nous, TA famille, nous aimerions te voir revenir au sein du bungalow... euh.. tu sais pour... 

La blonde continua de grignoter sa grappe de raisins sans un regard pour lui. Le pauvre idiot se sentais de plus en plus gêné et commençait à virer rouge pivoine. Et Annabeth continuait de l'ignorer royalement. Tous les regards sur nous commençaient vraiment à me mettre mal à l'aise. 

- C'est un honneur pour elle, vraiment, murmurais-je en posant la main sur le bras d'Annabeth. 

- Non. 

Voilà. C'était lâché. La bombe nucléaire au milieu du réfectoire. Un silence pensant, opaque tel une fumée noire venait de s'abattre sur nous. Je serrai la main d'Annabeth dans la mienne, prêt à la défendre comptre vents et marées. Heureusement, l'arrivée surprise d'Hermès détourna l'attention de toute l'assemblé. Nous nous levâmes comme un seul homme pour le saluer. 

- Message des Dieux pour la colonie ! Sont convoqués au Mont Olympe : 

Annabeth Chase, Percy Jackson, Clarisse La rue, Tanaïs D'orange, Grover. 

La fille d'Athène serra les poings à l'annonce de son nom. L'intru inattendu reparti aussi subitement qu'il était arrivé. Un brouhaha sans nom s'empara du réfectoire et Annabeth et moi, nous en profitâmes pour nous éclipser. Nous ne revinmes pas sur l'incident. Elle resta silencieuse. Je me couchais à ses côtés. Elle se blottit contre moi. Le silence nous enveloppait. 

        Le lendemain, nous nous trouvions sur le Mont Olympe. Annabeth me tenait la main fermement, à la recherche de mon soutien. Nos bras se frôlaient par entermittence et je sentais mes poils se dresser au contact grisant de nos peaux. Tous les Dieux nous attendaient. Nous nous tînmes à une distance respectueuse d'eux. 

- Vous vous êtes tous illustrés par votre bravour, votre sens du sacrifice, votre honneur, au sein de cette guerre contre Cronos. Ici, nous souhaitons vous récompenser pour tous vos éfforts acharnés. 

Après son petit discours, Zeus appela Tanaïs. Elle s'approcha craintivement et s'inclana respectueusement. Elle reçut une épée, Damoclès, en récompense de ses sacrifices. Puis, se fut mon tour. 

- Percy Jackson, tu t'es rêvélé un piètre meneur d'équipe et tu as égoïstement fait passer tes désirs avant le devoir..... Et tu nous a tous sauvé. 

Il avait bien visiblement ajouté cela de mauvais grâce avec un geste de la main ennuyé. Je balbutiais quelques remerciements mais mes pensés était foclaisées sur Annabeth, immobile et le regard vide, à ma droite. Clarisse, elle, ne reçu que des remerciements. Son visage plein d'espoir se décomposa brutalement mais elle tenta de faire bonne figure. Je ne pouvais que comprendre. Pour les Dieux, elle avait sacrifié son habilité naturelle au maniement des armes. Et voilà sa récompense, quelques remerciements ! 

- Annabeth Chase. 

La blondinette tressaillit et ses yeux orageux se posèrent sur Zeus. Un air meurtrier dans le fond des yeux, elle le foudroyait de son regard perçant. 

- Tu es l'exceptionnelle jeune fille qui a sacifié un héros traître et quelconque pour sauver le monde entier ! 

Hermès tiqua à ses paroles mais ne releva pas. 

- Je salue ici, ton courage. Et ta loyauté. Grâce à cette action, tu auras ma reconnaissance éternelle ainsi que celle de tout les Dieux présents ici. Nous nous engageons à te venir en aide, une fois, lorsque tu en auras le plus besoin et nous oublions, ta traîtrise passée, qui était une simple erreur de jeunesse. 

Annabeth fit un geste vers l'avant et je lui attrapais le bras. Il n'aurait plus manqué qu'elle se mette à hurler sur le roi des Dieux ! 

        C'est donc ainsi que nous nous retrouvâmes, ensemble, dans cette chambre, encore. Annabeth faisait les cents pas dans la pièce depuis deux heures maintenant. Je me levais en soupirant. Ses grands yeux gris brillaient d'un éclair éffrayant. Son visage avait un teint moins brillant et une aura de détresse et de haine entourait ma bien-aimée. Pris d'une impulsion subite, je me levai pour emprisonner la jeune fille dans le creux de mes bras. 

- Je t'en prie, Annabeth, parle-moi ! 

Ma voix était suppliante. Je ne pouvais la regarder se détruire ainsi plus longtemps. Je n'avais pas voulu la tuer mais la prophétie s'était réalisée ! Je lui avais offert les Enfers ! Une véritabe déscente aux Enfers ! J'havais envie de hurler de frustration ! Mon Annabeth brîsait par cette souffrance. Cela m'était insupportable. Annabeth se libéra rapidement et me repoussa de toutes ses forces. Mon coeur palpita et je crus que tout venait de se finir. 

- Que veux-tu que je te dises, hurla-t-elle. A quelle point je hais tous ses hommes qui se disent aujourd'hui mes amis mais qui hier m'aurait tués sans hésiter ! A quelle point je voudrais leur couper la langue lorsqu'il me dise que je suis LA sauveuse ! Tu crois que je n'ai pas vue les offrandes devant ma porte, l'admiration dans leur yeux ! Tu crois que je ne m'exècre pas assez en sachant que c'est le meurtre de la seule figure fraternel qui ornait mes horizons qui a provoqué ça ! 

Elle se tut et frappa de toutes ses forces dans le murs. Je restais immobile, à a regarder, les entrailles nouées par la peur de la perdre, de la voir se détruire plus... 

- J'ai écouté mon coeur, mes sentiments, et ils m'ont détésté ! Ils m'ont haïs pour une action que j'estime louable ! Et aujourd'hui, je tue mon frère ! Mon frère ! Et on m'adule, on me félicite, on m'adore ! Je suis un monstre est on m'adore ! J'étais un homme et on me détestait ! 

Elle partit alors dans un grand rire démentiel qui me fit froid dans le dos. Je me précipitais vers elle. Je la suppliais de se calmer alors que son rire diabolique gagnait en puissance. Je la secouais alors que ces yeux s'assombrissaient. Les larmes dévalaient la pente douce de mes joues. Je voulais qu'elle arrête, qu'elle m'écoute ! Et soudain, aussi brusquement que la crise avait commencé, elle cessa par l'effondrement de la blondinette dans mes bras. Elle pleurait, sanglotait à s'en déchirer les cordes vocales. Mon Annabeth... Ma princesse... Mon amour. Je la serrai contre moi. 

- Annabeth, chuchotais-je en lui caressant le visage, il a compris. Il t'a pardonné, tu ... 

- Non, hurla-t-elle. Non, Percy ! 

Elle se débattit d'un coup violemment et je tentais de la garder près de moi. Je criais son nom. 

- Il a dit qu'ile ne pourrait jamais ! Il ne pourra jamais me pardonner ! 

Elle s'arrêta un moment de bouger totalement et son regard se fixa sur moi. 

- Percy je l'ai tué... Je suis monstrueuse... Il avait confiance en moi ! Je devais le sauver... Le sauver... Au lieu de ça... Au lieu de ça... 

Elle fondit de nouveaux en larmes. Je la serrais contre moi. Elle se mit alors à répéter le mot "tuer" des centaines de fois. Je la berçais, la couvrais de mes baisers et de mes larmes, tentais vainement de la faire réagir... La suppliais de rester avec moi, de se battre. 

- Annabeth, j'ai besoin de toi... J'ai besoin de toi, répétais-je en la couvrant de larmes. Annabeth... 

Le corps devenu frêles de la jeune fille, à cause du poids de sa culpabilité, faisait des soubresauts dans mes bras. Son corps sublimes, à mes yeux, était parcourus par des spasmes violents. 

- Annabeth... Mon petit coeur... Calme-toi.... 

Je la berçais et appuyais ma tête sur sa chevelure soyeuse. Annabeth ! Annabeth ! Hurlais-je intérieurement. Oui, à l'intérieur, un cataclysme détruisait tout sur son passage, laissant derrière lui les vestiges d'un amour et d'une relation qui m'avait apporté plus que je n'aurais pu l'imaginer. De toute ma vie, je n'avais jamais vécu un tel bonheur... et aujourd'hui un tel malheur, une telle afliction,un tel désastre, un cataclysme... Mon âme hurlait, mon coeur était parti dans une course folle, mes larmes ne se tarissaient plus... Et brusquement, Annabeth perdit connaissance. Je hurlais alors mon désespoir. Mon amour... Je la berçais toujours ... Et je la descendis à l'infirmerie où elle fut immédiatemment prise en charge. Je contemplais son visage fin enfin paisible dans l'inconscience. Je caressais sa joue et posais ma main sur la sienne. 

- Je ferais tout pour que cela cesse, Annabeth. Je te le promets. Et même si je dois mourir pour ça, je te donnerais la possibilité d'être de nouveau heureuse. 

Les doigts d'Annabeth se refermèrent alors sur les miens, comme une promesse d'avenir...

9 mars 2014

Note de l'auteur

Voilà deux chapitres! 

J'espère sincèrement que ça vous a plu. N'oubliez pas de laisser des commentaires. Chaque remarque est la bienvenue. 

 

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