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Fiction Percabeth
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3 mars 2015

Coucou ! Comme la dernière publication était

Coucou ! Comme la dernière publication était courte, je vous donne la suite maintenant ! J'espère que ça sera à la hauteur de vos espérances ! 

Suite Chapitre 8

- Oui, c'est ça, s'exclama Métis d'un ton enjoué. Elle était d'une blondeurs absolue et très intelligente, elle...

- Ce sont les troupes de Cronos, s'indigna Clarisse en tapant du point sur son genou. 

- Mais le savoir est universelle, Fille d'Arès, répondit séchement la jeune rouquine. Et je viens toujours en aide aux enfants d'Athèna ! 

Elle marmonna ensuite que la famille passait avant tout. Je jetais un coup d'oeil interrogateur vers Tanaïs, elle haussa les épaules. 

- Par où devons-nous aller, demandais-je, pressé de partir pour rattrapper notre retard. 

Métis retrouva son adorable sourire et se leva en nous demandant de l'attendre ici. Elle revint au bout d'une dizaine de minutes. Elle vint se placer entre Tanaïs et moi et déplia une carte. 

- Vous voyez ce point, commença-t-elle en nous l'indiquant, c'est le lieu où se trouve la carte qui vous mènera vers la dague. La dernière personne à l'avoir possédée l'a mise en sécurité pour l'empêcher de tomber entre de mauvaises mains. Et il a caché la carte menant à elle dans ce lieu. A l'origine, c'était désdertique mais ce n'est plus le cas maintenant.

Elle replia la carte et me la tendit.

- Mais sache que le chemin ne s'indique que pour les personnes dont les intentions sont pures et désinterréssées.

Je la remerciais et m'apprêtais à partir lorsqu'elle me retint par le bras.

- Laissez-moi vous donner un morceau de tarte aux pommes. Mon dessert préféré !

Elle fila vers la cuisine et elle revint avec une boîte en carton dans laquelle se trouvait quatre odorant morceaux de tarte. Nous la remerciâmes avant de quitter la maison si accueillante de la jeune femme. Nous décidâmes de prendre le chemin de ce fameux "point" immédiatement. Métis nous regarda partir en nous faisant un petit signe de la main. Grover lui répondit amicalement. Je fis de même et nous quittâmes les lieux. Nous nous arretâmes à une table de pique nique pour déguster la tarte aux pommes et étudier la carte que nous avait offerte la personnification de la sagesse et de l'intelligence rusée. Je la dépliais sur les planches de bois et me penchais dessus.

- Ne met pas de miettes dessus, me rebroua Clarisse en époussetant la carte de sa main libre.

Je levais les yeux au ciel. Voilà qu'elle était maniaque...

- Nous ne devrions pas nous presser pour rattraper Annabeth et le rouqin baraqué, demanda Tanaïs, étonnée.

Clarisse secoua la tête. Pour elle, se précipiter était le meilleur moyen de se trouver dans les pires ennuis. Et je m'y connais en précipitation et aventure désastreuse, ajouta-t-elle. Je décidais donc d'écouter son conseil et terminais mon morceau de tarte avant d'étudier le plan. Le point rouge se touvait à plusieurs centaines de kilomètres d'ici et semblait être en pleine forêt. 

- Forêt nationale d'Allegheny, déchiffrais-je sur la carte déjà usagée. 

- L'avantage, c'est qu'on est déjà en Pennsylvanie, remarqua Grover en réajustant ses basketts. 

J'acquiesçais. Mais l'inconvénient c'est qu'on devait parcourir près de 500 kilomètres, d'après les calculs de Tanaïs. 

- Vous croyez qu'il est possible de prendre le bus ? 

-  On ferait peut-être mieux de prendre le train, rétorqua Tanaïs en ramassant un dépliant qui trainait par terre. 

Elle regarda les horaires des trains et nous annonça que nous pourrions attraper celui qui partait dans moins d'une trentaine de minutes. Ce fut la course folle jusque la gare mais la chose fut faîte. Clarisse acheta les billets en catastrophe et nous grimpâmes dans la rame. 

- Heureusement que mon père m'a fait une carte banquaire, plaisanta Clarisse en exibant le précieux sésame. 

Nous la remerciâmes en nous installant. Je me laissais tomber sur un siège et Tanaïs fit de même à mes côtés. Pendant près d'une heure, je regardais fixement le paysage défiler par la fenêtre lorsque je sentis quelque chose cogner sur mon épaule. Je tournais la tête dans cette direction. Mon visage se retrouva alors à quelques centimètres de la figure de Tanaïs. Cette dernière était tombée endormie. Je décidais de la laisser se reposer même si je devais pour cela jouer les oreillers improvisés. Je souris en tournant la tête vers la fenêtre pour reprendre ma contemplation du paysage. Plusieurs heures plus tard, je me rêveillais. Moi aussi j'avais sombré dans le pays des rêves. Je remarquais immédiatemment l'absence de Clarisse. Grover m'indiqua le panneau qui annonçait la direction à suivre pour les toilettes et je compris son message. Une grosse bonne femme d'une cinquantaine d'année arriva à ce moment au bout du couloir. Elle était boudinée dans un manteau rose bonbon dont les boutons menaçaient d'éclater à chaque mouvement. Elle portait un paire de chassure à talons aiguilles dont la moitié de ses pieds ressortait et un horriple chapeau vert criard.  Mais le pire c'était son visage où se trouvait deux yeux de fouines et un énorme nez. Sa simple vu m'agressait visuellement. Je grimaçais en l'indiquant du menton à Grover. Il se retourna vers elle et fit volte-face précipitemment. Je ris franchement. Les yeux de fuine noirs ébène se fixèrent sur moi. Mon rire s'étrangla dans ma gorge à la vu de l'air féroce qu'elle avait. Elle s'approcha aussi rapidement que ses chaussures à talons le lui permettaient. Elle se stoppa à notre hauteur. 

- Cette place est libre, demanda-t-elle d'une voix grasse. 

Je secouais la tête en expliquant que notre amie était sur le point d'arriver. Elle sembla deçue de ma réponse mais partie s'asseoir plus loin. Je la suivis des yeux et je fus stupéfait à la vue de la queue en tirbouchon qui ornait son énorme derrière. Je restais immobile, la bouche ouverte, à contempler la queue qui se balancer au rythme des pas de la femme. Grover me donna un coup de pied. 

- Ca va pas de la fixer comme ça, s'indiagna-t-il. 

- T'as vu sa queue, m'exlamais-je, abasourdi. 

Grover tourna la tête vers la grosse femme. 

- Je sais pas où t'as vu une queue, mec, mais je crois que tu ferais mieux de dormir ! 

Etonné, je jetais un nouveau coup d'oeil et notais l'évidente absence de la queue en tirbouchon. Pourtant je ne l'avais pas rêvée ! Elle était là il y a quelques instants ! Clarisse se laissa tomber dans son siège. 

- T'as vu cette femme, lui demanda Grover, rieur. 

- J'ai pas pu la manquer, elle prenait toute la place dans le couloir pour aller aux toilettes, râla la jeune fille en fixant le sujet de leur conversation. 

Je les réprimandais sur leur manque de respect et Clarisse me toisa, indifférente. Soudain, la femme se releva et repartit dans l'autre sens, repassant près de nous. Elle fit tomber quelque chose et Clarisse le ramassa par pur réflex. 

- Madame votre.... bouton....

Elle resta sans voix devant le spectacle qui s'offrait à nous. Les boutons du manteau volèrent dans toutes les direction et les coutures se déchirèrent. Je secouais Tanaïs pour la rêveiller alors que la femme prenait encore de l'embonpoint. Mon amie se rêveilla en râlant. 

- Non mais ça va pas, je...

Le reste de sa phrase se transforma en un cri d'effroi à la vu de la transformation qui s'opérait face à nous. Le nez s'élargi et devint un groin, ses jambes et ses bras se transformèrent en pattes puissantes et sa peau se colora doucement en rose... Le monstre occupait tout le couloir, nous empêchant de l'empreunter. Je me levais rapidement et montais sur les sièges et les accoudoirs afin de fuir ce qui ne manquerait pas de devenir notre adversaire. Le reste de la troupe me suivit et nous courûmes vers l'autre rame. Je jetais, bien malgré moi, un regard en arrière et un énorme cochon se trouvait maintenant à la place de la passagère. 

- C'est un cochon, hurlais-je. 

- La laie de Crommyon, devina Tanaïs sans même jeter un coup d'oeil en arrière. C'est une bête féroce et...

- On n'a pas besoin de l'artcile de l'encyclopédie, hurla Clarisse en poussant Tanaïs alors que la truie chargait dans notre direction. 

Je sortis Turbulence d'un geste habile et pointais mon arme vers l'affreux cochon. La bave coulait sur le menton de l'animal et il pila net devant l'arme. Je reçus des éclats de mucus gluant sur mont tee-shirt et mon visage. Je grimaçais de dégoût. Clarisse sortit une sorte de lance mais je la bloquais du bras. 

- Trouve plutôt un moyen de sortir, criais-je. On a aucune chance contre une bête de ce genre ! 

- On peut la battre, répondit-elle. 

- Pas dans un espace confiné comme celui-ci, rétorquais-je en donnant l'assaut. 

Clarisse vint me prêter main fort sans faire attention à ce que je lui avais dit. 

- Le moyen de sortir, hurlais-je en la poussant pour que nous évitions la truie enragée. 

- Tanaïs est sur le coup, répondit-elle sur le même ton en se relevant difficilement. 

Le train fit une embardé et nous nous retrouvâmes jetés contre la cloison. Clarisse m'attérrit sur le torse et je grognais. 

- Désolé, chuchota-t-elle. 

La truie revenait dans notre direction et je lui entaillais le flanc. Cet acte la mit dans un colère encore plus noire et elle donna un énorme coup de museau dans l'abdomen de mon accolyte qui attérrit plusieurs mètres plus loins. La panique gagnait les passagers et ils commençaient à crier et à courir dans tout les sens. Je profitais de la pagaille pour aider Clarisse à se relever. 

- Des terroristes, hurla une vieille femme en s'agrippant à son siège. 

- J'ai trouvé des portes qu'on peut ouvrir, hurla Tanaïs en courant vers nous. 

Je la suivis en courant lorsqu'un hurlement me fit me stopper net. Je saisis le bras de Clarisse. 

- On ne peut pas laisser ces gens comme ça, m'égosillais-je. Il faut venir à bout de cette chose ! 

Clarisse leva les yeux au ciel. 

- Arrête de changer d'avis constemment, s'écria-t-elle en me poussant pour courir attaquer le monstre. 

Je la suivis en hurlant que seuls les idiots ne changeaient pas d'avis. Tanaïs et Grover vinrent nous prêter main forte. Les passagers hurlaient que nous avions des fusils. La brume les faisait vraiment voir n'importe quoi... 

       La truie était vraiment très forte. Elle nous envoyait constemment contre les murs. Et elle avait mordu Grover jusqu'au sang. Nous ne faisions pas le poid. Soudain, une idée germa dans mon esprit. La seule manière de la battre était d'attaquer par au-dessus, là où elle ne s'attendait pas à nous voir ! Je criais aux filles et à Grover d'occuper la bête et bondit sur les sièges. Je courus de dossier en dossier. Les filles se battaient de toutes leur force et l'une protégeait l'autre comme si elles avaient toujours fait ça. Ce qui devait être le cas. Leur cheveux en bataille volaient autour d'elles à chacun de leur mouvement et sur leur visage coulait délicatement des perles de sueur. Je leur jetais un dernier coup d'oeil avant de me propulser vers l'avant en un cri. J'atterris brutalement sur la peau grasse et tendue de l'affreuse laie. Je glissais sur le flanc et allais tomber lorsque je réussis à planter mon épais dans la peau dure de la bête. Elle grouina férocement et s'élança violemment vers les filles. J'entrepris de grimper sur son dos et rampais jusque sa tête. Et au moment même où elle s'apprêtait à renverser Clarisse d'un coup de groin, je lui tranchais la tête. La bête tomba en poussière et je fis une chute de plusieurs mètres. Je m'écrasais par terre en criant. Clarisse m'aida à me relever. 

- Beau travail, Percy, murmura Tanaïs en essuyant son épée sur son jean.

- Vous étiez pas mal non plus, rétorquais-je en époussetant mon tee-shirt.  

Des personnes arrivèrent alors en courant. 

- Ce sont eux, ils sont armés, hurla l'un d'eux. Ce sont les terroristes ! 

Quoi ? Mais on venait de leur sauver la vie ! Clarisse me saisit le bras et m'entraîna vers la sortie qu'avait trouvé Tanaïs. Cette dernière provoqua l'ouverture des portes. 

- Sautez, hurla-t-elle. 

Je ne réfléchis pas une seconde de plus et sautais du train en marche. J'attérris brutalement sur de l'herbe et grimaçais. Le train continua sur sa lancé dans un bruit assourdissant. Le vent fit voler mes cheveux dans tout les sens. Un gémissement me fit me relerver rapidement. Tanaïs se tenait le poignet en geignant. Clarisse l'aida à se relever. Je les rejoins. La fille d'Arès m'expliqua que Tanaïs s'était retournée le poignet dans sa chute. Nous l'entrainâmes vers la rangée d'arbre qui se dressait devant nous. 

- Il faut bouger, Tanaïs, l'encourageais-je. Mais je te promet qu'après on s'occupera de toi. 

Je lui saisis la deuxième main alors que Clarisse la tenait par la taille. Grover, aidé d'une de ses béquilles, nous aida à nous frayer un passage à travers la végétation. Soudain, nous arrivâmes sur une plaine où il y avait certaine partie ensablée. 

- Une aire de golf, chuchota Clarisse, surprise. 

Je contemplais le paysage environnant. Un petit bâtiment se dressait un peu plus loin. Et le soir commençait à tomber. Je fis signe à mes camarades de me suivre et nous nous dirigeâmes jusque cet endroit. Clarisse se pencha sur la serrure et la crocheta habilement. Nous pénétrâmes dans le local à sa suite. Elle alluma la lumière. 

- Heureusement que ça ferme à 17h ce truc, grommela-t-elle. 

- Comment sais-tu ça, demandais-je, étonné. 

La jeune fille m'indiqua un panneau sur lequel les horaires d'ouverture était affiché. Je ne pus que me sentir idiot. Je décidais donc de m'asseoir près de Tanaïs dont Grover s'occupait déjà. Elle avala un carré d'ambroisie.

- Tu te sens mieux, lui demandais-je.

- Attend que ça fasse effet quand même, me réprimanda Clarisse en s'asseyant avec nous.

Elle sortit ensuite de son sac un paquet de gâteau et nous le tendit. Je me servis et le passais à Grover. Le biscuit craquait sous mes dents. Je sentis le coeur fondant au chocolat se répandre dans ma bouche. Clarisse partit en exploration avec Grover dès que le paquet de gâteau fut avalé. Je restais seul avec Tanaïs.

- T'inquiète pas, s'exclama-t-elle. Clarisse est comme ces gâteaux : rude à l'extérieur, douce à l'intérieur.

Je souris devant la cocasse comparaison. Soudain, le sujet de notre conversation revint. 

- Va explorer avec le biquet, m'ordonna-t-elle. Je reste avec elle. 

Je me levais pour rejoindre Grover. Nous passâmes de pièce en pièce histoire de voir s'il n'y avait pas quelque chose d'interessant ici. 

 

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Commentaires
I
Salut ! Bon bah encore des chapitres géniaux, c'est cool :) Continue comme sa, franchement je kiff :P
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